Ce soir à la télé : on mate “The Truman Show”, on zappe “Deux frères”

Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? Les membres de notre rédaction vous indiquent les films à voir ou ne pas voir. Au programme : les Robins des Bois en hommes préhistoriques, Jim Carrey héros d’une TV réalité et un film culte des 80’s.

« Permis de mater »

Chaque soir, la rédaction d’Allociné vous indique les trois incontournables à ne pas rater.

Le film de la soirée est :

The Truman Show de Peter Weir avec Jim Carrey, Ed Harris (W9, 20h50) : “Un pamphlet avant-gardiste contre les dérives de la télé-réalité que viennent renforcer l’esthétisme glacé du film et l’interprétation bouleversante de Jim Carrey.” Guillaume Martin

The Truman Show Bande-annonce (2) VO

 

Egalement à la télé ce soir :

RRRrrrr !!! d’Alain Chabat avec Maurice Barthélémy, Pierre-François Martin-Laval (TMC, 20h50) : “Très froidement accueillie à sa sortie, cette comédie est pourtant selon moi un petit bijou d’humour aburde et un OVNI du paysage cinématographique français dont la singularité est plus que bienvenue. Mention spéciale à Pascal Vincent et son “ça va être tout noir !” Clément Cusseau

RRRrrrr !!! Bande-annonce VF

 

Les Goonies de Richard Donner avec Josh Brolin, Sean Astin (6ter, 20h45) : “Véritable chef d’œuvre des années 80, « Les Goonies » est, pour toute une génération, le premier – voire peut-être le meilleur – souvenir de cinéma. Un film malin, qui nous fait regretter le temps de l’enfance, son innocence, ses chasses au trésor, ses virées à vélo entre copains… Des films comme ça on n’en fait plus aujourd’hui. Alors à tous ceux qui n’ont pas eu la chance de grandir avec « Les Goonies », laissez votre âme d’enfant ressurgir le temps d’une soirée, vous ne serez pas déçus du voyage.” Mathilde Degorce

Merci Qui ? Emissions Bonus

 

« Permis de zapper »

Chaque soir, un de nos rédacteurs vous déconseille un film de son choix.

Deux frères de Jean-Jacques Annaud avec Guy Pearce, Jean-Claude Dreyfus (NT1, 20h45) : “Séquence évasion, séquence émotion… et séquence ennui pour ce conte de Jean-Jacques Annaud avant tout destiné aux plus jeunes.” Yoann Sardet

Deux frères Bande-annonce (2) VO

 

« Permis de parler »

Et sinon, parmi tous les films qui passent ce soir, quel est votre favori ?

Pour retrouver l’ensemble des programmes, accédez directement à la grille en cliquant ici.

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PHOTOS – Obsèques du fils de Sheila : Lucien, l’ami intime de Ludovic Chancel lui a rendu un dernier hommage

C’est ce 17 juillet qu’ont eu lieu les obsèques de Ludovic Chancel, fils des stars des années 70, Sheila et Ringo, et qui a disparu tragiquement dans la nuit du 7 au 8 juillet.

Dans la nuit du 7 au 8 juillet, Ludovic Chancel décédait après une overdose de médicaments et deux jours de coma. Depuis, les confidences sur sa vie, sa fragilité et ses angoisses ressurgissent étayant la thèse du suicide, malgré les multiples démentis de ses proches. Il semble cependant que le fils des stars des années 70, Sheila et Ringo, traînait son mal-être depuis de nombreuses années déjà. Écrivant même un livre, Fils de, racontant ses déconvenues.

Ce 17 juillet, ce sont eux qui se sont réunis autour de Sheila pour un dernier hommage à leur ami disparu. Ses compagnons de toujours, sa fiancée Sylvie Ortega Munoz et l’homme de sa vie Lucien Mamou étaient évidemment présents pour une cérémonie qui a eu lieu en l’église Notre dame d’Eylau à Paris.

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Ludovic Chancel a ensuite été enterré au cimetière des Arches à Louveciennes.

Faux Raccord : les gaffes de Bad Boys en vidéo et en photos

Michel & Michel, les Bad Boys de la gaffe, s’attaquent à Will Smith & Martin Lawrence, les Bad Boys de Miami. What you gonna do ?

