Les chiens de race border collie auraient une maîtrise remarquable du langage humain, selon une étude

Des chercheurs Hongrois ont analysé les capacités de plusieurs chiens et leur maîtrise du langage humain. Pendant deux ans, Claudia Fugazza de l’Université Eötvös Loránd de Budapest et son équipe, ont parcouru le monde pour trouver des animaux capables de reconnaître les noms de jouets. Une tâche difficile pour la plupart des chiens, rapporte Slate ce mercredi, d’après une information du Guardian.

Mais six d’entre eux, des border collies, ont retenu l’attention des chercheurs : Max, Gaia, Nalani, Squall, Whiskey et Rico. Ils ont réussi à retenir les noms de 28 jouets. Certains en ont même mémorisé plus de 100. Ces six chiens dotés d’une excellente mémoire ont ensuite participé à d’autres expériences, dans le cadre du Genius Dog Challenge, un événement diffusé en direct.

Un apprentissage similaire à celui de bébés de 18 mois

Grâce à ces tests, les scientifiques ont pu en apprendre davantage sur les mécanismes d’apprentissage des chiens. « Dans notre étude précédente, nous avons découvert qu’ils pouvaient apprendre un nouveau nom de jouet après l’avoir entendu seulement quatre fois. Mais, avec une exposition aussi courte, ils n’en ont pas formé un souvenir à long terme », explique Claudia Fugazza.

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Dans le cadre d’une nouvelle expérimentation, les propriétaires des chiens ont donc dû leur apprendre six, puis douze nouveaux noms de jouets en une semaine seulement. Pour les six borders collies, aucune difficulté. Leur taux d’apprentissage serait similaire à celui de certains bébés de 18 mois qui apprennent des nouveaux mots, selon Shany Dror, chercheuse et membre de l’équipe.

Si l’étude s’est intéressée aux border collies, les résultats obtenus ne veulent pas dire que tous les chiens de cette race sont aussi habiles. « Nous ne pouvons pas prétendre qu’il s’agit d’une capacité qui n’appartient qu’aux border collies, mais en effet, cela semble être plus fréquent chez [eux] », précise Claudia Fugazza. Avec le Genius Dog Challenge, d’autres chiens avec d’importantes capacités ont été repérés dont « un berger allemand, un pékinois, un mini berger australien et quelques chiens de races mixtes », détaille Shany Dror.

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Le film « Cruel Intentions » va être adapté en série

Ce classique de la fin des années 1990 va connaître un second souffle. Comme le rapporte Deadline, le film Cruel Intentions avec Sarah Michelle Gellar et Ryan Philippe va être adapté en série, développé par IMDb TV, le service de streaming premium gratuit d’Amazon.

Phoebe Fisher et Sara Goodman, déjà en charge du reboot de Souviens-toi l’été dernier, seront co-scénaristes, et Neal H. Moritz, qui a produit le film original en 1999, sera producteur exécutif de ce nouveau projet.

Un gros succès au box-office

Adaptée du film lui-même inspiré du roman Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, la série mettra de nouveau un duo impitoyable, des jumeaux qui feront tout pour préserver leurs pouvoirs et leurs réputations au cœur d’une prestigieuse université à Washington. Le nom des acteurs et actrices de cette nouvelle version n’est pas encore connu pour le moment, tout comme la date de diffusion de la série.

Comme le rapporte BFMTV, le film original des années 1990 avait été un vrai succès auprès des spectateurs, malgré de mauvaises critiques. Il avait rapporté plus de 76 millions de dollars au box-office, et remporté de nombreux prix aux MTV Movie Awards ou encore aux Teen Choice Awards.

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Assurance-chômage : La colère des demandeurs d’emploi face à « une réforme profondément injuste »

Ce vendredi, la réforme de l’assurance-chômage est entrée en action.Plusieurs centaines de milliers de demandeurs d’emploi vont voir leur indemnité réduite de près d’un cinquième en moyenne.Face à une réforme jugée violente et injuste, la colère gronde.

Ce vendredi, la réforme de l’assurance chômage est entrée en vigueur. En raison du changement du mode de calcul de l’indemnisation, de nombreux futurs chômeurs vont voir leur indemnité baisser. Jusqu’à présent, le salaire journalier de référence (SJR) était obtenu en divisant les salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois par le nombre de jours travaillés. Avec la réforme, une partie des jours non travaillés au cours des 24 derniers mois seront comptabilisés dans le SJR.

Selon une estimation rendue publique en avril par l’Unédic, jusqu’à 1,15 million de demandeurs d’emploi vont voir leur allocation diminuer de 17 % en moyenne. Dans le même temps, la durée théorique d’indemnisation sera plus longue, passant de onze à quatorze mois en moyenne. Les syndicats dénoncent un faux avantage, puisque peu de chômeurs iraient au bout de leur indemnisation totale, retrouvant un emploi avant. L’Unédic estime donc qu’« environ 63 % des allocataires qui seront impactés par la réforme au cours de la première année bénéficieront d’une indemnisation totale inférieure tandis que 23 % percevront une indemnisation au total supérieure ».

