Aquaman côté coulisses : le film DC Comics avec et sans effets spéciaux

Aux portes du milliard de dollars de recettes au box-office mondial, “Aquaman” s’illustre aujourd’hui dans une vidéo qui revient sur les effets spéciaux du film de James Wan, en nous montrant quelques scènes avec et sans.

Alors qu’il approche du cap du milliard de dollars de recettes au box-office mondial à la vitesse d’un nageur de crawl, Aquaman nous fait aujourd’hui plonger dans les coulisses de sa première aventure ciné solo grâce à cette vidéo qui décortique les effets spéciaux du long métrage de James Wan, en nous montrant une poignée de scènes dénuées de trucages.

Des images qui nous montrent notamment comment les séquences sous-marines ont été réalisées, qu’il s’agisse des cheveux des personnages qui flottent ou de la conduite de navettes, ainsi que la proportion de décors qui ont été construits en dur avant d’être agrémentés d’effets numériques. Aucun fond bleu n’avait, en revanche, été utilisé lorsque Jason Momoa s’est invité dans FanZone.

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New Intelligence Input Reveals That Jaish Is Planning A Bigger Terror Attack In Kashmir Soon

Emboldened by its success in the Pulwama suicide bombing, Jaish-e-Mohammad (JeM) plans to carry out another fidayeen attack of a much bigger magnitude, intelligence intercepts of conversations on February 16-17 between JeM leadership in Pakistan and its terrorists in Kashmir have revealed.

As per the intercepts, exclusively accessed by TOI, Jaish terrorists resolved to execute another bombing to cause massive casualty to Indian security forces. On Wednesday, a top intelligence official said various inputs from different quarters indicated that there could be a major attack either in Jammu or outside J&K.

AFP

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Une jeunesse dorée : qui est Galatea Bellugi, héroïne du monde de la nuit pour Eva Ionesco ?

À l’occasion de la sortie en salles d'”Une jeunesse dorée”, focus sur la jeune actrice Galatea Bellugi révélée dans “Keeper” et “L’Apparition”.

1. Galatea Bellugi
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© CYRIL MOREAU / BESTIMAGE

Fille de l’acteur italien Duccio Bellugi-Vannuccini et d’une costumière danoise, Galatea Bellugi (nommée d’après une nymphe de la mythologie grecque “à la peau blanche comme le lait”) grandit dans le milieu du monde du spectacle. Avec sa sœur Alba Gaïa Bellugi, également actrice (Intouchables, 3 x Manon), elle suit son père en tournée, alors membre de la troupe du Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine. C’est en découvrant Gena Rowlands dans les films de John Cassavetes qu’elle saisit ce qu’est le métier de comédienne. Si elle fait ses débuts à l’âge de 7 ans dans Les Yeux clairs, elle obtient son premier grand rôle en 2014 dans le teen movie À 14 ans où elle se retrouve confrontée aux affres de l’adolescence.

Deux ans plus tard, elle est dans Keeper une jeune fille de quinze ans enceinte qui décide, avec son petit ami, de mener sa grossesse à terme. Son amoureux à l’écran est une autre étoile montante du cinéma français, Kacey Mottet Klein. Le duo est choisi parmi une centaine d’adolescents entre 14 et 16 ans. Face à l’assurance et l’aplomb de son partenaire de jeu, la fragilité apparente de Galatea Bellugi apporte un équilibre à ce couple d’amoureux.

L'Apparition Bande-annonce VF

 

Après un petit rôle dans le choral Réparer les vivants, elle trouble Vincent Lindon dans L’Apparition. Le film de Xavier Giannoli suit l’enquête d’un journaliste envoyé par le Vatican pour vérifier les dires d’une adolescente affirmant avoir eu une apparition de la Vierge Marie. Pour comprendre les motivations de son personnage, elle passe quatre jours dans un couvent. Sa prestation tourmentée de Bernadette Soubirous moderne, tout en introversion, lui vaut de figurer sur la liste des Révélations aux César 2019.

Pratiquant la danse contemporaine et classique, de la natation synchronisée et jouant du saxophone, l’actrice n’oublie pas ses études et se consacre à une licence en cinéma à Montréal puis une licence de relations internationales à Copenhague. En 2019, elle s’illustre dans un rôle plus insolent et sulfureux pour Une jeunesse dorée. Sorte de double adolescent d’Eva Ionesco, Galatea Bellugi se perd dans le monde de la nuit et rencontre un couple de riches bourgeois oisifs (campés par Isabelle Huppert et Melvil Poupaud) qui bouleverse sa vie. Tranchant avec ses rôles précédents, elle apparaît les cheveux crêpés, avec une allure et une gouaille de pin-up des années 60. Une métamorphose qu’elle doit aux conseils de la réalisatrice, séduite par sa force qu’elle qualifie de “rock”.

