Ayem Nour et son compagnon Vincent Miclet : leur château est en vente pour 26 millions d’euros

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Ayem Nour ne retournera plus dans son paradis de Fleurac, en Dordogne. La starlette de Secret Story et son compagnon, jeunes parents, vendent une de leur somptueuse maison.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis sa participation à Secret Story. Ayem navigue désormais dans un autre univers puisqu’elle vit avec l’homme d’affaires Vincent Miclet, avec qui elle a eu une petit Ayvin, un mix de leurs deux prénoms.

Le couple, qui s’était séparé en novembre 2016 avant de se donner une deuxième chance, vend une de ses propriétés : un château en Dordogne situé sur un terrain de 18 hectares, selon Sud Ouest, que Vincent Miclet avait acquis en 2009 mis en vente pour 26 millions d’euros.

Toujours selon le journal, la propriété offrirait un accès à une piscine de 35 mètres de long, d’un espace dédié au bowling et même une boîte de nuit pour faire la fête avec des amis. Sans oublier qu’on peut aussi y garer son hélicoptère, au cas ou l’on voudrait voir les tourelles d’en haut…

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Beaune 2014 : Walter Hill et Paul Haggis honorés par le Festival du film policier

L’édition 2014 du festival policier de Beaune rendra hommage au cinéaste Walter Hill et au scénariste Paul Haggis. Laurent Cantet sera également honoré puisqu’il se verra remettre le prix Claude Chabrol, récompensant son long métrage “Foxfire, confessions d’un gang de filles.”

© D.R.

Pour sa 6ème édition, le festival policier de Beaune a décidé de rendre hommage à Walter Hill et Paul Haggis, lauréat de deux Oscars pour Collision (meilleur scénario original, Meilleur film). Ce dernier profitera en outre de l’occasion pour dispenser une leçon de cinéma sur le métier de scénariste aux festivaliers.

 

Le cinéaste français Laurent Cantet sera quant à lui honoré du prix Claude Chabrol 2014, récompensant son long métrage tourné en anglais Foxfire, confessions d’un gang de filles.

 

L’édition 2014 (du 2 au 6 avril prochain) sera présidée par Cédric Klapisch et s’ouvrira avec le film de Claude Lelouch, Salaud, on t’aime.

 

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Tina Kunakey : elle ignorait tout de son compagnon Vincent Cassel lors de sa rencontre

Lorsque le top et le comédien se sont rencontrés, la jeune femme de 19 ans ne savait rien de lui. Elle se confie sur sa rencontre avec lui, à l’édition italienne de Vanity Fair.

Souvenez-vous, du beau couple glamour que formaient Tina Kunakey et Vincent Cassel au défilé Victoria Secret. La jeune femme et l’acteur de Tale of Tales filent le parfait amour. Un amour très complice, dont Tina parle sans complexe dans les pages de l’édition italienne de Vanity Fair.

La jeune femme, qui explique avoir quitté sa famille « à 15 ans pour vivre une histoire avec un footballeur à Madrid » avant de se lancer dans le mannequinat à Londres, est revenue sur sa rencontre avec l’acteur. Elle explique ainsi qu’à l’époque, ne savait rien de lui et n’avait aucune conscience de sa célébrité. Elle a découvert sa profession après une soirée où tous les regards se tournaient vers lui. La première fois que nous sommes sortis ensemble, j’étais très étonnée de voir que les gens le reconnaissaient. J’ai blagué avec lui en lui disant, « Eh mais tu es plus célèbre que Rihanna ?! » Il n’arrête pas de me la ressortir ! ” Aujourd’hui, ils ont trouvé un équilibre dans leur couple. Ils se soutiennent l’un comme l’autre dans leurs projets. L’un devant la caméra, l’autre sur les podiums.