« On ne peut plus vivre entre deux contrats »

Cette réforme ne s’applique pas rétroactivement, à savoir pour les personnes touchant actuellement une allocation ou ayant fini leur contrat avant le 30 septembre. Pour les futurs chômeurs par contre, au désespoir s’ajoute la colère. Le CDD de Grégoire* se termine le vendredi 8 octobre et, en tant que journaliste enchaînant des périodes d’emploi et des périodes sans activité, il fait partie des travailleurs qui seront les plus impactés par cette réforme : son allocation-chômage va être diminuée de presque la moitié, et s’établira désormais à moins de 700 euros. « C’est une réforme profondément injuste et cruelle. J’ai cotisé des années durant, et ne me dites pas qu’on a prélevé autant de mon salaire pour me payer ensuite si peu quand je suis au chômage. » Dans une profession extrêmement précaire, a fortiori depuis la crise du coronavirus, il dénonce : « On ne peut plus vivre entre deux contrats. Cette réforme empire massivement la précarité. Personne n’aime être au chômage ou ne pas travailler pendant des mois mais au moins, avant, on pouvait survivre. »

En conséquence de cette baisse massive de revenus, Grégoire, 32 ans, va retourner vivre chez ses parents, à Bordeaux. « Cela me rend moins mobile, notamment pour la recherche d’emploi sur Paris, qui concentre la majorité des boulots de journalisme. Cette réforme renforce la difficulté de reprendre un emploi : moins on a d’argent, moins on est efficace pour saisir des offres. »

La jeunesse en première ligne des victimes de la réforme

Autre situation et une presque décennie d’écart, Simon*, 23 ans, fait également partie des populations les plus touchées par la réforme : les jeunes qui débutent sur le marché de l’emploi. A la fin de ses études, cet été, il a réussi à décrocher un premier CDD de quatre mois, qui se terminera fin octobre. Suffisant, avant la réforme, pour toucher une allocation-chômage pendant quatre mois. Avec les nouvelles règles, le jeune montpelliérain n’est plus éligible, puisqu’il faut travailler au minimum six mois entiers en deux ans pour toucher une indemnité. Selon l’Unédic, 190.000 personnes n’ouvriront pas de droits dans les 12 prochains mois alors qu’elles auraient pu cotiser sans la réforme. 285.000 autres personnes verront leur ouverture de droits retardée, de cinq mois en moyenne, avec cette réforme. Dans ce total de 475.000 personnes, 160.000 ont moins de 26 ans, une catégorie « surreprésentée ».

Un changement qui indigne Simon : « Le gouvernement sait très bien la difficulté du marché de travail pour les jeunes et comment le coronavirus a rendu la jeunesse encore plus précaire. Comment une réforme qui nous affaiblit encore plus, nous qui avons perdu nos plus belles années et fait la queue pour des aides alimentaires, peut-elle passer en ce moment ? »

Une violence « économique, morale et symbolique »

Pour Hadrien Clouet, sociologue de l’emploi et du chômage, « cette réforme est une violence économique, mais aussi morale et symbolique. On rend les chômeurs responsables de la situation de la mauvaise situation de l’emploi en France, et on les pénalise eux au lieu de s’attaquer aux employeurs et aux entreprises. » Pour rappel, on estime à 300.000 le nombre de contrats non pourvus en France pour 2,4 millions demandeurs d’emploi.

Le sociologue poursuit : « On déséquilibre entre plus le rapport de force entre les chômeurs et les entreprises, déjà largement avantagées. L’argumentaire du gouvernement est que cette réforme lutte contre les contrats courts. Mais au contraire, les précarisés par la réforme ne pourront plus négocier et les employeurs pourront proposer des contrats encore pires qu’avant. Il y a une énorme violence dans cette asymétrie. »

« La tranquillité, ce n’est définitivement pas pour demain »

Psychologue, Sophie*, 47 ans, va perdre environ 100 euros par mois à la suite de la réforme. « Cela peut sembler pas grand-chose, mais quand on est précaire, chaque euro a une importance, alors en perdre une centaine… », souffle-t-elle. Elle a longtemps espéré que la réforme, contestée par l’ensemble des syndicats et suspendue à deux reprises par le Conseil d’Etat, soit encore reportée. Son passage en force fin septembre la mine de désespoir : « A deux mois de Noël, et après deux années privées de plaisir par le coronavirus, on subit la pire réforme contre les précaires. La tranquillité, ce n’est définitivement pas pour demain. »

Cette mère de deux enfants comptait sur les vacances scolaires de la Toussaint pour partir quelques jours oublier les difficultés des derniers mois. Un projet rendu impossible à la suite de la baisse à venir de son indemnité. Et tout ceux qui seraient tentés de penser qu’une personne ne travaillant pas n’a pas à partir en vacances, « qu’ils aillent bien se faire voir », conclut-elle. La colère n’a pas fini de gronder.

* Les prénoms ont été modifiés.

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Gare aux escrocs se faisant passer pour l’ACPR, le gendarme du secteur bancaire

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), gendarme du secteur bancaire, a alerté vendredi le public sur des « agissements d’escrocs qui contactent par courriel des particuliers ou des entreprises » en utilisant son nom pour exiger le règlement de cotisations.

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« Des messages frauduleux à en-tête de l’ACPR sont actuellement envoyés indiquant à leurs destinataires qu’ils vont recevoir un appel de contribution au fonds de garantie des dépôts et de résolution et qu’il conviendra qu’ils suivent scrupuleusement les instructions pour en assurer le règlement », a mis en garde l’Autorité dans un communiqué de presse.

De « faux courriels » probablement envoyés « à grande échelle »

L’ACPR, organe de la Banque de France chargé de la surveillance de l’activité des banques et des assurances, assure qu’elle n’est pas à l’origine de ces messages et appelle « le public à la plus grande vigilance ».

