Délivre-nous du mal, Hippocrate… Découvrez les sorties de la semaine !

Anecdotes de tournage, notes d’intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties cinéma.

Délivre-nous du mal : Une longue préparation physique 

Pendant le tournage de Délivre-nous du mal, la pose du maquillage d’Olivia Horton nécessitait 4 heures de travail par jour, et une trentaine de prothèses ont été utilisées pour créer les blessures que s’inflige son personnage, Jane Crenna. Soit seulement la moitié de ce que Sean Harris a dû endurer pour la scène phare du film, celle de l’exorcisme…

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PHOTOS – Claudia Schiffer a 47 ans et elle est toujours aussi canon

Claudia Schiffer fête ce 25 août ses 47 ans, et en près de 20 ans de carrière dans la mode, le top n’a jamais changé de visage. Retour sur ses plus belles apparitions glamour , à commencer par ses premiers pas à l’âge de 22 ans au bras du couturier Karl Lagerfeld.

Michel Lavaton, qui repère Claudia Schiffer dans une discothèque de Düsseldorf en 1997, et Karl Lagerfeld, quelques années plus tard, avaient vu juste à son propos. À 22 ans, cette petite allemande aux mèches blondes deviendra un top model mondialement connu. Et même une actrice de cinéma. Aujourd’hui à 47 ans, elle a toujours le même éclat dans le regard et le sourire parfait. Celui qu’on a voulu s’arracher dans les campagnes publicitaires de Chanel, l’Oréal, ou encore Guess et Louis Vuitton. Finalement, ce sera le producteur Matthew Vaughn, qui aura la chance de vivre à ses côtés. Il aura l’occasion d’admirer sa beauté tous les jours en l’épousant le 22 mai 2002 en Angleterre. Le couple aura trois enfants : Caspar, né en 2003, Clémentine, née en 2004, et Cosima Violet, arrivée en 2010. Quant aux secrets de beauté de Claudia Schiffer pour rester glamour, ils sont simples. Pour être la plus belle sur le tapis rouge de Cannes, ou aux Oscars, elle soigne ses cheveux pour toujours bien dégager son front, et fait du yoga pour rester tonique. Cindy Crawford et Naomi Cambpell, charmeuses elles aussi avec leurs atouts, n’ont qu’à bien se tenir. Claudia Schiffer a beau avoir 47 ans, elle garde un visage angélique de la vingtaine. « Je veux rester jeune le plus longtemps possible », nous avait-elle confié en 2014. Elle nous le prouve au quotidien.

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‘Top-four finish now a fantasy for Arsenal’ – Ozil & Pepe offer positives for Nicholas

The former Gunners striker will not “give up” on Mikel Arteta’s side, but accepts that a sorry slump has turned focus from collective to individuals

Finishing inside the Premier League’s top four is now a “fantasy” for Arsenal, says Charlie Nicholas, with attention switching from collective efforts and towards individuals such as Mesut Ozil and Nicolas Pepe.

A sorry slump for the Gunners, which has delivered one win across 15 games in all competitions, has left them languishing in 12th spot.

Mikel Arteta has taken the reins, with the Spaniard appointed as the permanent successor to fellow countryman Unai Emery.

He will have been fully aware of what he was getting himself into, with a serious rebuild required at the Emirates Stadium.

That is going to take time, with the 2019-20 campaign almost at the point of being written off.

Former Gunners striker Nicholas is reluctant to do that, but concedes that Champions League qualification spots have probably slipped out of sight.

With that in mind, the Scot is looking for Arteta to put foundations in place on which future success can be built, with key men such as Ozil and Pepe set to play important roles in that process.

Nicholas told Sky Sports: “I cannot give up on them, but Arsenal can’t buy a win at the moment, although it does seem more promising.

“There is more fight in there, no confidence, but there is a shape and a tendency to go and try to squeeze the ball.

“Mesut Ozil is playing better, Pierre-Emerick Aubameyang is still scoring goals and Bukayo Saka has been class at left-back despite being an attacker.

“You cannot plan for the Bernd Leno howler [in a 2-1 defeat to Chelsea], but the defence was better but still vulnerable, as were the midfield protectors.”