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Patéma et le monde inversé : 5 premières minutes du film ! [EXCLU]

Découvrez en exclusivité les 5 premières minutes de “Patéma et le monde inversé”, présenté l’été dernier au Festival du film d’animation d’Annecy et ces jours-ci au Festival du Film Asiatique de Deauville. La sortie en salles est fixée au 12 mars prochain.

Après Upside Down de Juan Solanas, voici une nouvelle histoire de deux mondes inversés ignorant tout l’un de l’autre… mais cette fois-ci en animation sous la direction du réalisateur Yasuhiro Yoshiura à l’origine de la série Time of Eve.

 

Les 5 premières minutes du film que nous diffusons en exclusivité donnent le ton d’une aventure très science-fiction suivant les pas de la jeune Patéma, 14 ans, adolescente espiègle du monde souterrain, qui va par hasard rencontrer Age, lycéen mélancolique du monde d’en haut.

 

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La vie secrète de François Hollande à l’Elysée

S’il ne souhaitait pas vivre à l’Elysée au départ, François Hollande a fini par s’habituer à la vie au Château.

François Hollande n’en voulait pas de cette vie au Château. Il avait juré dès son élection qu’il n’habiterait pas le palais présidentiel. La vie et ses méandres, sa rupture avec Valérie Trierweiler et son emploi du temps chronophage en ont décidé autrement. Le Président se repose et travaille au cœur du cœur de la République. On découvre un peu de sa vie à l’Elysée dans le livre de la journaliste Vanessa Schneider et du photographe Jean-Claude Coutausse L’énigmatique monsieur Hollande. Dans les coulisses de l’Elysée (Stock), paru en 2016.

Du bureau du chef de l’Etat aux sous-sols et cuisines du Château, du cinéma privé aux appartements protégés, « un endroit aux antipodes de la vie politique moderne », comme en témoigne la journaliste du Monde. « Un palais de réception hors du temps, insiste-t-elle, inadapté à la vie de bureau, où le décorum et le protocole écrasent tout. » Un espace singulier, qui ne semble toutefois pas impressionner un François Hollande qui apparaît ici détaché du faste imposé. Il mène au 55 rue du Faubourg-SaintHonoré une vie presque « normale » rythmée par les réunions – y compris le samedi – où il accepte le tutoiement de ses collaborateurs. Le chef de l’Elysée, Guillaume Gomez, témoigne de son mode de vie « normal » dans ce livre, lui qui a connu trois Présidents : avec François Hollande, « c’est simple, il aime tout, il n’a pas de lubies ». Son menu fétiche avec son Premier ministre, Manuel Valls, lors de leur déjeuner hebdomadaire du lundi n’était-il pas une salade césar suivie d’une côte de bœuf accompagnée de petits légumes ?

Comme le raconte Vanessa Schneider, le personnel du Château – 840 personnes –, tenu à un devoir de confidentialité, est avare de révélations. Elle a pu glaner des bribes d’informations sur les mœurs et habitudes des précédents occupants des lieux. Certains ont décrit les époux Chirac faisant chambre à part et se sont souvenus des emportements de Nicolas Sarkozy lorsque le service n’était pas assez rapide. Pas de traces en revanche de la première dame de l’ombre, Julie Gayet, dans le repaire étatique du Président. Il cultive la discrétion sur sa vie privée et n’a pas de photos de ses enfants dans son bureau. Rares sont les conseillers qui ont croisé la comédienne. Elle ne se rend à l’Elysée qu’à l’heure où les bureaux se vident et les lumières s’éteignent. » Lorsqu’il reçoit des invités pour des projections dans la salle de cinéma du palais – moquette moutarde des années soixante-dix et fauteuils en plastique moulé –, François Hollande ne déteste pas leur faire découvrir la partie privée du rez-de-chaussée… qu’il n’habite pas.