« Nous n’avons pas d’informations précises à ce jour sur le nombre de personnes touchées par ces faux courriels », dont les premiers ont été réceptionnés vendredi, a indiqué l’Autorité. « Néanmoins, nous supposons qu’il s’agit d’un envoi réalisé à grande échelle. » Seuls les établissements de crédit sont soumis « à l’obligation de payer des contributions au mécanisme de garantie des dépôts », rappelle l’ACPR. Les particuliers ou les entreprises commerciales hors établissement ne sont pas concernés par cette obligation.

Le gendarme des banques et assurances prend cette problématique « très au sérieux », « il ne s’agit pas de la première fois que l’ACPR est victime d’une usurpation de son identité. »

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« Thierry Mugler-Couturissime » : Une exposition en mode spectaculaire aux Musée des Arts décoratifs

Du 30 septembre au 24 avril 2022, le Musée des Arts Décoratifs de Paris présente l’exposition « Thierry Mugler-Couturissime ».La rétrospective met en lumière la folle créativité du couturier mais aussi son sens du spectacle, dans tous les sens du terme.

Votre vie manque de paillettes ? Un petit tour au Musée des Arts Décoratifs à Paris pourrait vous apporter une bonne dose de strass et de folie. Jusqu’au 24 avril, l’établissement propose de (re) découvrir le pays imaginaire de Thierry Mugler. Un monde aussi beau que mystérieux, extravagant, kitsch parfois, et peuplé de femmes à écailles et à plumes, de silhouettes carrossées, d’armures robotiques ou de parures fétichistes.

S’il y a un mot pertinent pour décrire cette rétrospective intitulée Thierry Mugler-Couturissime, c’est bien « spectaculaire ». Un terme défini ainsi par Le Larousse : « Qui frappe la vue, provoque l’étonnement par quelque aspect exceptionnel. » A peine entame-t-on le parcours, pensé comme les différents actes d’un opéra, qu’on en prend plein les yeux. Des créatures hybrides accueillent le visiteur aux sons de piaillements d’oiseaux. Dans la première pièce trône l’impressionnante et élégante Chimère et sa robe fourreau faite d’écailles peintes à la main et d’une traîne de crins de cheval. A ses côtés se dressent d’autres tenues conçues à la fin des années 1990 et inspirées du monde animal et des insectes : ici des robes ornées de majestueuses ailes de papillons, là des tailleurs d’où s’échappent des pattes reptiliennes brodées de cristaux.

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Chaque pièce met en lumière une thématique différente, collection aquatique, faille spatio-temporelle robotique, trip de carrosseries automobiles… Le dédale de galeries montre la richesse et les multiples inspirations de l’univers Mugler. Ses créations sont à la frontière de la haute couture et du costume. Si la maîtrise des coupes et le travail d’orfèvre qu’ont nécessité certaines pièces sautent forcément aux yeux, l’expo sublime surtout la capacité de chacune de ces silhouettes à donner vie à un personnage et à un récit. « Thierry Mugler est un inventeur virtuose de formes, narrateur d’histoires fantastiques, baignées de visions futuristes et de connaissances artistiques profondes, où se mêlent le constructivisme russe et le Hollywood des années 1940 », explique ainsi Olivier Gabet, le directeur du musée, dans le catalogue de l’exposition. Le styliste a le sens du spectacle, dans tous les sens du terme.

Le « défilé-spectacle » et le clip-défilé

Créateur de sa propre maison de couture jusqu’en 2002, Manfred T. Mugler tel qu’il se nomme depuis, a aussi été danseur classique professionnel au ballet de l’Opéra national du Rhin dans les années 1960, photographe de mode, réalisateur de courts-métrages et de clips, ou encore metteur en scène. D’autres vies, d’autres passions qu’il a entremêlé tout au long de sa carrière, lui permettant de repousser sans cesse les limites de la mode. En 1984, s’inspirant d’Issey Miyake, il organise le premier « défilé-spectacle » en Occident et bouscule les codes classiques de la présentation de vêtements. Plus de 6.000 spectateurs ont assisté à cet « opéra-mode » au Zénith de Paris où ont défilé 60 mannequins présentant plus de 350 tenues. « Irréductible à aucun autre modèle, Thierry Mugler offre un spectacle, mêlant toutes les sensations, l’image de silhouettes inoubliables, la musique, la mise en scène, une chorégraphie singulière », souligne Olivier Gabet.

Il fut également l’un des premiers à convier des guests sur ses podiums. Diana Ross, Sharon Stone ou encore Tippi Hedren sont venues porter ses tenues et enflammer ses shows. Il a aussi réussi le pari de télétransporter le monde des catwalks sur la scène musicale. En 1992, il a réalisé le célèbre clip Too Funky de George Michael, filmant un défilé et ses coulisses avec pour protagonistes les stars de l’époque comme Linda Evangelista, Estelle Lefébure ou Tyra Banks, mais aussi les actrices Rossy de Palma et Julie Newmar ou la mannequin trans Connie Girl. L’exposition dédie toute une salle à cette vidéo et aux tenues délirantes portées par les actrices et conçues par Mugler, à l’image du bustier-guidon de moto arboré par Emma Balfour.

De David Bowie à Lady Macbeth

Thierry Mugler-Couturissime met aussi l’accent sur les nombreuses collaborations du créateur avec le monde des arts. Loin de se cantonner au seul monde de la mode et de la haute couture, il a collaboré très tôt avec des artistes et fait vivre ses créations à travers leurs œuvres. En 1979 David Bowie a fait sensation avec l’une de ses robes sirène rose à paillettes dans le clip Boys Keep Swinging. En 1989, c’est Mylène Farmer qui apparaissait toute de Mugler vêtue pour la première tournée de sa carrière. Plus récemment, le créateur a conçu tous les costumes de scènes de Beyoncé pour sa tournée I Am… en 2009.