Nicholas added ahead of a New Year’s Day home date with Manchester United: “They need a win and it is not about closing the gap to the top four as that is fantasy for them this year.

“Mikel Arteta started with a draw and a harsh defeat so it is time for them to get a win.

“Man Utd will be very dangerous on the counter-attack, but Reiss Nelson has been decent, and Arteta could give Nicolas Pepe a start. He may just be ready to come and do something.”

Pepe has endured a testing start to life in England following a club-record £72 million ($95m) move to Arsenal over the summer, with just four goals recorded through 20 games.

Ozil has also faced plenty of questions regarding his value to the Gunners cause, but the World Cup winner did offer signs of encouragement against Chelsea and remains a match-winner on his day.

Qui est Anne Brochet, la maman de Noé Elmaleh ?

Révélée par Cyrano de Bergerac, l’actrice et mère du fils aîné de Gad Elmaleh tente de gagner ses galons littéraires avec un roman en partie biographique. Rencontre.

Elle nous reçoit chez elle dans un certain désordre. On sent qu’elle n’est pas attachée aux objets, ni à l’apparence d’ailleurs. Une maquilleuse pour notre séance photo, elle n’y pensait guère. Anne Brochet porte son regard ailleurs que sur elle-même. Elle préfère observer le monde qui l’entoure plutôt que d’en être le centre. Pour une actrice, c’est incongru, voire contre nature. La raison sans doute pour laquelle elle est devenue écrivain, a disparu des écrans. Toute la première partie de son cinquième livre, Le grain amer (Seuil), est autobiographique.

C’est ainsi qu’on apprend ce qu’on ne savait pas et que la seule ligne la concernant dans Wikipédia ne pouvait résumer. Après avoir joué dans Cyrano de Bergerac devant la caméra de Jean-Paul Rappeneau, ou encore dans Tous les matins du monde sous la houlette d’Alain Corneau, toujours aux côtés de Gérard Depardieu, plutôt que de courir les castings, elle a préféré s’exiler à New York pendant cinq ans.Un départ coup de cœur résultant de sa rencontre avec John, un sapeur pompier américain, père de sa fille Josépha, aujourd’hui âgée de dix-huit ans et étudiante aux beaux-arts. « Il faut dire que dans le chemin de réussite qu’on me proposait à l’époque, il y avait quelque chose de l’ordre de l’installation qui me faisait peur, confie-t-elle. Je ne me reconnaissais pas dans l’attente que les autres avaient de moi. Aujourd’hui qu’on ne m’attend plus, je me sens plus en cohérence avec moi même. »

D’apparence éthérée, Anne Brochet ne l’est pas. Au contraire. Cette féministe convaincue qui décèle « souvent beaucoup de misogynie chez les femmes elles-mêmes » est assez forte pour avoir élevé deux enfants seule, Josépha, donc, et Noé, quatorze ans, né de ses amours avec Gad Emaleh. C’est de retour des États-Unis qu’elle a croisé la route de l’humoriste avec lequel elle formera un couple mystérieux, mais finalement éphémère. Anne avoue souffrir d’une phobie de l’engagement. Elle explique qu’elle « déteste courir après la notoriété ou le luxe, deux choses mortifères » pour elle. Depuis un an, elle s’offre quand même le privilège de vivre dans une villa située en bas d’un canyon, à Los Angeles. Trois fois par semaine, elle fait des longueurs dans sa piscine. On n’osera pas lui demander d’où lui vient cette bonne fortune pécuniaire à elle, la pudique qui en révèle plus à l’écrit qu’à l’oral. Ne refuse-t-elle pas de commenter sa description du père de sa fille dans son livre, pourtant caractérisé de « bipolaire », « avec des phases tantôt enjouées, tantôt hostiles » ?