Dans L’énigmatique monsieur Hollande…, on le voit jouer les guides : « Je fais la Journée du patrimoine », plaisante-t-il en ouvrant la porte du salon sans fenêtres décoré par Pierre Paulin sous Pompidou. Ambiance James Bond. Puis, il dévoile une autre pièce aux dorures plus attendues : « C’est là que Napoléon a signé sa lettre d’abdication en 1815. Elle figure encore sur le bureau. C’est là aussi, sur ce sofa, que Félix Faure a rendu son dernier souffle. Cette pièce est maudite », ose-t-il en tournant les talons. L’homme n’a en tous cas pas décidé de prolonger son séjour dans ce Château auquel il a toutefois fini par s’habituer.

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VIDEO – Pour ses 9 ans de mariage, Beyoncé poste une vidéo craquante de Blue Ivy embrassant son ventre rond

Beyoncé a décidé de se remémorer les moments les plus importants de sa vie. Enceinte de jumeaux, Queen B a posté une vidéo dans laquelle on voit des séquences de son mariage, sa bague de mariage ainsi que son ventre rond.

Enceinte de jumeaux, Beyoncé est une femme comblée. Son bonheur, la chanteuse a décidé de le partager avec sa communauté en postant quelques uns des moments les plis forts de sa vie. Cela, au travers d’une vidéo sur laquelle on peut redécouvrir quelques extraits de son mariage avec Jay-Z, de l’ouverture du coffret de sa bague, ou encore un tendre moment, au cours duquel le père accueille la petite Blue Ivy à l’hôpital, alors qu’elle vient de respirer pour la première fois. C’était en 2012 à New York.

Quelques secondes plus tard, les internautes découvrent la Beyoncé d’aujourd’hui. La superstar à la tête d’un empire s’apprête à écrire un nouveau chapitre de sa vie de femme en donnant la vie à des jumeaux, comme elle l’a récemment annoncé sur Instagram. Et le temps d’un instant, c’est la petite Blue Ivy qui colle ses lèvres maquillées sur le ventre de sa mère pour embrasser ses futurs frères et sœurs.

Eh oui, il n’y a pas que les chansons de la Queen B et de son album Lemonade, qui émeuvent la toile ; ses photos sont tout aussi touchantes pour ses followers. Qui ne rêverait pas d’une telle attention pour célébrer son 9 ème anniversaire de mariage ? Voilà qui nous rend encore plus impatients. D’autant plus que, selon une source, le couple aurait cassé sa tirelire pour aménager la nouvelle chambre…

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Qui était Alain Resnais ? 10 minutes pour le (re)découvrir !

Il est mort le 1er mars dernier à l’âge de 91 ans, laissant derrière lui un film, “Aimer boire et chanter” en salles cette semaine et surtout une œuvre originale, immense, inégalable. Vous connaissez peu Alain Resnais et souhaiteriez y remédier ? Ce petit focus est fait pour vous !

Alain Resnais ©Corbis


Il a eu une carrière avant son premier long métrage

Il en a réalisé dix-neuf, de Hiroshima, mon amour à Aimer, boire et chanter : des drames amoureux ou de guerre, de la comédie chantée et populaire, de la science-fiction et même du documentaire. Mais avant ses longs, saviez-vous qu’Alain Resnais avait réalisé des chefs-d’œuvre du court métrage ?

 

Diplômé de l’EDHEC (actuelle FEMIS), il a commencé comme monteur notamment pour Agnès Varda avant de mettre son talent au service de ses propres films. Sa capacité à trancher dans le vif donnera naissance à des œuvres courtes incisives, très engagées, souvent censurées.

 

A savoir

 

Guernica (1949) et Les Statues meurent aussi (1953, censuré jusqu’en 1964) sont deux courts métrages d’Alain Resnais qui utilisent l’art comme matériau premier (le tableau de Picasso / les statues africaines) dans le but de dénoncer avec férocité (l’armée franquiste bombardant les civils / la colonisation).

 

A voir à tout prix

Nuit et Brouillard (1955).