Malgré sa précocité, l’actrice ne veut pas griller les étapes et poursuit ses études quand elle ne tourne pas. Rendez-vous le 23 janvier pour découvrir si elle fait partie des heureuses prétendantes au César de la révélation féminine de l’année. 

Une jeunesse dorée, actuellement en salles :

Une jeunesse dorée Bande-annonce VF

 

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Meet Premlata Agrawal, The Woman Who Has Conquered 7 Peaks Yet She Says Yeh Dil Maange More

Premlata Agrawal has a plethora of records to her name. Her illustrious list of laurels had earned her a Padma Shri in 2013. She is the first Indian woman to conquer all the seven highest peaks across the globe and was just a housewife until the spirit of adventure overtook her. A mother of two, one of whom is married, she was also the oldest Indian woman mountaineer to scale Mount Everest at the age of 48.

BCCL

In 2018, her record was broken by Sangeeta Sindhi Bahl when she scaled the peak aged 53. The 56-year-old Agrawal was awarded the Padma Shri in 2013 and Tenzing Norgay National Adventure Award in 2017 for her achievements in mountaineering.Click Here: France Football Shop

L’Intervention : “On se rappelle de Munich ou de Marignane, mais l’histoire de Loyada a été oubliée”

Avec “L’Intervention”, Fred Grivois raconte la prise d’otages survenue en 1976 à Loyada, à la frontière entre Djibouti et la Somalie. Une histoire méconnue, sur laquelle nous sommes revenus avec le cinéaste et l’ex-otage Jean-Michel Dupont.

3 février 1976 à Djibouti, dernière colonie française. Des terroristes prennent en otage un bus d’enfants de militaires français à une centaine de mètres de la frontière avec la Somalie. La France envoie sur place une unité de tireurs d’élite de la Gendarmerie. Une opération à haut risque qui marquera la naissance du GIGN, durant laquelle surviendra le premier “tir simultané” en opération du groupe d’intervention. Le bilan sera de deux décès d’enfants et plusieurs blessés côté français, l’élimination des huit ravisseurs et un nombre de morts indéterminés côté somalien. C’est cette histoire, méconnue  qui est retracée dans L’Intervention. Rencontre avec le réalisateur du film, Fred Grivois, et Jean-Michel Dupont, chauffeur du bus retenu durant 36 heures avec trente-et-un enfants.

AlloCiné : Comment découvrez-vous cet événement, relativement méconnu du grand public ?

Fred Grivois (réalisateur) : C’est l’un des tireurs présents ce jour-là qui me l’a raconté. Je travaillais avec lui sur un scénario, sur lequel il était conseiller technique : au détour d’une conversation, il me raconte cette histoire. Cela m’a interpelé. Comment se fait-il que je ne la connaisse pas ? Et même plus largement, qu’on ne la connaisse pas ? 1976 est l’année de ma naissance, à la limite, c’est normal que je ne la connaisse pas. Mais quand je demande dans mon entourage, à mes parents par exemple, personne ne s’en souvient. On se rappelle de Munich ou de Marignane, mais l’histoire de Loyada a été oubliée.

Comment expliquer que ce drame soit aussi peu connu ?

Jean-Michel Dupont : Je ne l’explique pas complètement, mais le fait que ça se soit passé hors de France et que ça ne concerne que des enfants de militaires a clairement joué. Je l’ai appris récemment, dans le cadre de l’association que nous avons fondée (Les oubliés de Loyada, NDLR) : les papas militaires ont été recommandés de demander à leurs femmes de ne pas faire de vagues. Tout simplement. Il ne fallait pas en parler. On a tous essayé par la suite de refermer ce moment. Il ressort toujours, évidemment, mais reste circonscris entre nous, et atteint peu “l’extérieur”.

Quelles ont été vos démarches en termes de recherche ?