Sa créativité imprègne aussi l’univers du théâtre pour lequel il a signé les costumes de plusieurs spectacles. Une salle de l’exposition est ainsi dédiée à ses créations majestueuses pour La Tragédie de Macbeth de Shakespeare produite à la Comédie-Française en 1985. Les costumes font ici face à une œuvre numérique du concepteur et réalisateur québécois Michel Lemieux, qui projette Lady Macbeth et sa robe-cage au milieu de la pièce, offrant au visiteur une scène fantasmagorique. Spectaculaire !

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France 2 : « J'ai envie de délocaliser régulièrement le "13 heures" », annonce Julian Bugier

Julian Bugier est le présentateur titulaire du 13 heures de France 2 depuis le 4 janvier.Si le 13 heures de TF1 présenté par Marie-Sophie Lacarrau fait la course en tête avec 1,9 millions de téléspectateurs de plus, l’audience du JT de la deuxième chaîne est en progression.« Réussir à installer un rendez-vous en si peu de temps, même s’il faut toujours rester modeste, c’est que le pari est déjà en partie gagné », avance Julian Bugier à 20 Minutes.

Lorsqu’on le rencontre dans son bureau au siège de France Télévisions, Julian Bugier nous accueille au bord de l’extinction de voix, ce dont il s’excuse. Le lendemain, aphone, il ne sera pas en mesure de prendre l’antenne. Mais ce jeudi là, il nous accueille avec le sourire. A la tête du 13 heures de France 2 en tant que présentateur officiel depuis janvier, il a de quoi être satisfait. En septembre, la part d’audience de son journal télévisé a atteint 21,8 % pour 2,45 millions de téléspectateurs et téléspectatrices en moyenne. Soit deux points de plus par rapport à septembre 2020. Bien sûr, le 13 heures de TF1 fait mieux, avec environ 1,9 million de fidèles supplémentaires, mais la dynamique est bonne. Le journaliste de la deuxième chaîne a réalisé en septembre ses meilleures semaines d’audience depuis le début de l’année. Il assure ne pas se focaliser sur le JT de Marie-Sophie Lacarrau, dit rester « sur son couloir » et se concentrer sur ses projets. Ces prochains mois, il délocalisera régulièrement son plateau en France et présentera une émission en prime time pour mettre en valeur les initiatives des Français et Françaises.

Vous êtes titulaire du « 13 heures » depuis neuf mois. Quel premier bilan en tirez-vous ?

Le bilan est super positif. Les retours du public sont bons et je m’éclate. J’avais sous estimé le plaisir que je prendrais à faire ce journal, à construire une relation avec les téléspectateurs. C’est vraiment un gros kif. Une équipe soudée est arrivée avec moi à la tête du 13 heures, elle donne une énergie nouvelle. On a clarifié la ligne éditoriale, installé des rubriques… Réussir à installer un rendez-vous en si peu de temps, même s’il faut toujours rester modeste, c’est que le pari est déjà en partie gagné. On a des audiences encourageantes puisqu’on a resserré l’écart avec le principal concurrent, même s’il reste important.

Comment expliquez-vous cette progression des audiences ?

Le marché a été chamboulé. L’offre de 13 heures a été perturbée, il est assez rare que, dans le même temps, les incarnations des deux journaux concurrents changent. Jean-Pierre Pernaut, un monument de la télévision, est parti. Les téléspectateurs passent d’une chaîne à l’autre, cherchent, regardent les propositions des uns et des autres. Un nouvel équilibre est en train de se créer. Après deux années assez bousculées avec le Covid-19 et une consommation de télévision un peu différente, on a quasiment un retour à la normale depuis la rentrée. On est donc d’autant plus satisfaits de ces bonnes performances parce que cela veut dire que la tendance sera a priori pérenne.

Est-ce que ce resserrement avec le « 13 heures » de TF1…

Il faut rester modeste. Et puis ce n’est pas la finalité non plus. Quand on est dans le service public, on est là pour être écouté par le plus grand nombre. Cela fait même partie de notre cahier des charges : faire une télévision informative, populaire. La finalité est de délivrer une information juste avec une ligne éditoriale qui nous singularise, positionnée sur l’info et ensuite le magazine et non l’inverse.

Ce duel avec TF1 est donc plutôt, une marotte de journaliste médias ?

Il y a une concurrence historique. C’est normal. La télévision est très fragmentée aujourd’hui, il y a une concurrence très forte avec les chaînes infos, la multiplication des supports sur les réseaux sociaux…

Lorsque vous avez pris vos fonctions, Marie-Sophie Lacarrau et vous insistiez sur le fait que vous n’étiez pas rivaux. Vous vous étiez envoyé des SMS pour vous encourager. Vous continuez à échanger ?

On ne s’est pas fait de petits textos depuis la rentrée, mais on le fera volontiers. Je répète ce que j’ai toujours dit : Marie-Sophie Lacarrau est une super fille, brillante, qui a toujours été une bonne camarade ici en interne, ce qui n’est pas toujours le cas. Elle est sincère et j’aime bien ça moi, les gens qui ne trichent pas. On s’entend très bien. Elle a changé de maison, je le regrette parce qu’on prenait plaisir à travailler ensemble, par exemple sur le 14-Juillet. Mais il n’y a pas de rivalité.

Vous scrutez un peu son journal ?

Pas vraiment. Je ne veux pas que cela nous influence. Donc je reste sur mon couloir, avec la curiosité qui est la nôtre. J’y mets aussi de l’humeur, un journal ça s’incarne. Il faut y mettre de soi, être soi-même et le plus spontané possible. C’est un truc que j’ai appris à faire depuis que je suis au 13 heures.