A la demande du comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, Alain Resnais se rend sur les lieux où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont perdu la vie, afin de retracer leur lent calvaire. En résulte l’un des films-référence sur la déportation, mêlant archives en noir et blanc et images en couleur sur une musique légère de Hanns Eisler qui contraste avec l’horreur de ce qu’elle dénonce. Boycotté à Cannes sous prétexte de la réconciliation franco-allemande, le film eut également affaire à la censure nationale parce que l’on apercevait des uniformes français parmi les agents de la déportation. Resnais dut masquer les preuves de cette terrible complicité.

 

 

“Nuit et brouillard” : son court métrage coup de poing

 

Il n’appartient pas à la Nouvelle Vague

Parce que ses chefs d’œuvre ont été mis en scène au même moment que ceux de Jean-Luc Godard et François Truffaut, on a assimilé Resnais à la Nouvelle Vague. Disons qu’il faisait plutôt partie, pour des raisons artistiques et politiques, de la frange dite la Rive Gauche (avec Chris Marker, Agnès Varda et Jacques Demy) tandis que la bande des Cahiers représentait celle de la Rive Droite.

 

Ces derniers étaient avant tout écrivains et donc auteurs. Resnais lui, était surtout un monteur. Plus engagé, plus expérimentateur, il a toujours confié ses scénarii à plus passionné que lui. Cela n’a pas empêché les jeunes Turcs d’admirer son œuvre et de le fréquenter.

A savoir

 

Plus que la Nouvelle Vague, c’est le Nouveau Roman qui emblématise les débuts de Resnais. L’ année dernière à Marienbad, œuvre expérimentale et surréaliste qui a divisé la critique, est le fruit de sa collaboration avec Alain Robbe-Grillet, l’un des chefs de file du célèbre courant littéraire.

A voir à tout prix

Hiroshima, mon amour (1959)

Resnais a déjà 37 ans lorsqu’il réalise son premier long métrage, sorti quelques semaines après Les quatre cents coups de Truffaut. Sur un scénario de l’écrivaine Marguerite Duras (autre figure du Nouveau Roman), ce drame amoureux est une véritable déflagration dans le cinéma français par l’audace de son sujet (les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale évoqués à travers une histoire d’amour) mais surtout par la modernité de la narration qui repose davantage sur le flux de conscience de ses héros :  mélange du passé et du présent, du réel et de l’imaginaire, bande-son et voix-off obsédantes, ruptures narratives …

“Hiroshima, mon amour” : sa révolution

Son cinéma est exigeant mais accessible

Après mai 1968, Resnais poursuit sa réflexion sur la mémoire, le temps, l’imaginaire mais en s’éloignant de la question politique (Muriel ou le temps d’un retour, La Guerre est finie) et donc… en se rapprochant peu à peu du public. Il révèle alors son sens de l’expérimentation et son intérêt pour la culture populaire, qu’il revisite.

 

A savoir

 

Resnais est un éclectique comme le prouvent :

– Son incursion dans la science-fiction avec Je t’aime, je t’aime, l’histoire d’un homme qui après une tentative de suicide, voyage dans le passé pour retrouver l’amour de sa femme défunte.

– Son film comportemental et scientifique Mon Oncle d’Amérique, qui malgré son exigence exprime son désir de vulgarisation et le réconcilie avec Cannes où il est primé en 1980.

 

Resnais est aussi proche de son public comme le révèlent :

– Sa revisite du théâtre de boulevard avec Mélo, un psychodrame bourgeois dans lequel il relève le défi de mettre en image “le pouvoir des mots”.

– Son incursion moderne dans l’opérette avec Pas sur la bouche qui dépoussière en musique un genre ringard, avec sensualité et humour.

 

 

A voir à tout prix

On connaît la chanson

Son plus grand succès public. Scénarisée par Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, cette comédie met en scène une pléiade d’acteurs drôles et talentueux, névrosés et amoureux, ayant la particularité de chanter ce qu’ils disent. S’introduisent dans leur quotidien des tirades sur l’air de chansons françaises populaires telles que Paroles paroles, J’aime les filles ou Résiste. Pétillant et édifiant !