Et si l’on croit deviner sa rencontre avec l’humoriste Gad Elmaleh dans ces lignes : « J’ai pensé qu’avec lui, je pourrais vivre la vie désinvolte et feutrée. Il semblait pragmatique, constant, amoureux, joyeux, insolent et il me voulait, moi », on n’en saura rien. Sinon qu’elle a mis longtemps – trop ? – à chercher son identité. Au point d’avoir tenté de se convertir au judaïsme. « J’avais l’impression d’être une juive refoulée, j’ai d’abord essayé d’intégrer cette religion via la relation amoureuse, puis en étudiant des textes. Mais quand j’ai eu l’occasion de sauter le pas, j’ai reculé. Je me suis aperçue que je ne voulais pas être juive, mais juif. Dans la société en général, tout est plus confortable pour les hommes » . Noé, le fils de l’actrice, a fait sa barmitzva, mais pour l’instant, il ne franchit pas particulièrement le seuil des synagogues. « A ce jour, ce que j’ai réussi de mieux, c’est d’être mère, je crois que j’inspire mes enfants », note Anne Brochet.

Elle ne s’imagine pas forcément revivre avec quelqu’un. « C’est dur de s’occuper d’un homme, c’est un investissement », dit-elle. Même s’il y a huit ans, parce qu’elle en avait ras le bol de la solitude, elle a demandé les pères de ses enfants en mariage, la même semaine, l’un après l’autre. « J’avais subitement envie de contraintes, mais je savais que cela ne se ferait pas ». Elle reste un cœur à prendre. Pour le corps, elle se débrouille. Dans un de ses livres, La fortune de l’homme, Anne évoquait assez directement l’érotisme. « Je suis très organique, avoue-t-elle, j’avais une mère prof de sciences naturelles qui disséquait des souris. J’ai toujours été obsédée par la sensation. Je sais tout de suite quand quelqu’un me plait. »

Aujourd’hui, elle dit remplir sa vie en « notant ses amis sur son carnet de bal », en flânant au hasard des rues, et, en écrivant. Elle a trois ambitions : « visiter le parc national Sequoia aux Etats-Unis, que mon livre soit lu et que mes enfants soient aimés. » A quarante-huit ans, l’ex-jeune première a fuit le star-system, mais, à sa façon, elle a atteint la sérénité.

EXCLU – Michel Fugain victime d’un grave accident de voiture, il assure la Fête de la Musique

Présent mercredi soir sur l’antenne de France 2 pour célébrer la Fête de la Musique, Michel Fugain a pourtant été victime d’un grave accident de la circulation à peine trois jours plus tôt.

L’accident a eu lieu en région parisienne. Ce dimanche, alors qu’il se déplaçait en voiture avec sa compagne, Sanda, Michel Fugain a été victime d’un grave accident de la route. Selon nos informations, le chanteur de 75 ans a dû être pris en charge par les pompiers des Hauts-de-Seine avant d’être hospitalisé. Si sa compagne semble être indemne, l’artiste a lui été traité pour une côté cassée. Il a également été victime d’une fracture du sternum, au niveau de la cage thoracique, un type de blessure souvent associé à un choc violent durant un accident de la circulation. Tout juste trois jours après cette collision d’une rare violence, l’interprète des Acadiens était pourtant de retour sur scène, ce mercredi, à l’occasion de la Fête de la Musique.

Encore loin d’être remis de ses blessures, toujours en convalescence, Michel Fugain a tenu à maintenir ses engagements coûte que coûte. Hier, il s’est donc rendu dans le sud de la France, à Toulouse, afin de célébrer le 21 juin avec son public. Au côté de ses amis Garou, Corneille et Claudio Capeo, il a ainsi interprété son tube Une belle histoire devant les milliers de spectateurs réunis pour l’occasion sur la place du Capitole. L’intégralité de sa performance a été diffusée en direct sur l’antenne de France 2 à l’occasion de la Fête de la Musique.Vêtu d’un ensemble bleu, animé par sa musique, le chanteur n’a pas une seule fois laissé deviner qu’il souffrait encore de la moindre blessure, sautillant même sur scène par instants. La marque d’un grand artiste. Bien décidé à ne pas se laisser abattre par de ‘simples’ fractures, Michel Fugain a d’ores et déjà prévu de se produire samedi soir à Comines, près de la frontière belge, à l’occasion de la course du Beau vélo de Ravel. Chapeau bas!