D’où le « miam miam, la galette » ? Cette phrase vous poursuit un peu, c’est une malédiction ou au contraire, un atout ?

(Il rit) Au contraire, c’est marrant. Je m’amuse à le refaire en le déclinant. Cela fait sourire ceux qui ont repéré le gimmick. Il faut s’amuser de tout ça. Un journal, c’est comme la vie, il peut y avoir des accidents, des bêtises, des bugs, du naturel… Il faut que ça vive. J’aime beaucoup les échanges, c’est pour cela qu’on a créé ce club du 13 heures avec des chroniqueurs réguliers venant incarner leur matière. C’est quelque chose à laquelle je crois. J’ai grandi avec une télévision incarnée par des spécialistes, c’était la valeur ajoutée du service public. Cela ajoute de la convivialité. Aujourd’hui, on peut jouer sur ce ressort-là pour raconter l’info dans un 13 heures.

Y a-t-il moins de pression au « 13 heures » ? Faire « des coups » semble moins un passage obligé, contrairement au « 20 heures »…

La pression est d’être sur l’info et de ne pas se rater. Il faut aussi sentir l’humeur de la société. En ce moment, vous voyez la problématique autour de l’inflation des tarifs de l’énergie. Cela touche tout le monde. On se souvient que le prix du carburant a été le point de départ de la crise des « gilets jaunes ». C’est une information qu’il faut traiter avec une mise en perspective. Comme le journal de la mi-journée a vocation à être plus proche du territoire et en prise directe avec le public, il faut que ça ressorte. C’est là-dessus qu’il ne faut pas se louper. On ne doit pas donner le sentiment d’être déconnecté des réalités. Pour renforcer ces liens avec le public, j’ai envie de délocaliser régulièrement le journal.

C’est-à-dire ?

On va lancer une grande opération cette saison avec plusieurs délocalisations. La première est prévue mi-octobre. C’est une prise de risque pour nous, mais j’ai envie de le prendre. Ce sera une manière de traiter de la campagne présidentielle à l’aune des préoccupations des Français, sans attendre que les propositions viennent d’en haut. On va aller à la rencontre des Français, si possible une fois par mois. On sera en plateau au milieu des gens et on racontera les préoccupations nationales par le prisme local, celui de la région dans laquelle on se trouvera. Par exemple, il n’est pas impossible qu’on se dirige pour la première en Seine-Maritime. Ce département coche beaucoup de problématiques que l’on retrouve au niveau national : une baisse des revenus moyens des foyers de classe moyenne, le coût de l’énergie, les problématiques autour du pouvoir d’achat… J’ai envie d’un journal qui bouge, qui est capable de sortir, de se décloisonner, qui est en mouvement.

Aborder la campagne par le biais local, c’est donc l’aspiration du « 13 heures ». Cette semaine, vous n’avez pas évoqué les résultats de la primaire écologiste, ce n’est pas un sujet « 13 heures » ?

Si, c’est un sujet « 13 heures », d’autant qu’on a fait le portrait de Sandrine Rousseau avant que tout le monde en parle… Simplement, on veut aussi pouvoir faire émerger des problématiques locales et des initiatives. J’en ai un peu plein le dos de cette approche systématiquement décliniste de la France. Bien sûr qu’il y a des problèmes – et on en parle – mais il faut aussi montrer ce qui va bien parce qu’il y a plein de gens qui se bougent et font des choses formidables. C’est la raison pour laquelle cela fait plusieurs années je bosse sur un projet qui va voir le jour prochainement.

Cela ressemblera à quoi ?

Le dispositif est encore en calage. Ce sera un prime de deux heures qui arrivera à l’antenne normalement dans la première quinzaine de novembre. Cette grande émission reprendra l’un des marqueurs forts du 13 heures : « Une idée pour la France », qui met en avant des initiatives locales ou plus nationales mais qui émanent des citoyens. L’idée est de montrer que des choses incroyables se passent en France avec des gens qui font des trucs formidables. Donnons-leur une vitrine médiatique pour que leurs idées puissent être exposées et, pourquoi pas, reprises par les politiques.

Click Here: shopskmCette proximité, c’est la clé, selon vous, pour remédier à la défiance d’une partie du public envers les médias ?

C’est un contrat de confiance qu’on a avec les gens. Mais je m’inscris un peu en faux sur la défiance. Comme souvent, le peuple français est assez paradoxal : il y a une défiance vis-à-vis des politiques, des journalistes, envers tout ce qui incarne la chose publique et, dans le même temps, on a vu pendant la crise sanitaire que les médias mainstream ont eu un regain d’audience incroyable car le public avait besoin d’informations justes et précises. Il y avait un besoin de se retourner vers ceux qui incarnent quand même, encore, et heureusement, une information rigoureuse.

On s’attend à une campagne présidentielle très crispée. Est-ce que les polémiques quotidiennes, les petites phrases, sont des choses avec lesquelles vous voulez prendre de la distance, ou est-ce que cela fait partie des sujets à traiter ?

La boussole, c’est le fait politique. La victoire de Yannick Jadot [à la primaire écologiste], c’est un fait politique. La montée dans les sondages d’Eric Zemmour, est-ce que c’est un fait politique ? Aujourd’hui, il n’est pas candidat à la présidentielle. Une journaliste disait : « Quand il y a plus de caméras que de manifestants, qui crée l’événement ? » Quand Zemmour sera candidat, ça deviendra un fait politique. Dans notre ligne éditoriale, on aura toujours en ligne de mire « Les faits, rien que les faits ».