Fred Grivois (réalisateur) : J’ai commencé à travailler sur le sujet il y a dix ans, sur un premier projet compliqué qui n’a pas abouti. Je suis alors parti faire mon premier film (La Résistance de l’air, NDLR), avec toujours l’idée de raconter cette histoire. Le projet est resté en sommeil durant une dizaine d’années, j’ai fait beaucoup de recherches, j’ai rencontré les autres tireurs, ainsi que Jean-Michel et une autre otage. Et j’ai fini par ressortir le projet et le fruit de mes recherches il y a deux ans. Au-delà des rencontres et du rapport de gendarmerie, j’ai aussi pu me reposer sur les coupures de presse de l’époque comme Paris-Match, Le Nouveau Détective ou Minute. Dans Minute, il y avait un dossier très complet, teinté de racisme toutes les quatre phrases, mais très documenté. C’est par exemple le seul journal à avoir parlé de la présence d’un officier du KGB côté somalien, ce qui m’a ensuite été confirmé par les tireurs et notamment celui qui a tiré.

J’en garde un souvenir très précis, qui ressort 43 ans après.

Le film propose plusieurs points de vue : les tireurs, les otages, l’armée… Vous, comment avez-vous vécu l’événement de l’intérieur ?

Jean-Michel Dupont : J’en garde un souvenir très précis, qui ressort 43 ans après. Le temps de déroulement est évidemment différent entre la réalité et le film, qui s’intéresse surtout à la préparation du “tir simultané”, si je peux le résumer ainsi. Nous, nous avons vécu différentes phases : le passage du poste-frontière, le no man’s land, un déplacement du bus, un changement de gardiens une fois la nuit venue… Durant ces 36 heures, nous étions en attente. Je ne savais pas ce qu’il se passait. Je faisais à l’époque mon service militaire, je portais un uniforme, donc je savais que le premier à être tué, ce serait moi. Certains enfants me l’ont dit d’ailleurs : ils se baladaient dans le bus, en poussant les mitraillettes -ce qui est d’ailleurs incroyable à imaginer-, et venaient me voir en me demandant quand est-ce que j’allais être tué. C’était “normal” que je sois tué. Et j’ai d’ailleurs retrouvé cette idée dans la scène du gendarme qui se fait tuer dans le film : cela ne s’est pas passé, mais j’ai été touché en le voyant, car je m’y suis retrouvé en me disant que ç’aurait pu être moi. Les quatre premiers terroristes, le premier jour, avaient 17-19 ans. Le même âge que moi. Ils ont été chercher du thé et j’ai pris le thé avec eux. J’ai distribué des rations de combat pour manger, on a utilisé les couvertures pour monter des tentes… Quand l’assistante sociale est arrivée le soir, le ton a changé : elle savait ce qui se préparait, et de l’autre côté les quatre premiers terroristes ont été remplacés par des combattants. J’ai été attaché au volant à ce moment-là, et ce n’était plus du tout la même chose, plus de discussion et de partage du thé.

Fred Grivois (réalisateur) : Une question me vient. Tu pensais qu’il pouvait y avoir une intervention armée ?

Jean-Michel Dupont : Je savais qu’il n’y aurait pas de négociations. Si on passait en Somalie, je savais que j’y passais. L’autre hypothèse était que je sois gardé en otage sur une longue durée. C’était les deux hypothèses que j’avais en tête.

L’idée est toujours de chercher une vérité dans l’émotion

Le film prend certaines libertés avec les faits, ce qui a pu faire émerger de vives critiques chez les personnes qui connaissent bien le sujet. Pourquoi ce choix ?

Fred Grivois (réalisateur) : Contrairement à Jean-Luc Riva (auteur du livre Les enfants de Loyada, NDLR), je ne suis ni journaliste, ni documentariste. Je raconte une histoire, et je n’ai pas le temps ni le nombre de pages qui me permettent de raconter dans le détail. Je dois faire des choix, compresser, changer, faire de plusieurs protagonistes “redondants” un seul personnage… Je me suis notamment reposé sur un principe que je n’ai pas inventé. Mark Boal, scénariste de Zero Dark Thirty, a sous la main cinquante agents de la CIA, mais veut raconter l’histoire d’une seule : il met en avant cette femme, mais il lui attribue ce qu’on fait d’autres gens ; même chose avec le personnage de Jason Clarke, qui intègre une quarantaine d’agents différents. Dans mon film, ce que je savais de Jean-Michel a beaucoup été intégré au personnage d’Olga, par exemple. À chaque fois qu’on change quelque chose dans le scénario, on se demande qui on est en train de trahir, si ça en vaut la peine, où s’arrêter. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait à la légère. L’idée est toujours de chercher une vérité dans l’émotion, pas dans les faits ni dans le réalisme. Ça, c’est le travail des journalistes. Moi, j’essaye de toucher du doigt un ressenti. Et c’est à Jean-Michel ou aux autres otages de me dire si j’ai réussi.