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Herbert Léonard, le chanteur de « Pour le plaisir », dans le coma pendant 10 jours.

Le chanteur de 72 ans Herbert Léonard est tombé dans le coma suite à une embolie pulmonaire.

Le 16 juin dernier, le chanteur de 72 ans, Herbert Leonard a été victime d’une détresse respiratoire pour laquelle les pompiers et le SAMU se sont déplacés en urgence. Depuis cette embolie pulmonaire, Herbert Léonard était dans le coma. Ses engagements ont tous été annulés et sa famille, sa femme Cléo et sa fille Eléa, avec qui il a enregistré la chanson Aimer une femme en 2002, n’a pas caché son inquiétude mais reste portée par l’espoir.

Sur le réseau social Facebook, celle qui partage sa vie depuis 50 ans, Cléo, donne de ses nouvelles : “Herbert est toujours en RÉA et maintenant en phase de réveil. Cette phase est progressive – lente – peu agréable pour lui. Donc calme, patience, décence et espoirs. Merci de tous vos messages de sympathie. Lorsqu’il aura recouvré la pleine conscience, nous lui ferons part de toutes vos manifestations. Encore quelques jours de patience ! À bientôt, j’espère, de meilleures nouvelles. Cléo Léonard »

Le plus grand tube en France du chanteur , Pour le plaisir en 1980 était devenu disque d’or avec plus de 2 millions de copies vendues. Herbert Léonard a sorti sur sa carrière de 50 ans 27 albums, le dernier Demi-tour en 2016. Il continuait à enflammer la scène en France, au Canada et en Belgique.

PHOTOS – Iris Mittenaere célibataire : après M Pokora elle pose avec un autre beau gosse

De passage en France pour quelques jours, Iris Mittenaere a profité de son escale pour venir assister à l’avant-première du film Loue-moi. Lors de la soirée qui a suivi la projection, elle n’a pas hésité à prendre la pose au bras d’un jeune et célèbre comédien.

Depuis sa victoire au concours Miss Univers, en janvier dernier aux Philippines, Iris Mittenaere passe une grande partie de sa semaine à New York, où elle partage un appartement avec Miss USA. Le reste du temps, l’ex-Miss France le passe à voyager ou à se plier à des obligations professionnelles. De retour en France cette semaine, la Miss a profité de son escapade parisienne pour se rendre lundi à l’avant-première du long métrage Loue-moi, signé des réalisatrices Coline Assous et Virginie Schwartz, et dont la sortie en salles est prévue au mercredi 5 juillet. Suite à la projection organisée au Buddah Bar, à quelques encablures seulement du palais de l’Elysée, Iris Mittenaere a pris le temps de poser au côté de l’un des comédiens du film.

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C’est au bras de Kev Adams que Miss Univers s’est présentée devant les photographes réunis pour l’occasion. Vêtue d’une jolie robe blanche agrémentée d’un blouson en cuir noir, le mannequin est apparu au côté d’un Kev Adams optant pour un costume bleu sur chemise blanche, le tout sans cravate. Visiblement ravis de se retrouver, la Miss et le comédien sont apparus tout sourire. Très complices, ils ont ici fait un clin d’œil appuyé à la relation qu’un magazine de presse People leur a prêtée en début d’année. A l’époque, Kev Adams avait déjà pris cette information avec beaucoup d’humour, publiant alors un poste Instagram de la couverture du magazine avant de commenter: « JOYEUSE ST VALENTIN A TOUS!! Si vous êtes en couple Soyez Heureux, Si vous êtes célibataires restez confiant …Et si comme moi vous êtes en couple mais que vous n’étiez pas au courant…Là c’est chelou. » Après une supposée idylle dans les bras de M Pokora, de nouvelles rumeurs vont-elles annoncer Iris Mittenaere en couple avec Kev Adams?

Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage

Mort de Ludovic Chancel, son père Ringo est injoignable

Par un communiqué, le manager de Sheila a annoncé ce samedi 8 juillet le suicide de son fils Ludovic Chancel. Et alors que la chanteuse se montre particulièrement bouleversée, Ringo, le père de Ludovic Chancel, est aux abonnés absents.