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« Je n’ai jamais vu d’argent caché dans la bibliothèque… » La veuve de Pablo Escobar se confie dans un livre

Pablo Escobar était un narcotrafiquant colombien qui a fait fortune dans les années 1980 en inondant les Etats-Unis de cocaïne. Il a été tué en décembre 1993.Jusqu’à sa mort, il a partagé sa vie avec Maria-Isabel Santos-Escobar.Elle raconte dans un livre les années passées à ses côtés.

Pour les policiers et criminels du monde entier, Pablo Escobar est une légende, un mythe. Dans les années 1980, ce baron de la drogue colombien a fait fortune en inondant les Etats-Unis de cocaïne. Mais pour Maria-Isabel Santos Escobar, il était un mari, un père pour Juan et Manuela.

Dix-huit ans après la mort du narcotrafiquant, elle a décidé de prendre la plume pour raconter les vingt ans passés à ses côtés. Un homme, assure-t-elle, qui n’est pas celui décrit dans les films ou les séries. De passage à Paris pour la promotion de La vie secrète de Pablo Escobar*, elle s’est confiée à 20 Minutes.

Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ? Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre la plume 18 ans après la mort de votre mari ?

Cela fait 25 ans que j’ai envie d’écrire ce livre ! J’avais perdu de la force, je n’avais plus de voix, je ne voulais pas me sentir exclue de la société. J’avais besoin d’évacuer tout ce que j’avais vécu de lourd.

Commençons par le début. Quand et comment avez-vous rencontré Pablo Escobar ?

Je l’ai rencontrée à 12 ans, dans le quartier. C’était en 1972. Il y avait des bandes de garçons qui jouaient au foot dans la rue et il en faisait partie. Il avait une Vespa et il invitait les filles à faire un tour dessus. Il avait un certain succès. Mes parents ne voulaient pas que je fréquente cet homme de 23 ans. En 1973, il m’a offert un disque d’un chanteur espagnol. Et c’est là où j’ai commencé à sortir avec lui.

Par la suite, il est devenu l’un des plus importants narcotrafiquants au monde, un homme violent. Et vous ne vous êtes jamais rendu compte de rien ?

J’ai été mère à 16 ans. Pablo n’avait pas d’argent et pendant nos six premières années ensemble, on a vécu chez une belle-sœur. Il a commencé ensuite à prospérer, il passait pour un éleveur de bétails. Tout allait bien. Nous, les Colombiens, on n’avait pas accès à l’actualité, on ne se demandait pas d’où venait l’argent. Pablo avait une très bonne image. Quand il ramenait de l’argent, il me disait qu’il avait fait des affaires, ça n’allait pas au-delà de ça. Je m’en contentais. Mais je n’ai jamais vu de l’argent caché dans la bibliothèque, comme dans les séries de télévision.

Mais vous avez bien fini par découvrir que vous aviez une relation particulière…

Au début je n’ai rien vu car son nom était accepté socialement, et il avait des relations avec des politiques. On ne voit pas s’il y a un côté criminel. Lorsque Pablo a commencé à s’intéresser à la politique, le ministre de la Justice de l’époque lui a posé des questions sur l’argent qui servait à financer des campagnes. Il a répondu qu’il ne comprenait pas, que son argent n’était pas sale, qu’il n’était qu’un entrepreneur.

Et il ne vous a jamais dit d’où venait tout cet argent ?

Non non… Dans la société colombienne, les femmes sont à la maison, s’occupent de l’intendance, des courses, des enfants. Mais on ne participe pas à la gestion de l’entreprise. Les hommes en Colombie sont assez distants de leurs épouses.

Visiblement, vous ne le connaissiez pas si bien que ça…

J’étais triste de ne pas avoir une relation profonde avec mon époux, mais les amis qu’on avait, fonctionnaient pareil, il faisait sa vie et je faisais la mienne. Ça me pesait mais je ne pouvais rien faire. En définitive, on n’existait pas pour lui. Depuis sa mort, je réalise une enquête pour mon deuxième livre, sur les différents types de violence faites aux femmes.

Avez-vous été naïve ?

Oui, à 100 %. Je n’ai pas cerné la gravité de la situation, mais par manque d’informations.

Vous avez été obligé de fuir après la mort du ministre de la Justice colombien en janvier 1994 qui avait été tué. Durant dix ans, vous vous êtes cachés. Vous souvenez-vous du dernier coup de téléphone de Pablo Escobar ?

Pablo m’appelait souvent. Le dernier a eu lieu trois minutes avant qu’on annonce sa mort, en décembre. Je lui avais passé mon fils Sébastien qui lui avait demandé quand il reviendrait. Il lui a juste dit que tout allait bien se passer. Mon fils a écrit un livre qui parle de ça. Pablo a toujours dit qu’il ne se laisserait pas tuer, qu’il préférait se suicider s’ils l’attrapaient.

Quand il est mort, le gouvernement de Bogota nous a proposé de venir sur sa tombe. Mon fils ne voulait pas car il craignait qu’on se fasse tuer. Mais deux jours après, je me suis dit qu’il fallait qu’on y aille quand même. Une escorte militaire nous a accompagnés au cimetière où se trouvaient des milliers de personnes.

Son secret, c’était son empathie, la sincérité qu’il avait pour les classes sociales les plus humbles du pays. Il estimait que Medellín [où était basé son cartel] pouvait être un lieu pour que tout le monde puisse s’éduquer et se développer par le travail. Je ne sais pas s’il était conscient que ce qu’il faisait était mal, mais c’est vrai qu’il voulait faire de Medellín un lieu de prospérité.