1. Faux Raccord : l'émission spéciale "Bad Boys"
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Pages suivantes, découvrez en photos l’intégralité des faux raccords du film !
Bad Boys en DVD & Blu-ray édités par Sony Pictures Entertainment
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© AlloCiné Créations

Faux raccord Bad Boys : l’émission plein écran
Bad Boys : tout sur le film

Amis des faux raccords, bonjour ! Ce nouveau format mêlant vidéo et diaporama vise à vous offrir un complément à notre émission, en allant plus loin et en vous offrant l’intégralité (ou presque) des gaffes d’un film, accompagnées de leurs time-codes pour vous amuser à les traquer à votre tour.

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En effet, l’émission, pour rester digeste, ne propose “que” les meilleures erreurs, du moins les plus visuelles. Mais de nombreux autres faux raccords se cachent dans les films que nous analysons, et cette présentation vise à vous les dévoiler. L’émission reste toutefois accessible, comme d’habitude, sur la page de Faux Raccord. Merci pour votre fidélité.

Michel & Michel

Barbara, la dernière femme de Franck Sinatra, est décédée

Vingt ans après la mort de son époux, le célèbre chanteur Franck Sinatra, Barbara Sinatra s’est éteinte à son tour. Elle fut sa quatrième et dernière femme, et sa plus longue union.

Presque 20 ans après, elle part le rejoindre. Barbara Sinatra, ancienne danseuse de Las Vegas, aujourd’hui connue pour sa philanthropie, veuve du célèbre crooner Franck Sinatra, est décédée mardi 25 juillet à l’âge de 90 ans. « Elle est morte confortablement, entourée de sa famille et ses amis, dans sa maison », a fait savoir un de ses proches au journal The Desert Sun. D’après ses déclarations, cela faisait plusieurs mois que sa santé s’était dégradée.

L’ancien mannequin avait épousé Franck Sinatra en 1976, à l’âge de 49 ans, lorsque lui en avait déjà 60. Elle fut la dernière de ses quatre épouses, après Nancy Barbato, et les actrices Ava Gardner et Mia Farrow. Le couple fut marié pendant près de 22 ans, l’union la plus longue que le chanteur aie connue. L’interprète de Fly me to the moon est finalement décédé en 1998 à l’âge de 82 ans, d’un arrêt cardiaque.

En 1985, avec le soutien de son mari, Barbara avait levé des fonds pour créer un centre de soins pour les enfants victimes d’abus, le Barbara Sinatra Children’s Center, inauguré à Rancho Mirage en 1986.

Elle laisse derrière elle un fils, Robert, né de son premier mariage, avec Robert Oliver. Plus tard, elle a aussi été mariée à Zeppo Marx, l’un des célèbres Marx Brothers, avant de tomber sous le charme de Franck Sinatra.

Saint Laurent de Bonello : bande-annonce rock’n’roll avec Gaspard Ulliel

Découvrez la bande-annonce de “Saint Laurent” de Bertrand Bonello, l’autre biopic de l’année consacré au célèbre couturier avec Gaspard Ulliel dans la peau du styliste.

Après Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert, sorti en janvier sur nos écrans, voici Saint Laurent, l’autre biopic consacré au couturier français. Réalisé par Bertrand Bonello, le film – en lice pour la Palme d’Or 2014 – est centré sur la décennie 1967-1976, l’une des périodes les plus sombres dans la vie du styliste. Le film ne fait d’ailleurs pas l’impasse sur la déchéance du couturier.

Dans la peau d’Yves Saint-Laurent, on retrouve Gaspard Ulliel, très convaincant. Quant à Pierre Bergé, il est ici incarné par Jérémie Renier. Léa Seydoux (Loulou de la Falaise), Louis Garrel (Jacques de Bascher) et Amira Casar complètent la distribution du film, attendu dans nos salles le 24 septembre et dont la bande-son, ennivrante (on reconnaît bien là Bonello), nous immerge d’emblée dans les années 70…

Rencontre avec Gaspard Ulliel et Bertrand Bonello

Le Festival de Cannes en vidéo Emissions d'Actu

 

VIDEO – Chris Martin rend un hommage émouvant à Chester Bennington

En concert ce 1er août dans le New Jersey, Chris Martin, leader du groupe Coldplay a tenu à honorer la mémoire de Chester Bennington, le regretté chanteur de Linkin Park. Seul au piano, il a interprété une version ballade de Crawling, un titre phare du groupe.