A 42 ans, Ludovic Chancel, le fils de Sheila et de Ringo a décidé de mettre fin à ses jours. Ce fils de stars à la personnalité tourmentée, avait toujours très mal vécu la notoriété de ses parents. Ludovic Chancel est né en 1975. A cette époque, le couple que forme Sheila et Ringo est surmédiatisé. Quelques années plus tard, ils décideront finalement de se séparer.

En 2005, Ludovic Chancel avait choisi le vrai nom de sa mère et racontait dans le livre « Fils de » à quel point il avait mal vécu son histoire d’enfant de stars. Dans l’ouvrage, il n’épargnait personne et ses parents étaient les premiers visés. Un père particulièrement inexistant et une mère complètement absente, lorsqu’il est tombé dans la drogue et la prostitution.

Aujourd’hui, Sheila est bouleversée par la mort tragique de son fils unique. Elle a été la première à apprendre le drame. La famille aurait également essayé de joindre Ringo, le père de Ludovic Chancel, mais pour le moment il n’aurait donné aucun signe de vie. Ludovic et Sheila n’avaient plus de nouvelles de Ringo depuis bien longtemps. Jamais un appel, ni un texto. Aux dernières nouvelles, il aurait été aperçu vers Biarritz, mais sans plus de précisions. Ludovic Chancel sera inhumé dans l’intimité familiale.

On a failli être amies : “Il n’y a pas assez de rôles d’Etres Humains pour les femmes !”

“On a failli être amies” sort en salles cette semaine. La réalisatrice Anne Le Ny et les actrices, Karin Viard et Emmanuelle Devos se confient à propos de leur métier et de leurs héroïnes, personnages dans l’air du temps, loin des clichés…

 J’ai voulu traiter du rapport intime entre la vie privée et le travail, où il n’est pas si courant de pouvoir s’épanouir et où le “burn out” existe…

Anne Le Ny : Mes parents s’investissaient beaucoup dans ce qu’ils faisaient et j’ai été élevée avec l’idée qu’une des sources de bonheur importante de la vie, c’est le métier qu’on exerce. En outre, je me rends compte que ce n’est pas si courant de pouvoir s’épanouir dans son travail et que le burn out existe. C’est pour cela que j’ai voulu traiter du rapport intime au travail en allant d’un bout à l’autre du spectre. Du personnage de Roschdy Zem qui est reconnu, talentueux et a une vocation. Au personnage d’Emmanuelle Devos, sa femme, qui l’a suivi et ne sait pas très bien pourquoi elle est là. En passant par celui de Karin Viard qui fait un métier qui peut être ne fait pas rêver mais qui s’inscrit dans une démarche utile ; ce qui est fondamental pour se sentir bien dans sa peau et inscrit dans la société.

Cela m’importait aussi de parler de ce genre de métier comme celui des instituteurs ou des infirmiers qui font le ciment de la société et pourtant restent totalement déconsidérés. Ce sont aussi des métiers dangereux car on est confronté à la détresse humaine et pour être à la bonne place, pas trop dans l’empathie et pas trop dans le détachement non plus, je pense que c’est un tiraillement constant. Le personnage de Karin Viard arrive au burn out parce qu’elle s’est oubliée, consumée là-dedans. Elle est à un point de déséquilibre.

Dans ma vie, moi aussi j’ai eu des moments où je me suis dit “A quoi bon?”

Karin Viard : En vieillissant, on a la nécessité de se rapprocher d’une forme de vérité. Si l’on est malheureux dans son travail, si l’on est maltraité, si l’on sent qu’on n’est pas à la bonne place, il y a un moment où cette vérité éclate. Et ce que l’on supporte quand on a 20 ou 30 ans, on ne le supporte plus à 50. Notre travail est une vocation, mais on reste perméable à ce qu’il se passe autour. On a des enfants, des amants, on voit la société changer et le cinéma avec elle. De nouvelles modes arrivent et nous font nous aussi douter.