Aujourd’hui, quels sentiments avez-vous pour lui ?

J’ai des sentiments contrastés. Il y avait deux Pablo. L’un était l’unique amour de ma vie, le seul homme que j’ai connu. L’autre était violent. Mais il ne l’a jamais été à la maison, je ne peux pas lui faire ce reproche. Tout ça me donne de l’inspiration car beaucoup d’hommes sont comme ça, la nouvelle génération a pris conscience qu’il ne fallait pas s’accoutumer à la violence. Mon projet, c’est de faire des conférences et créer une fondation pour que les femmes puissent se réinventer, car des violences contre les femmes, il y en a partout dans le monde.

*« La vie secrète de Pablo Escobar »*, de Maria-Isabel Santos-Escobar, éditions Albin Michel, 364 pages, 19,90 euros.

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Top 14 : « On a le potentiel pour être champion », François Trinh-Duc croit au Brennus avec l’UBB

L’Union Bordeaux-Bègles, deuxième du Top 14, reçoit ce samedi (15 heures) Montpellier lors de la 6e journée.Arrivé cet été en Gironde pour retrouver son meilleur ami Louis Picamoles et boucler la boucle ensemble, François Trinh-Duc est persuadé que l’UBB a le potentiel pour gagner le Brennus cette saison.S’il est aujourd’hui dans la transmission de son expérience auprès de Matthieu Jalibert, il ne se voit pas continuer dans le rugby pro après la fin de sa carrière.

Ce sont loin d’être les premiers venus du haut de leurs 34 et 35 ans. Ils en ont vu (beaucoup) d’autres dans leur riche carrière. Pourtant, cela risque tout de même de leur faire tout drôle samedi (15 heures) de se retrouver sous le même maillot, celui de l’Union Bordeaux-Bègles, face à leur club de cœur, Montpellier, lors de la 6e journée de Top 14. Pour François Trinh-Duc et Louis Picamoles, ça ne sera jamais un match comme les autres. Mais peut-être le dernier…

En effet, les copains de toujours ont prévu de raccrocher les crampons en fin de saison. Ensemble donc, et à l’UBB. Le troisième ligne, arrivé en cours de saison dernière, a été rejoint par son ami demi d’ouverture cet été. Un François Trinh-Duc venu apporter toute son expérience à cette équipe bordelaise mais aussi à un certain Matthieu Jalibert, l’un de ses successeurs avec le XV de France, comme il le confie à 20 Minutes.

Comment se passent pour vous ces premières semaines en Gironde ?

Très bien. J’ai été bien intégré, bien accueilli par tout le monde. C’est aussi une région où il fait bon y vivre. Toute la petite famille s’y sent très bien. Sur le terrain, j’ai trouvé rapidement mes marques sur un projet de jeu assez ambitieux et c’est avec plaisir que je m’entraîne tous les jours ici.

C’est ce à quoi vous vous attendiez ?

Oui c’est exactement ce que j’imaginais. Sur les dernières années, l’UBB a fait de très belles saisons et pour l’instant, on est plutôt bien partis (deuxième du Top 14 après cinq matchs) même si on a laissé quelques points en route (défaite à Biarritz et nul à Castres). L’objectif, c’est bien sûr de jouer la qualification et puis après les phases finales, c’est toujours très ouvert.

Pour l’instant, à titre personnel, vous ne jouez pas beaucoup (une seule titularisation)…

Je sais pourquoi je suis venu ici (être la doublure de Matthieu Jalibert) alors même si parfois, c’est un peu dur car on est tous des compétiteurs, il n’y a pas de frustration. Peut-être qu’aujourd’hui, je ne joue que les fins de match mais elles sont tellement devenues importantes et stratégiques de nos jours, avec des points à aller chercher que ça me va aussi. Et puis quand Matthieu partira en équipe de France, il faudra que je réponde présent. L’objectif, c’est aussi de bien se préparer pour ce moment.

Ce match contre Montpellier, ça reste particulier pour vous ?

Déjà, ça a pas mal changé depuis mon départ (2016), après ça reste mon club de cœur. Il y a encore des joueurs en face que je connais bien et depuis longtemps : Fulgence Ouedraogo, Geoffrey Doumayrou ou Kylian Galtier. Forcément, ça fait toujours un peu bizarre de jouer contre eux mais moins que l’année suivante où j’ai quitté le club.

Et Louis Picamoles sera à vos côtés cette fois-ci ?

On s’était toujours dit qu’on finirait ensemble notre carrière. Au départ, c’était plutôt sur un projet à l’étranger et puis finalement, l’opportunité s’est présentée avec Bordeaux. On est très heureux de se retrouver et surtout de rejouer ensemble sur un terrain.

Pour revenir à l’UBB, quelle est votre relation avec Christophe Urios ?

Cela a été aussi une des raisons de ma venue, je voulais travailler avec Christophe (Urios). Pour moi, c’est l’un des seuls vrais managers que j’ai connu dans le rugby. Il manage et il a ses adjoints qui parlent plus de rugby, qui prépare les entraînements. Lui, il est avant tout là pour encadrer, pour que tout le monde reste dans le cadre, pour faire des rendez-vous individuels sur l’état d’esprit, la vision, les objectifs… Il est ultra-pointilleux là-dessus et c’est un vrai plus ! Cela permet de savoir où on en est, savoir où on va et pourquoi on fait les choses. C’est très très important.

Pensez-vous que cette équipe peut gagner le Bouclier de Brennus dès cette saison ?