« Je savais que ça allait finir sur YouTube, et je voulais faire ça bien. Avec respect. », ces mots sont ceux Chris Martin, leader du groupe Coldplay, au quotidien britannique The Guardian, au moment d’évoquer la performance ô combien touchante qu’il a effectuée mardi soir sur la scène du MetLife Stadium dans la ville d’East Rutherford (New Jersey).

Installé à son piano, face à 60 000 spectateurs, l’ex-mari de Gwyneth Paltrow a en effet ému tout le public et désormais la Toile en reprenant Crawling, un des titres présents sur le tout premier album de Linkin Park, Hybrid Theory sorti en 2000. Une interprétation poignante que Mike Shinoa, le rappeur de Linkin Park, a relayé sur son compte Instagram, la jugeant « très belle ».

Depuis la disparition de Chester Bennington, retrouvé pendu dans sa résidence californienne le 20 juillet dernier, toute une génération a fait part via les réseaux sociaux de sa profonde peine d’avoir perdu un tel chanteur iconique ; le groupe Linkin Park ayant ainsi affirmé le 24 juillet qu’il ne pourrait jamais remplacer son leader, tout en saluant « le flot d’amour et de soutien » qu’il avait reçu. En plus de Chris Martin, mardi soir, de Kate Perry à Rihanna, nombreuses ont été les stars de la musique à rendre hommage à Chester Bennington disparu à l’âge de 41 ans après une vie marquée par les drames.

10-Year-Old Sold Multiple Times By Brutal Parents, All Of Them Mercilessly Raped Her

A 10-year-old girl was sold multiple times by her elderly father and stepmother to many unidentified men in the past four years, all of whom raped her. The girl, who used to stay with her 60-year-old father and 25-year-old stepmother in Loni, was found loitering near the railway station in Jaipur in December last year and was handed over to child welfare committee in Ghaziabad by its counterpart in Jaipur. On Tuesday, the CWC wrote to the police to file an FIR against the girl’s parents.

Representational Image

The girl, who is under the constant watch of the CWC, and being given periodic counselling, has many burn injuries on her thighs and legs which, according to her, were inflicted by her father using a hot iron rod.Click Here: All Blacks Rugby Jersey

Batman v Superman : Gotham City en ruines sur le tournage

Orchestré par Zack Snyder, l’affrontement entre Batman et Superman risque de causer de sacrés dégâts, comme le prouvent ces images du tournage montrant Gotham City dévastée.

Dans Man of Steel, Zack Snyder profitait d’un final dantesque pour réduire Metropolis en poussière. Mais il n’a pas l’air rassassié pour autant, puisqu’il compte offrir son lot de destruction massive à Gotham City, si l’on en croit la vidéo montrant des images du tournage de Batman v Superman : Dawn of Justice visible à cette adresse.

Est-ce la confrontation entre les deux super-héros de DC Comics qui va aboutir à ce résultat ? Au vu des images dévoilées au Comic Con, et dans lesquelles Superman a l’air furieux contre Batman, il y a fort à parier que oui, surtout quand on voit ce qu’il reste de Wayne Enterprises et de son logo. A moins qu’il ne s’agisse des exactions de Lex Luthor (Jesse Eisenberg) ou d’un autre méchant.

Une réponse que nous n’aurons peut-être que le 27 avril 2015, ou dans un teaser, en sachant que celui présenté à San Diego la semaine dernière ne sera jamais mis en ligne par la Warner.

“Batman v Superman”, on en parle dans FanZone :

Fanzone Emissions d'Actu

PHOTO – Laura Tenoudji, jeune maman rayonnante sur Instagram

Laura Tenoudji, mariée depuis novembre 2016 avec l’homme politique Christian Estrosi, vient de mettre au monde, le 5 août dernier, une petite Bianca. La jeune maman a posté sur son compte Instagram un cliché qui ne cache pas sa mine radieuse.