Emmanuelle Devos : Dans ma vie, j’ai eu des moments où je me suis dit « A quoi bon ?» Mais je ne savais tellement pas vers quoi me tourner… A une période, je souhaitais faire du montage, j’avais alors 26 ans. J’ai fait un stage, j’étais très intéressée. Mais jouer reste ma vocation, c’est vrai.

Anne Le Ny : Même si je suis actrice encore aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir changé de métier parce que dans ma tête, ça a changé. Il y a quelque chose de nouveau, de l’ordre de la prise en charge de et par moi-même. La base du métier d’actrice, qui est aussi sa grandeur, c’est de servir l’univers des autres, de s’y couler. A un moment j’ai eu envie d’affirmer aussi mon point de vue. D’actrice je me suis mise à écrire sans songer à réaliser. C’est, pour tout vous dire, mon compagnon de l’époque qui m’a encouragée à faire ce pas, en me traitant de dégonflée ! J’ai fini par le faire pour lui claquer le beignet. A piètres raisons, grands effets, ça m’a beaucoup épanouie !

Ces deux femmes sont au bord de l’implosion mais une le sait, l’autre pas !

Karin Viard : Il y a un vers dans le fruit.  Ce moment où le personnage d’Emmanuelle dit à mon personnage : « Je le vois bien, vous aussi, vous êtes à la croisée des chemins », c’est la première fissure. Personne ne s’en rend compte, elle non plus d’ailleurs. Il n’y a pas d’hystérie, de « il faut que je change tout. » C’est beaucoup plus silencieux.

Anne Le Ny : Ces deux femmes sont au bord de l’implosion, à la “croisée des chemins” mais une le sait, l’autre pas. Je pense qu’on peut refaire sa vie à 80 ans, mais quand même, à un moment les trains ne passent plus toutes les cinq minutes et on le sait. Si on ne monte pas dedans…

Emmanuelle Devos : La croisée des chemins c’est le « avant qu’il ne soit trop tard ». C’est une histoire d’âge mais aussi de chemin de vie. Si l’on veut bifurquer, il faut le faire maintenant ! Personnellement, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cela, je pense qu’on peut changer de vie à n’importe quel âge. J’aime penser que rien n’est jamais acquis et qu’on n’est jamais trop vieux, qu’il n’est jamais trop tard.

Je voulais pour ce film des situations fortes fondées sur les rapports entre les gens et non sur les événements extérieurs.

Anne Le Ny : Dans mes films précédents, les situations étaient fortes et venaient de l’extérieur : un conjoint en train de mourir d’un cancer (Ceux qui restent) ou mon père marié avec une moldave de 40 ans de moins que lui (Les Invités de mon père). Là, je voulais quelque chose de plus intérieur, comme une corde tendue à l’extrême et dont les fils vont commencer à péter. Quelque chose de fondé sur les rapports entre les gens et non sur les événements extérieurs. Chez Proust, il se passe moins de choses que chez Hemingway, mais c’est passionnant car regardé avec une extrême minutie.”

Karin Viard : On est dans une variation autour de l’amitié. Si ces deux femmes avaient été amies, que ce serait-il passé ? Elles ne le sont pas mais ne renoncent pas non plus à ce lien-là. Il y a un enjeu dans leur relation même si les circonstances ne permettent pas leur engagement. Elles se sont reconnues, avaient des choses à partager, ont eu un coup de foudre. Leur relation est ambivalente, ambiguë.

Karin et Emmanuelle n’occupent pas le même terrain dans le cinéma français …

Karin Viard : J’ai rencontrée Anne pour Les Invités de mon père que je voulais vraiment faire. A ce moment-là, j’étais dans une crise identitaire d’actrice, je trouvais que j’avais des rôles principaux avec des metteurs en scène qui m’intéressaient moyennement. J’avais envie de changer la donne, de bouger les choses. Aux côtés de Luchini, j’ai adoré faire ce film piquant, pas convenu, politiquement incorrect.

Emmanuelle Devos : Anne Le Ny ne me voyait pas dans le rôle principal de Ceux qui restent. J’étais trop « dame » selon elle. C’est le producteur et Vincent Lindon qui lui ont parlé de moi. Je joue chez elle des personnages de composition, de contre emploi.