 

 

 

“On connaît la chanson” : son plus grand succès

Découvrez les autres bandes-annonces décalées d’Alain Resnais

Il a tourné avec tous les acteurs populaires français

Ou presque ! Emmanuelle Riva, Delphine Seyrig, Yves Montand, Gérard Depardieu, Claude Rich, Jean Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Lambert Wilson (4 fois), Audrey Tautou, Isabelle Nanty, Sandrine Kiberlain… Ils sont nombreux à s’être illustrés sous l’œil expert d’Alain Resnais. A partir des années 80, le cinéaste fera plus régulièrement appel à un trio d’acteurs fidèles : Pierre Arditi, Sabine Azéma et André Dussollier, auxquels il offrira des rôles subtils et variés, souvent récompensés par la profession.

A savoir

Dussollier a tourné huit fois avec Alain Resnais, Arditi neuf et Azéma dix. Fanny Ardant a fait partie elle aussi le temps de trois films de la bande. Après La vie est un roman, Resnais a exploité le talent dramatique de l’actrice à la voix sensuelle, dans L’amour à mort et Mélo.

 

Sabine Azéma a été le grand amour et la muse attitrée d’Alain Resnais. Mariée au cinéaste depuis 1998, elle a, sous sa direction, exploité toutes les facettes de son talent, jouant tour à tour les tragiques (Mélo) et les amusantes (On connaît la chanson), les vertueuses vicieuses (Coeurs) et les extravagantes (Aimer, boire et chanter), toujours mutine et charmante.

©Corbis


 

A voir à tout prix

 

Smoking/No Smoking, césar du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario, du meilleur décor ET du meilleur acteur en 1993. Dans ce dyptique, Azéma et Arditi interprètent à eux seuls onze existences différentes de mêmes personnages, dans des décors en carton-pâte. Une expérimentation unique et osée et une partition à variations inespérée, pour les deux comédiens virtuoses de Resnais.

 

 

 

“Smoking / No Smoking” : son amour du jeu d’acteur

Il nous a livré une oeuvre sombre et rigolote

Il aimait, il chantait et… il tournait ! Bourreau de travail, Resnais a souvent confié son désintérêt pour la retraite. Débordante de vie, son oeuvre ne s’est pourtant jamais départie d’un questionnement approfondi sur la mort. Les plans de flocons de neige sur écran noir dans L’amour à mort, l’invitation à une veillée funèbre dans Vous n’avez encore rien vu et le malade absent dans Aimer, boire et chanter esquissent entre autres son obsession sérieuse mais de plus en plus tournée en dérision.

A savoir

Débordant de vie jusqu’au bout, Resnais était néanmoins assisté d’un réalisateur de secours sur ces derniers films pour des questions d’assurances (Cédric Klapisch pour Pas sur la bouche, Denis Podalydès pour Cœurs et Vous n’avez encore rien vu). Quelques temps avant sa mort, il travaillait sur un nouveau film : Arrivée et départ, “un suspens drôle et tragique” (dixit son producteur Jean-Louis Livi) avec des flash back en BD, qu’il pensait offrir à Azéma (toujours), Caroline Sihol et François Damiens. Pour plus d’informations, voir notre article.

©Corbis

A voir à tout prix

 

Comme Vous n’avez encore rien vu, Aimer, boire et chanter s’organise autour d’un absent qui passionne les héros. Ici, il rythme l’intrigue sans jamais apparaître à l’écran. Au centre des conflits et des sentiments, ce futur mourrant attise les convoitises féminines, déclenchant autour de lui le vaudeville. On ne peut s’empêcher de voir dans ce film posthume toute la mise en scène de Resnais, du théâtre filmé dans des décors dessinés au burlesque teinté de tragédie, le tout avec une ironie existentielle remarquable et un final… troublant.