Jean-Michel Dupont : La difficulté pour moi quand j’ai vu le film, c’était de me mettre dans une position de spectateur uniquement. Il y a évidemment des petits détails qui changent : les armes utilisées, une jeep qui essaye de me doubler alors qu’en réalité non… Cela fait partie de la dramaturgie du film. Mais globalement, on retrouve la tension que nous avons vécue : l’atmosphère tendue de la prise d’otages, et l’atmosphère très tendue et très violente de l’assaut. C’était même plus tendu dans le réel, avec l’odeur de poudre et les cris des enfants.

Fred Grivois (réalisateur) : J’ai essayé d’intégrer ces cris. J’ai fait revenir les enfants pour une demi-journée en studio pour les faire crier, afin d’intégrer cet élément au mixage son. Et en intégrant leurs hurlements, on s’aperçoit que c’est impossible, en fait. Pas parce que ça fait mal aux oreilles, mais parce que c’est trop tendu et trop déchirant. Trop difficile à supporter. On a donc été obligé d’atténuer cela. De la même façon, il y a toujours des éléments dont on sait qu’ils sont survenus, mais qui semblent impossibles pour les spectateurs. Les enfants qui poussent les armes ou qui jouent avec, j’avais prévu de le mettre mais la réaction des spectateurs, c’est qu’un enfant ne réagirait jamais ainsi. Alors que si. Même chose pour l’humour au sein des membres du GIGN : certains spectateurs m’ont dit que jamais des tireurs ne plaisanteraient ainsi en intervention. Or tous les tireurs m’ont confirmé que c’était le cas et que c’était nécessaire pour relâcher la pression.

Jean-Michel Dupont : Globalement, à part certains détails, le film retrace cette prise d’otages. Le livre de Jean-Luc Riva est beaucoup plus précis, bien sûr, mais le film peut justement donner envie de lire le livre pour en savoir plus. C’est comme ça que je le vois. Et puis ce film évoque un fait complètement endormi. Jean-Luc Riva l’a fait ressortir avec le livre, mais ça reste un peu confidentiel. Avec un film, qui sera après diffusé en télé, on met en avant ce qui nous est arrivé.

Justement, comme “Indigènes”, pensez-vous que ce film peut aider à changer les choses en terme de reconnaissance des victimes ?

Jean-Michel Dupont : On nous pose souvent la question sur ce que tout cela peut nous apporter. La reconnaissance, déjà. C’est en bonne voie suite à la sortie du livre, pour la reconnaissance des attentats et des victimes du terrorisme avant 1982 avec un décret qui sera prochainement présenté à l’Assemblée Nationale. Il y aura aussi une plaque commémorative aux Invalides et à l’Ambassade de France à Djibouti. Il faut aussi une reconnaissance du choc psychologique qui a touché ces jeunes, dont certains sont décédés depuis. Nous avons échangé avec la psychiatre Muriel Salmona : elle a étudié notamment les traumatismes des militaires américains après le Vietnam, et a découvert que 8% d’une population ayant subi un traumatisme développe des comportements à risque, des maladies, etc… Il y a un taux de mortalité plus élevé sur ces 8%. Nous avons repris la liste des enfants présents dans le bus, et on retrouve bien ces 8%.

Fred Grivois (réalisateur) : J’ai changé la fin du film après que l’association m’ait contacté. J’ai su pendant le montage qu’ils n’avaient jamais été reconnus comme victimes des attentats. Le film se terminait sur une note plus positive, et j’ai changé pour une note un peu plus dure. Après, Indigènes était un gros film. Ce serait formidable que notre film ait un tel impact, mais ce n’est pas la même distribution.

Quarante ans après, pour eux, l’opération est ratée

En parlant de la fin, vous auriez pu suggérer la mort d’un enfant, mais vous décidez de la montrer. C’est un grand tabou du cinéma, de montrer un enfant décédé. Comment prenez-vous cette décision ?

Jean-Michel Dupont : J’ai été surpris que tu montres le corps, oui. Je partais dans l’idée que pour que le film se termine sans mort chez les jeunes. Je suis d’autant plus marqué que la petite Nadine est restée constamment près de moi, même la nuit. Pendant l’assaut, j’ai essayé de la cacher sous le siège, et elle a malheureusement reçu une balle pendant la rafale. C’est un souvenir que j’ai en permanence.