Anne Le Ny : Elles sont toutes deux parmi les actrices françaises les meilleures et dieu sait qu’il y en a beaucoup. Elles ont des tempéraments très différents et n’occupent pas du tout le même terrain. Je pressentais qu’en les mettant ensemble, il y allait avoir une synergie où elles allaient se stimuler l’une l’autre et s’étonner et qu’en même temps sur leur manière de creuser le personnage, d’aller en profondeur, elles allaient s’entendre. Elles étaient plutôt copines personnellement mais professionnellement ça a fonctionné au-delà de mes espérances.

Karin et moi sommes amies dans la vie mais ne nous sommes jamais croisées à l’écran peut-être parce que les vrais duos féminins y sont rares…

Karin Viard : Quand on a su qu’Anne écrivait pour nous deux, on s’est appelée, on était ravie.
Si on avait l’argent et le temps de refaire le film en inversant nos rôles, on le ferait.

Emmanuelle Devos : Karin et moi sommes amies dans la vie mais on ne s’est jamais croisées à l’écran peut-être parce que les vrais duos féminins y sont rares. Il y a tellement de clichés sur les rôles féminins. Par exemple, dans Ceux qui restent, les gens étaient choqués par l’attitude de mon personnage qui n’est pas une mater dolorosa, vient tous les jours à l’hôpital, qui ose dire à quel point ça l’ennuie d’y être ou que son mec soit malade, et qui avoue ne pas être sûre d’avoir le courage de suivre cette maladie jusqu’au bout. Ça a choqué comme si la douleur chez une femme, c’était tout de suite des hurlements. Je sais ce que c’est que vivre la mort en direct et ça ne se passe jamais comme ça. Ce sont des clichés de cinéma très difficiles à dépasser.

Anne Le Ny : J’avais envie d’un duo féminin, parce qu’il n’y en a pas tellement. Il y a beaucoup de duos masculins. Mon héros est important mais il est l’équivalent d’un premier rôle féminin habituel, en beaucoup moins potiche que dans les autres films, je tiens à le dire ! Et ça m’intéressait aussi d’être sur une relation de femmes qui soit pas dans la rivalité, qui soit complexe, qui sorte des clichés.

Je voulais sortir des clichés des relations entre femmes, des fantasmes de scénaristes et de réalisateurs. Je trouve qu’il n’y a pas assez de rôles d’êtres humains pour les femmes !

Karin Viard :  En général, les rôles de femmes clichés sont dans des films qui le sont aussi, qui véhiculent des idées toutes faites. Ils enfilent les évidences comme des perles, sans ambivalence ni profondeur, ni même d’enjeu. Parfois ça peut être drôle d’assumer une vraie caricature, mais il faut que le film le porte. Les Américains sont super forts pour cela, pour te montrer une potiche habillée en rose avec un caniche et en faire quelque chose.

Anne Le Ny : Au cinéma, les personnages de femmes sont étonnamment gentilles, douces, d’une patience infinie. C’est un fantasme de réalisateurs, ça ! Les jeunes filles ravissantes tombent amoureuses d’hommes dégarnis de 30 ans de plus qu’elles, c’est aussi un fantasme de réalisateur ou de scénariste en retour d’âge, si je peux me permettre. Sinon les femmes entre elles parlent beaucoup des hommes. Or je suis désolée, avec mes copines je parle boulot, politique, de la dernière expo. Je n’ai plus 15 ans ! On parle des garçons entre 15 et 18 oui, ensuite il y a d’autres sujets de conversations.

Et puis les rôles féminins sont toujours extrêmement sexués. Ils sont rarement dans le discours général ou dans la fonction. Il faut toujours qu’on remarque que c’est une femme pour une raison ou pour une autre. Nous sommes des femmes certes mais bon nombre de nos réactions dans la vie ne sont pas engendrées par ce fait. On est juste des êtres humains. Je trouve qu’il n’y a pas assez de rôles d’êtres humains pour les femmes, voilà !