 

“Aimer, boire et chanter” : son tout dernier film aujourd’hui en salles

Laetitia Ratane

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VIDEO – Sylvie Tellier, échaudée par son divorce, hésite à se marier à nouveau

Sylvie Tellier est une femme comblée, notamment par le couple qu’elle forme depuis 2013 avec Laurent, son compagnon. Ce dernier qui rêve de lui passer officiellement la bague au doigt sauf que sa belle n’en manifeste pas, pour l’instant, le désir.

Répondre à l’invitation de Thierry Ardisson, on le sait, c’est prendre le risque de devoir répondre à la question qui fâche. Et Sylvie Tellier, présente samedi soir sur le plateau de Salut les Terriens !, n’y a pas échappé. Evoquant la vie conjugale de la directrice générale de la société Miss France, « l’homme en noir » lui a alors demandé avec sa façon si singulière de rentrer directement au cœur des sujets : « Vous êtes d’accord pour vous marier ? Pas trop… ça le fait chier Laurent car lui il voudrait se marier et vous, vous ne le voulez pas. »

Aussi les joues quelque peu rougies par la gêne, Miss France 2002 a rétorqué : « Quand on a la chance de vivre avec un romantique il ne faut pas le contrarier. » Mais la meilleure réponse reste indéniablement le large et franc sourire que Sylvie Tellier a offert tout au long de ces quelques secondes durant lesquelles elle aura évoqué son compagnon Laurent.

Ce dernier avec lequel, la « nounou » d’Alicia Aylies, n’envisage pas, pour le moment, d’avoir un autre enfant : « Pour l’instant ça va être un peu compliqué, j’en ai déjà deux. » Car oui l’ancienne candidate de Danse avec les stars a déjà donné deux fois la vie ; d’abord à Oscar, le 17 janvier 2010, fruit de sa relation avec Camille Le Maux, puis le 24 mars 2014, à Margaux, la petite fille qu’elle a eue avec le mystérieux Laurent. Ce dernier qui doit composer avec l’appréhension de Sylvie Tellier sur le sujet. Car rappelons-le, la jolie blonde est issue d’une famille de parents divorcés et a elle-même vécu en 2012, une douloureuse séparation avec Camille Le Maux, qui à ce jour, reste le seul et unique homme à lui avoir passé l’anneau.

Crédits photos : Non renseigné

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Cannes 2014 – Queer Palm : “Pride était le film idéal pour notre prix”

Un an après “L’Inconnu du lac”, la Queer Palm a été décernée à “Pride”. Franck Finance-Madureira, fondateur de ce prix LGBT, Queer et décalé du Festival de Cannes, explique ce choix, et évoque les futurs axes de développement de la Queer Palm.

Le jury a décidé de primer cette année le film “Pride”. Etait-ce un choix unanime ? Y a-t-il eu beaucoup de débats ?

Franck Finance-Madureira, fondateur de la Queer Palm : Bruce LaBruce, le président cette année, et le jury ont tenu à parler de tous les films. C’est une démarche que j’aime beaucoup parce que c’était extrêmement intéressant d’échanger sur chacun des films. Comme on avait une sélection très large cette année, il y a vraiment eu une discussion super agréable pour essayer de saisir le côté « queer » de certains films.

Quelque part, on savait tous qu’on avait envie de faire un geste politique, un geste fort, et tout le monde savait que le dernier film qu’on avait vu, Pride, était le film idéal pour notre prix.

Le jury a également tenu à citer deux films, Party Girl et Bande de filles, qui leur ont beaucoup plu. Ils ont vraiment voulu mettre ces deux films en avant.

Qu’est-ce qui a plu au jury dans “Pride” ? C’est un film plutôt léger, même s’il a un vrai fond social…

C’est vraiment une comédie sociale à l’anglaise comme on les aime, avec un ton, une belle écriture. Ils ont beaucoup apprécié l’écriture des personnages ; ils sont construits, pas caricaturaux. Et ça permettait de recentrer la question « queer » au sein de la question sociale, de montrer à quel point il y a des luttes communes. Le film montre que la question de la militance « queer » est complètement intégrée dans la question de la militance sociale.