Fred Grivois (réalisateur) : Je n’ai pas hésité une seule seconde, car ça me semblait important de le montrer. C’était l’un des points importants de l’histoire vraie, et je ne pouvais pas me permettre de le modifier. Par ailleurs, ça me semblait intéressant de montrer -alors qu’on les a félicités et décorés- que pour les tireurs c’est une opération ratée. Alors que d’un point de vue statistique et très froid, c’est une opération réussie. Mais quarante ans après, pour eux, l’opération est ratée : une opération réussie se termine avec 0% d’aléas. Il y avait quelque chose de fort dramatiquement à se dire que des gens qu’on qualifie de héros ne sont pas d’accord. J’ai donc pris la décision, parce qu’il y avait cette non-reconnaissance des victimes, de pousser ce parti pris. C’est pour cette raison qu’à la fin, les personnages ne sont pas contents. Avec cette ironie de se dire qu’un an plus tard, Djibouti devient indépendant. Il y a un sentiment de “tout ça pour ça”, comme c’est toujours le cas dans ces histoires-là.

Le film présente la concrétisation du premier “tir simultané” en opération du GIGN. Qu’est-ce que les tireurs vous ont raconté de ce moment, à quoi pense t-on au moment de presser la détente ?

Fred Grivois (réalisateur) : C’est un hasard total, mais j’ai fait deux films sur les tireurs d’élite. Sur le premier, je me suis entraîné avec un régiment déployé en Afghanistan. Et au moment du tir, j’ai compris qu’ils sont simplement dans la projection de la cible. A Djibouti, je crois que c’est la seule fois où le tir a été réussi sous cette forme en opération, sans “report de tir” ou “tir simultané à deux salves”. On parle de la naissance du GIGN : il y a une nouvelle menace et eux sont la nouvelle réponse. Après le drame de Munich, tous les pays occidentaux se sont dotés de groupes d’intervention de ce type.

Jean-Michel Dupont : C’était impressionnant à vivre. Je me souviens dans le bus, j’étais assoupi, j’entends un bruit sourd, les vitres ne sont pas explosées, on regarde le gardien et il a une balle entre les deux yeux alors que les autres sont éliminés et écroulés. Après c’est le grand cirque qui commence. C’était impressionnant.

Fred Grivois (réalisateur) : Sur L’Intervention, le code de tir n’est pas le vrai parce qu’il est gardé secret : les acteurs ont été entraînés par un ancien du GIGN, et ils ont réussi à le faire ! Avec des balles à blanc, certes, mais la prise que vous voyez à l’écran est un tir simultané réussi, sans effets spéciaux ni post-production. 

L’Intervention, en salles cette semaine

L'Intervention Bande-annonce VF

 

Les Bronzés font du ski : cannibalisme, scènes coupées, tournage piégé… 5 choses que vous ne saviez (peut être) pas

“Les Bronzés font du ski”, comédie culte de Patrice Leconte, avec toute la bande du Splendid, est diffusée ce soir sur TF1. Dans notre vidéo Fun Facts spéciale, son réalisateur revient sur des anecdotes méconnues et sur le succès de cette trilogie.

AlloCiné : A l’origine, vous ne vouliez pas faire de suite… 

Patrice Leconte, réalisateur : Quand on a fait Les Bronzés 1, on a dit ‘non, non, jamais il n’y aura un Bronzés 2’. Et quand on a fait le 2, on a juré qu’il n’y aurait jamais de 3. Donc quand on me pose la question : ‘y aura-t-il un 4 ?’, je suis incapable de répondre. 

Le premier est sorti et il a eu un succès agréable, et on s’est dit qu’on serait quand même con de ne pas faire un 2, surtout qu’après le soleil, on allait aller à la neige. C’était amusant à faire, à écrire, à inventer, donc on s’est dit ‘on va faire le 2’.  Mais on ne fera jamais le 3 ! (sourire)

Le Splendid dit qu’il ne voulait pas se lancer dans une série à la manière des Charlots…

C’était ça, le danger. On se sentait plus fort que ça, plus malin, plus intelligent, plus inventif. On se disait : on a fait Les Bronzés, ça a marché mais on a plein d’autres idées en tête. On ne va quand même pas commencer à faire Les Bronzés 1, 2… Le Fils des Bronzés, Le Retour des Bronzés… On ne voulait pas tomber dans cette espèce de travers de suite, de Fast and Furious n°12. Mais on aurait pu faire Fast and Furious fait du ski ! Ca aurait été pas mal ! (sourire)