Je pense qu’on a le potentiel pour être champion. On n’est peut-être pas l’équipe la plus armée en termes de joueurs mais sur l’état d’esprit, sur la volonté de jouer et surtout de jouer ensemble, on est très solides. Si on continue à grandir, à bosser ensemble car c’est notre vraie force, on a de belles choses à accomplir. On a aussi des joueurs talentueux, des joueurs costauds, des joueurs d’expérience… C’est un très bon mix pour aller chercher un truc au bout. Mais tout ça, il faut le montrer sur le terrain et chaque week-end.

C’est bien votre dernière saison ?

Pour l’instant oui, puisque je n’ai signé qu’un an. Je me consacre à 300 % à cette saison, elle va être très longue comme d’habitude. J’aime beaucoup ce rôle que j’ai avec Matthieu (Jalibert) où je suis sur de la transmission. On prépare les matchs ensemble. C’est important pour moi de transmettre parce que quand j’ai commencé, j’ai été très bien épaulé par des anciens et ça m’a permis de gagner du temps.

Comment voyez-vous votre après-carrière ?

Même si je suis beaucoup dans la transmission aujourd’hui comme je viens de le dire, j’ai plutôt envie de quitter le monde du rugby professionnel. Je veux faire une parenthèse dans un premier temps. Je suis plutôt dans l’optique d’aller donner un coup de main aux écoles de rugby amateurs à côté de chez moi à Montpellier. Je ne veux pas forcément rester dans le rugby pro.

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Basket : Légende espagnole, l’immense Pau Gasol raccroche à 41 ans

Au revoir. Leader de la génération dorée espagnole aux côtés de son frère Marc, de Juan Carlos Navarro ou encore de Rudy Fernandez, Pau Gasol a annoncé ce mardi qu’il arrêtait sa carrière, à 41 ans. « Je suis ici pour vous communiquer que je vais prendre ma retraite du basket professionnel. C’est une décision difficile, après tant d’années, comme vous pouvez l’imaginer. Mais c’est une décision réfléchie », a-t-il expliqué lors d’une cérémonie d’adieux organisée au théâtre du Liceu à Barcelone, entouré de sa famille et de ses proches.

« Il faut savoir tourner la page. Je voulais finir en jouant et en profitant, et pas en béquilles et entre plusieurs opérations », a confié Gasol, victime d’une sérieuse fracture d’un pied en 2019 qui avait failli mettre un terme à sa carrière. L’aîné des frères Gasol a notamment mené l’Espagne vers un sacre mondial, deux médailles d’argent olympiques, trois titres européens, et a effectué un parcours remarquable dans le championnat NBA, qu’il a remporté deux fois (2009, 2010) avec les Los Angeles Lakers de Kobe Bryant.​

L’hommage à Kobe

« Un mot pour mon ami Kobe Bryant… J’aurais beaucoup aimé qu’il soit là avec nous. La vie est parfois très injuste. Je pense à lui, à sa fille. Il m’a appris à être un meilleur joueur, un meilleur leader. Je l’ai toujours considéré comme un grand frère. Donc merci Kobe », a glissé Gasol au sujet de son grand ami, décédé dans un accident d’hélicoptère en janvier 2020.

Le géant catalan (2,16 m) est l’un des plus grands basketteurs européens de l’histoire, aux côtés de légendes comme Dirk Nowitzki, Drazen Petrovic, Toni Kukoc ou son meilleur ennemi français Tony Parker.

Pau Gasol a presque tout gagné : en Espagne sous les couleurs du FC Barcelone, puis en NBA, et même sur le plan international, où il a bousculé avec sa sélection les invincibles Américains lors des Jeux olympiques de 2008 à Pékin et de 2012 à Londres… sans jamais réussir à glaner l’or. Sa dernière tentative, cet été à Tokyo, s’est soldée par un échec, l’Espagne ayant été éliminée en quarts par les Etats-Unis (95-81).

Il ne veut pas devenir entraîneur

C’est pour décrocher un sacre en Euroligue, le seul titre de club qui manque à son palmarès, que Pau Gasol était revenu au FC Barcelone, dans son club de cœur, en 2021, après avoir écumé sans succès plusieurs équipes NBA, dont celles de San Antonio et Milwaukee. Mais, avec le retour d’un Gasol sur le déclin, le Barça n’a pas réussi à remporter la compétition reine du basket européen.

Au sujet de son avenir, le légendaire Catalan a nié ce mardi vouloir devenir entraîneur : « Consultant, ou dirigeant… On verra. J’ai déjà commencé à parler avec plusieurs équipes NBA. »

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« Capitaine Marleau »  : Corinne Masiero reprend du service le 22 octobre sur France 2

La gendarmette préférée des Français reprend du service ! Corinne Masiero, l’inénarrable interprète du capitaine Marleau, fait son retour sur France 2 le vendredi 22 octobre à 21h05 pour un épisode inédit, intitulé « Deux vies ».

Corinne Masiero sera entourée de nombreux guests : Gustave Kervern, Mylène Demongeot, Pascal Légitimus ou encore Frédérique Bel.

Une enquête sur une défunte qui a mené « Deux vies »

Dans cet épisode inédit mis en scène par Josée Dayan, la gendarmette à la chapka mène l’enquête sur le meurtre de Laetitia, retrouvée morte au cœur d’une forêt, sans témoin ni mobile apparent. La capitaine découvre que cette Laetitia se nomme en fait Pauline, et que son mari et sa fille pensaient qu’elle était morte depuis 10 ans. Elle comprendra qu’un homme détient les clefs du mystère entourant la double vie de la défunte, Christophe (Gustave Kervern), agriculteur de son état et nouveau compagnon de Laetitia.

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