Ce n’est pas aux acteurs si bons soient-ils de réparer un problème du scénario…

Anne Le Ny : Une grande majorité des films qui m’ont plu cette année sont des films de femmes, notamment dans le cinéma d’auteur. Cela me réjouit, ça fait de la diversité, ça secoue un peu les réalisateurs hommes dans leurs habitudes, bref c’est bien pour tout le monde.

Un petit problème qui vient d’emblée du scénario contamine le film, ne s’arrange jamais. Il devient conséquent au tournage, un problème énorme au montage et un éléphant dans la pièce à la fin. Ça ne peut qu’empirer. Or, c’est le seul moment de la fabrication du film où on a le temps, où ça ne coute pas grand-chose, où on n’a pas une équipe de 40 personnes qui attend. Il n’y a donc aucune excuse de ne pas travailler le scénario. Et ce n’est pas aux acteurs si bons soient-ils de réparer un problème du scénario….C’est comme si vous demandiez à un neurochirurgien de réparer votre voiture.

L’échappée, c’est la libération de la femme d’aujourd’hui. Emmanuelle et moi sommes symptomatiques de la société française…

Emmanuelle Devos : Le cinéma filme les échappées d’hommes et de femmes, les tournants, les besoins de liberté parce que c’est intéressant à mettre en scène et parce que c’est un beau thème de cinéma. Filmer ces moments de fracture, ces aspérités. Le bonheur se raconte difficilement. Il y a là aussi peut-être dans cette tendance un message d’hommes ou de femmes cinéastes. C’est la libération de la femme d’aujourd’hui. Si on a encore besoin de le filmer, c’est qu’il y a encore des femmes engluées, comme à l’époque l’étaient pour d’autres raisons La Princesse de Clèves ou La Femme de trente ans de Balzac.

Karin Viard : On est très françaises Emmanuelle et moi, très symptomatiques de la société française. On porte une certaine banalité mais on peut aussi avoir du panache, on peut se déplacer et faire des femmes de tous les milieux. On est purement française et cela nous appartient un peu malgré nous.

Emmanuelle Devos : A New York, un journaliste me l’a dit : « Vous représentez tellement la femme française. Pour moi, la femme française, c’était Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart. On est le fruit de cette génération-là.

Propos recueillis par Laetitia Ratane, le 11 Juin 2014 à Paris.

La bande-annonce de “On a failli être amies”

On a failli être amies Bande-annonce VF

 

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PHOTO – Prince William: pour parler à un vétéran en chaise roulante, il imite sa mère la princesse Diana

Le prince William a rencontré des vétérans mardi 11 juillet à Coningsby, un poste de la Royal Air Force britannique, à l’occasion des 60 ans de la Bataille d’Angleterre. Comme sa mère la princesse Diana, William de Cambridge sait comment s’adresser aux personnes en fauteuil roulant.

Le prince William a rencontré plusieurs vétérans à Coningsby, une base militaire de la Royal Air Force, mardi 11 juillet, à l’occasion du soixantième anniversaire de la Bataille d’Angleterre. De nombreux anciens militaires qui se sont battus lors de la seconde guerre mondiale sont aujourd’hui en chaise roulante. Le prince William les a salués en ce mettant à leur hauteur, très simplement et dignement.

Le père de George et Charlotte semble avoir particulièrement sympathisé avec un des vétérans de 99 ans, Ken Wilkinson. Les deux hommes ont dialogué, face à face. La séquence très émouvante où le prince William s’est agenouillé et a posé la main sur les mains du vieil homme rappelle le souvenir de sa mère, la princesse Diana. Prévenante, Lady Di se baissait de la sorte pour discuter avec les personnes en fauteuil roulant. Une photo d’elle avait particulièrement marqué : en 1991, lorsqu’elle était allée à la rencontre de personnes âgées en soins palliatifs à Toronto. Elle était apparue baissée à la hauteur d’une vieille dame en pull rouge, lui serrant la main, un grand sourire au visage.

A-t-il agi par mimétisme, en souvenir de celle qu’il a perdue trop tôt ? Selon Rusty Waughan, un vétéran de 94 ans entendu par People : “c’était si facile de parler avec lui, il était si charmant“.