Il y a eu ce projet des Bronzés à New York 

Il y a eu un projet aussi de Bronzés aux Etats-Unis…

En effet, après Les Bronzés 1 et après Les Bronzés font du ski, on s’était dit que dans le fond c’était agréable. Tous ces personnages, on les aime. Est-ce qu’on ne pourrait pas les emmener quelque part ? Il y a eu ce projet des Bronzés à New York, et là on entrait un peu dans le processus de suite. Je crois que Jugnot, Clavier, Lhermitte sont partis à New York pour aller respirer un peu l’air de la 5ème avenue et de Broadway, voir s’il y avait des trucs à faire. Il y a un bout de scénario qui a commencé à être écrit, puis ça s’est effiloché et ça n’a jamais eu lieu. Mais c’est peut être aussi bien d’ailleurs. Si on commence à rentrer dans ce processus de suite dans lequel on ne voulait pas tomber… Mais il y aurait eu des trucs à faire forcément. Mais ça ne s’est pas fait.

Il y a eu un projet d’un Astérix que devait tourner Gérard Jugnot avec un peu tout le Splendid

Les Bronzés 3, on l’a fait parce que depuis tant d’années, on a chacun mené nos vies séparément et on se disait que c’était quand même dommage qu’on ne se retrouve pas tous. Il y a eu un projet d’un Astérix que devait tourner Gérard Jugnot avec un peu tout le Splendid. C’était une occasion pour eux de se retrouver. Puis le film ne s’est pas fait. Et ils étaient déçus de ne pas se retrouver. C’est là qu’ils se sont dits, dans le fond, plus de 20 ans après, et si on se posait la question de ‘que sont-ils devenus ?’ C’est comme ça que le film est né, mais c’était au départ, vraiment, le plaisir d’être à nouveau ensemble. Sans doute avec moins d’insouciance qu’à l’époque des premiers Bronzés. Parce que là on risquait gros. Il y avait une telle attente sur Les Bronzés 3 qu’on ne pouvait pas faire un truc décevant ou qui ne marche pas. 

40 ans après, que vous évoque le succès non démenti des Bronzés n°1 ?

C’est un truc inouï quand même, cette aventure ! Jamais quand on a tourné Les Bronzés et Les Bronzés font du ski on ne pouvait s’attendre à ça. On ne savait pas qu’on était en train de faire des films inusables. C’est d’autant plus curieux que quand ces films sont sortis, ils ont eu un succès agréable mais ce n’était pas Star Wars ! Ca n’est qu’après, à force avec les passages et repassages et re-repassages à la télé, que les films sont devenus inusables, je n’ose pas dire éternels ! Ce qui est assez marrant, c’est qu’il y a des gamins qui aujourd’hui connaissent ces films par cœur, mais quand ces films sont sortis, même leurs parents ne se connaissaient pas. 

Ces films ont eu un succès agréable mais ce n’était pas Star Wars !  

Un autre truc marrant, c’est que ces films sont sur DVD, et on pourrait imaginer que parce les gens les connaissent par cœur, quand ça passe à la télé, ils ne regarderaient pas. Et puis, ils se trouvent que quand ça passe à la télé, ils les regardent. Pourquoi ils le regardent à la télé puisqu’ils l’ont chez eux ? En fait je crois qu’il y a une espèce de machin étrange que je comprends assez bien qui est une communion virtuelle. On se dit qu’on regarde Les Bronzés font du ski sur la 2 par exemple, et en même temps, il y a d’autres gens qui rigolent au même moment. Alors que quand on regarde un DVD, même si on est avec des copains, c’est forcément plus limité. Je pense qu’il y a quelque chose qui s’apparente à ça : « ça passe ce soir à la télé. Plein de gens vont regarder donc je regarde aussi ». 

On n’aimait pas le titre, on n’aimait pas l’affiche, on aimait rien… Comme quoi !  

J’aimerais à présent vous faire réagir à plusieurs choses, anecdotes, qui se disent au sujet du film. La première : le titre Les Bronzés ne faisait pas l’unanimité…

On n’aimait pas ce titre. Le titre de la pièce de théâtre (Amours, coquillages et crustacés) était difficile à mémoriser. Mais Les Bronzés, ça nous énervait beaucoup. On n’aimait pas le titre, on n’aimait pas l’affiche, on aimait rien… Comme quoi ! 