Diriez-vous que 2014 était une bonne édition ? Il y avait des films très différents des uns des autres…

C’était très varié, en effet. Par exemple, par rapport à un film comme “Party Girl”, nous avons beaucoup eu la question : pourquoi c’est dans la Queer Palm ? Or, les seuls qui ne se sont pas posés la question, et pour qui c’est une évidence, ce sont les trois réalisateurs ! Ce film montre un parcours de vie : on a une femme qui travaille la nuit, qui est complètement en marge. C’est vraiment un parcours queer, décalé. C’est une femme forte qui assume sa vie, qui assume ses choix, qui sont des choix radicaux.

La sélection était vaste. Pourtant, certains films qui auraient pu y être ne figuraient pas dans la liste des prétendants…

On a ajouté deux films au cours du festival : Foxcatcher et Incompresa. “Foxcatcher” est un film très « crypto-gay ». Sils Maria aurait pu être intéressant également. Le jury a aussi comme rôle de signaler quand un film n’est pas dans sélection et pourrait y être. Dans ce cas, on se débrouille pour aller le voir.

2013 était une année assez spéciale avec “L’Inconnu du lac” et “La vie d’Adèle”…

Cette année, on a eu beaucoup de films « queer », mais on en a eu moins vraiment centrés sur la question homosexuelle, qui est, pour rappel, seulement une part du thème queer. Mais c’était une belle sélection. Et pour moi, Mommy est un chef d’œuvre.

Y a-t-il eu des nouveautés dans l’organisation de la Queer Palm cette année ?

Nous avons posé les premiers jalons d’une journée qu’on voudrait organiser à partir de l’année prochaine, qui serait une sorte de Marché du film queer. Pour en parler, nous avons réuni une soixantaine de personnes, distributeurs, producteurs, pour essayer de construire ensemble cette journée au mieux. Le réseau commence à se former. Antoine Damiens, un universitaire spécialisé dans le cinéma queer, va être en charge de toute l’organisation de ce Marché. Il en sera le référent.

Nous essayons de comprendre les besoins pour organiser des ateliers, des speed dating, des rencontres, pour que toutes les personnes qui s’intéressent au cinéma queer puissent être portées à Cannes. Pour nous, c’est important de développer ce genre de choses.

Y a-t-il d’autres axes de développement ?

Il y a l’axe nocturne. Nous avons lancé la marque La Dame de cœur. C’est une marque que nous avons envie de développer parallèlement à la Queer Palm pour accueillir nos lieux de nuit, développer des endroits sympa où les gens peuvent faire la fête. Il n’y avait plus d’endroits gays depuis la fermeture du Zanzibar en 2011, qui était un bar culte à Cannes, le plus ancien bar gay de France. D’ailleurs, Quentin Tarantino, qui était un habitué, a appelé la taverne dans “Inglorious Basterds”, Zanzibar, en hommage au bar.

Je pense, qu’avec La Dame de cœur, nous avons réussi à relancer à Cannes un endroit pas uniquement gay, hyper open, hyper agréable, où les gens se sentent bien. Nous avons eu de jolis retours.

Une dernière question à propos du principal Festival de cinéma gay et lesbien de France, Chéries-Chéris, qui rencontre actuellement des difficultés, et pourrait ne pas avoir lieu. Savez-vous ce qu’il en est ?

Je suis impliqué professionnellement car c’est mon agence de communication qui va s’occuper de la communication du festival (Ndlr. Workshop Prod, la branche cinéma et entertainment de l’agence Anne Testuz Communication). Il y a de gros problèmes car l’ancienne présidente n’a pas accepté d’être débarquée du festival, et qu’elle essaye de monter son propre festival, ce qui nous a créé beaucoup d’ennuis car elle n’a pas voulu fournir les comptes de l’association.