C’est le Splendid qui a fait front pour que vous réalisiez…

Au départ, le producteur Yves Rousset Rouard n’était pas sûr que ce soit une bonne idée de me confier le film parce que je n’avais fait qu’un film avant qui n’avait pas marché très fort. Donc il voulait bétonner l’affaire avec un réalisateur un peu confirmé qui rassurerait tout le monde. Mais au Splendid, ils ont tenu bon parce qu’on s’entendait bien. Ils avaient aimé mon premier film et ils s’étaient dit qu’avec moi ce serait bien, parce qu’ils disaient ‘on est six Bronzés, Patrice sera le 7ème et au moins, le film nous échappera pas et on le fera vraiment ensemble’. Je ne les remercierai jamais assez parce que d’une certaine manière, oui c’est vrai, ils m’ont imposé sur le film.

Je ne remercierai jamais assez le Splendid parce que d’une certaine manière, oui c’est vrai, ils m’ont imposé sur le film

Il aurait été question que Coluche essaye de réaliser le film…

Mon premier film qui s’appelait Les WC étaient fermés de l’intérieur, avec Jean Rochefort et Coluche. Coluche AURAIT dit au Splendid : Leconte, je le connais, il est naze, je vais faire le film plutôt moi. Au Splendid, ils se disaient que s’ils faisaient le film avec Coluche, il allait leur échapper, il allait les déposséder du film. Donc ils n’ont pas voulu. C’est bien, ce sont des gens tenaces, et je les remercie. 

La scène des algues a nécessité une logistique particulière…

Quand on a avait écrit la scène des algues, on retirait le maillot de Michel Blanc qui était obligé de se protéger avec des algues. On s’est rendu compte qu’en Côte d’Ivoire, là où on a tourné le film, il n’y a pas d’algues, mais pas du tout. Donc on a été obligé de faire venir de Bretagne ou d’un marchand d’huitre de Paris, je ne sais plus, dans une espèce d’emballage en polystyrène qui protège du froid et du chaud. Les algues sont arrivées mais on n’avait pas de quoi faire trois prises : on en n’avait pas une brouette,  juste un petit container ! Je disais à Michel Blanc : déconne pas, parce que si on n’a plus d’algues, on est foutus ! 

On ne peut pas s’en plaindre, il y avait une ambiance très potache sur le tournage 

Le Splendid était farceur sur le tournage…

On ne peut pas s’en plaindre, il y avait une ambiance très potache. Moi j’étais noué à l’intérieur car j’avais vraiment envie que le film soit réussi, mais il ne fallait pas que je montre que j’étais tendu comme une arbalète, donc j’étais assez rieur aussi.

Sur Les Bronzés, en Côte d’Ivoire, j’étais là l’après-midi  en train de réfléchir à des choses, me reposer, et je vois débouler dans le bar Michel Blanc, le T-Shirt arraché, ensanglanté, le nez ouvert, me disant : « Patrice, je reste pas une minute de plus, je prends mon billet d’avion, je rentre ce soir à Paris ! » Un, il est dans un état épouvantable de colère. Contre qui il en a ? Je n’ai rien compris.   Je me dis : si j’arrive à le calmer, ça va être bien, mais de toute façon, on ne peut pas le filmer car il a le nez explosé. Quel comédien ! Et puis, quand il a vu que j’étais tout blême, parce que je me disais que mon film était à l’eau, ils sont tous sortis de derrière les buissons et il a retiré son postiche de faux nez éclaté. Et moi, j’ai marché comme un bleu quoi !

Ce qui est drôle, c’est d’imaginer Michel Blanc en accord avec ses copains, qui dans la chambre du maquilleur se fait faire un faux nez, du sang… C’est Pim Pam Poum en fait !

 #Fun Facts – Les Bronzés 

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 Propos recueillis le 5 janvier 2018 à Paris à l’occasion d’une projection anniversaire des Bronzés au Grand Rex

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Le Domino de De Palma, avec l’une des stars de Game of Thrones, se dévoile en photos

Le long métrage “Domino”, réalisé par Brian De Palma, se dévoile en photos. Au casting, on retrouve notamment Nikolaj Coster-Waldau, l’une des stars de la série “Game of Thrones”.

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Le long métrage Domino, réalisé par Brian De Palma, se dévoile en photos, des clichés à découvrir dans notre diaporama ci-dessus. Au casting de ce thriller à la production difficile selon De Palma himself, on retrouve notamment Nikolaj Coster-Waldau, l’une des stars de Game of Thrones, mais également Christina Hendricks, Carice Van Houten et Guy Pearce.

Domino raconte l’histoire, alors que l’Europe est sous la menace de terroristes, de deux officiers de police qui traquent un tueur responsable de la mort d’un de leurs partenaires à Copenhague. Ce qu’ils ignorent, c’est que celui qu’ils poursuivent travaille pour le compte de la CIA. Le film sortira aux Etats-Unis le 31 mai prochain, en VOD. Aucune date n’a encore été communiquée en ce qui concerne l’hexagone.

La bande-annonce de la huitième et ultime saison de “Game of Thrones” :

Game of Thrones – saison 8 Bande-annonce VO

 

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Jean-Luc Godard inspiré par les gilets jaunes pour un nouveau film ?

Bientôt un film sur les gilets jaunes par Jean-Luc Godard ? Le cinéaste a confié à la Radio Télévision Suisse qu’il pourrait réaliser un long métrage “racontant l’état de ce pays, la France”.

Après J’veux du soleil de François Ruffin et Gilles Perret, vers un autre film inspiré de la crise des gilets jaunes ? Un nouveau projet pourrait voir le jour… signé Godard ! La Radio Télévision Suisse (RTS) a pu s’entretenir avec ce cinéaste rare en interview. A la question “Sur les gilets jaunes, vous feriez un film ?”, il détaille : “un film qui raconte l’état de ce pays, la France, ou certains aspects de ce pays.” Et d’ajouter : “L’autre jour, je voyais une petite fille qui marchait dans la rue en allant à l’école. Comme il y a des inscriptions sur tout, sur tous les T-Shirts aujourd’hui, c’était une toute petite fille, très jolie, il y avait marqué “panique”. Pourtant, elle allait à l’école d’un bon pas, comme ça.”

En attendant cet éventuel projet, Arte diffusera très bientôt le nouveau long métrage Jean-Luc Godard, inédit en salles, Le livre d’image. Après avoir été sélectionné en compétition à Cannes l’année dernière, et décroché une Palme spéciale, ce film sera diffusé le 24 avril dans le cadre d’une soirée spéciale Godard.

La bande-annonce du Livre d’image

Le Livre d'image Bande-annonce VO

 

Baku kerbs cause tyre damage in FP1

Grand Prix of Europe organisers are having to make adjustments to the kerbs in Baku after many tyres were damaged during FP1.

The first Friday practice session passed largely without incident in terms of tyres, with Daniel Ricciardo crashing at Turn 15 to bring out the red flag in the final half hour. However, analysis of the tyres during the session itself showed damage to 90% of the left rears on each car.

As a result, GP2 qualifying was suspended and eventually postponed by FIA race director Charlie Whiting who carried out a track inspection and has requested work be carried out on a number of kerbs around the circuit.

Pirelli as a normal practice inspects all tyres and reports any issues it finds to the FIA. The tyre manufacturer will have been concerned the cuts could lead to more serious failures, with cars reaching over 350kph on the long run from the exit of Turn 16 to the first corner of the 6.003km lap.

The second F1 practice session is due to take place from 1700-1830 local time (1400-1530 BST), with the GP2 qualifying session now set to run after the end of FP2. At present it is not clear if the rest of the day’s schedule will go ahead as planned.

REPORT: Hamilton fastest as Ricciardo crashes in Baku FP1

AS IT HAPPENED: Grand Prix of Europe FP1

Chris Medland’s 2016 Grand Prix of Europe preview

Technical analysis – Canada

Breakfast with … David Hobbs

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Susie Wolff defends Ecclestone over female driver comments

Susie Wolff has defended Bernie Ecclestone following comments he made regarding future female F1 drivers.

Speaking during the Advertising Week Europe conference, Ecclestone claimed women are “not physically” able to drive an F1 car fast and “would not be taken seriously” if handed a race seat.

Wolff – who recently was a Williams test driver before her retirement – has set up the Dare to be Different campaign in order to try and promote female talent in motorsport and says Ecclestone is a supporter of the initiative.

“After hearing Bernie’s comments in context & speaking to him today, it’s clear we both have the goal of getting a female driver to F1,” Wolff tweeted. “Through my years in motorsport, he was supportive of my mission to make it onto the starting grid in F1.

“Last week, he agreed to come onboard with @D2BDofficial & support the next generation of girls aiming for the top, on & off the track.

“For me, actions always speak louder than words. @D2BDofficial is about driving female talent & Bernie is with us.”

While the likes of Monisha Kaltenborn and Claire Williams currently hold high-profile roles in F1, it has been 40 years since a female driver started a grand prix.

Scene at the Chinese Grand Prix

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Chinese Grand Prix – Quotes of the week

F1i’s Driver rating – Shanghai

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