Cela nous créé beaucoup d’ennuis dans notre recherche de subventions, ce qui nous a créé un gros différent avec le Forum des images, qui du coup, ne pourra pas accueillir le festival, ce qui les retarde beaucoup dans la préparation. J’espère que cela va se régler au plus vite.

Il aura lieu quoi qu’il arrive. Ce sont les 20 ans, c’est trop important. Même si c’est un format resserré ou différent, il aura lieu.

Un extrait de Pride, lauréat de la Queer Palm 2014 :

Pride – EXTRAIT VOST "Le minibus"

 

Autobiographie de Jean-Luc Delarue : pourquoi son ex Elisabeth Bost a tenté de la faire interdire

Nos confrères du journal Le Point viennent de révéler que la justice a débouté Elisabeth Bost, ancienne compagne de Jean-Luc Delarue, de sa demande d’obtenir l’interdiction de l’autobiographie Carnets secrets, publiée à titre posthume. Un livre qui met en lumière les sentiments très contrariés que l’animateur a eu à l’égard de la mère de son fils.

Le 23 août 2012 Jean-Luc Delarue succombait des suites d’un cancer de l’estomac et du péritoine à l’âge de 48 ans. Un destin de comète qu’il avait lui-même raconté dans un livre intitulé Carnets secrets. Une autobiographie posthume publiée par les éditions de l’Archipel dans laquelle l’animateur défunt a réglé ses comptes avec son enfance, son passé, ses proches et avec lui-même.

Un ouvrage dont la publication avait notamment provoqué l’ire d’Elisabeth Bost, pour la raison très simple que Jean-Luc Delarue y expliquait qu’il n’avait jamais réellement éprouvé de sentiments à l’égard de la mère de son fils Jean. Il racontait alors comment elle était subitement entrée dans sa vie : « On ne s’est pas dit un mot et nous le faisons là, dans l’entrée. […] Un mois après, elle s’installait rue Bonaparte, trois mois après elle était enceinte, deux ans plus tard, je la quittais. »

Une cruelle vérité qu’il avait pris son de détailler : « Elle ne cessait de déployer des efforts pour me faire plaisir. Elle m’accueillait souvent avec un bon petit plat, un cadeau impromptu, un mot gentil. Elle se montrait douce, attentionnée. […] Ses efforts n’arrivaient pourtant pas à masquer que nous vivions comme deux colocataires. Il nous manquait l’essentiel : l’amour. »

Des propos qu’Elisabeth Bost aurait souhaité ne jamais voulu voir mis ainsi en pâture. Aussi, dès la parution du livre en décembre 2012, la journaliste avait porté plainte pour l‘interdire. Dans la foulée, elle avait également saisi la justice pour faire annuler le mariage entre Jean-Luc Delarue et sa dernière compagne Anissa mais elle avait été déboutée.

Trois ans et demi après ce sombre mois de décembre, la journaliste vient une fois encore de perdre face au tribunal de grande instance de Paris. En effet, comme le révèle Le Point, la demande de l’ancienne co-animatrice du Grand 8 sur feu D8 de voir l’autobiographie de l’animateur interdite de publication a été rejetée. Une décision de justice rendue ce mercredi 17 mai 2017 qui n’a donc pas tenu compte des sous-entendus d’Elisabeth Bost selon lesquels Jean-Luc Delarue n’avait pas lui-même écrit ce livre, estimant en outre qu’une autorisation de son fils Jean avant la publication aurait été de bon aloi.

Mais la justice lui a donc donné tort au motif qu’à plusieurs endroits, Jean-Luc Delarue a précisé qu’il ne faisait que présenter « sa perception personnelle de ces événements » arguant que l’on ne pouvait invoquer la protection de la vie privée pour ce genre d’ouvrage, « sauf à empêcher la publication de toute autobiographie ». Une décision évidemment très bien accueillie par l’avocat d’Anissa Delarue : « Si on commence à censurer ce genre d’écrits, plus aucune personnalité ne pourra raconter sa propre vie. »