Laura Tenoudji, dite Laura du web, s’est fait connaître du grand public en tenant la chronique dédiée au web dans l’émission Télématin sur France 2 depuis 17 ans. En novembre 2016, elle épouse l’homme politique et maire de la ville de Nice, Christian Estrosi. Et en début d’année une annonce de grossesse vient s’ajouter au bonheur du couple. Le 5 août dernier, Laura Tenoudji accouche d’une petite Bianca qui vient compléter une famille déjà nombreuse. Christian Estrosi est père de deux filles d’un précédent mariage, Laetitia (née en 1985) et Laura (née en 1988), et Laura d’un petit garçon prénommé Milan.

Ce samedi, la chroniqueuse de Télématin a posté sur le réseau social Instagram un cliché qui ne cache rien de sa mine rayonnante de jeune maman. Elle est accompagnée de Sarah Doraghi et Philippe Collignon, ses collègues de l’émission Télématin venus lui rendre visite dans la ville de Nice, où elle a accouché. Le trio semble avoir déjeuné ensemble au restaurant La petite maison, où Elton John et Bono ont leurs habitudes. Sous la photo, de nombreux internautes souhaitent encore toutes leurs félicitations à la jeune maman.

#best #team @telematin_officiel in @villedenice #happymother #celebrating #Bianca #mylove born the #4/08/2017 at @lapetitemaison with @sarahdoraghi @philippe.collignon

A post shared by Laura Tenoudji (@lauratenoudji) on Aug 11, 2017 at 4:06am PDT

Party Girl : rencontre avec une équipe “sauvage, généreuse et mal élevée”

Echange à trois voix avec la Caméra d’or 2014, l’équipe de réalisateurs de “Party Girl”, Marie Amachoukeli, Samuel Theis et Claire Burger. L’occasion de parler mise en scène, improvisation, projets et … foot !

Sauvage, généreuse et mal élévée“… C’est en ces termes que Nicole Garcia avait qualifié la Caméra d’or, en mai dernier : Party Girl ! AlloCiné s’est entretenu avec le trio de réalisateurs (Marie Amachoukeli, Samuel Theis et Claire Burger), qui multiplie les prix depuis son sacre cannois (Paris Cinéma, Cabourg…). L’occasion de parler d’impro, de mise en scène, de casting, de décors, et un peu de foot aussi !

AlloCiné : Le casting est composé uniquement d’acteurs non-professionnels, exception faite de vous, Samuel Theis. Avez-vous fait appel uniquement à des gens de votre entourage ? Comment avez-vous procédé pour le casting ?

Samuel Theis : D’abord, il y a ma famille. Angélique [Litzenburger], c’est ma mère. Il y a mes frères et sœurs. Autour d’eux, nous avons pris des non-professionnels, parmi des gens qu’on connaissait. Certaines des filles du cabaret sont des anciennes collègues d’Angélique par exemple.

Claire Burger : Plein de figurants sont des copains, de la famille…

S.T. : Après nous avons cherché à compléter avec des acteurs non pro, juste par cohérence aussi. Il fallait que ça soit des gens de là-bas, pour la langue. 

C.B. : Pour le registre de jeu aussi, ça n’avait pas de sens de faire débarquer des acteurs pro alors qu’on essayait justement de préserver une authenticité.

Ca n’avait pas de sens de faire débarquer des acteurs pro alors qu’on essayait justement de préserver une authenticité.

Marie Amachoukeli : Et ce qui est « politique » aussi, c’est de dire que les gens peuvent porter eux mêmes leur propre histoire. On ne va pas faire interpréter ça par des gens du 18e, 19e, 20e arrondissement. Ils sont tout aussi capables de jouer et de raconter avec ce qu’ils sont, avec leur nature, avec leur tête, avec leur mélodie. 

C.B. : Ils prennent la parole pour se raconter. 

Mais est-ce que paradoxalement, ce n’est pas plus difficile de diriger des gens dans leur propre rôle?

C.B. : Pour tout dire, il y a des gens qui ne jouent pas leur propre rôle. Par exemple, le mari d’Angélique [Joseph Bour] ne joue pas son propre rôle. Et nous les dirigions tous un peu de la même façon, tout en nous adaptant à leur personnalité. Par exemple, nous dirigions Angélique comme nous dirigions Michel ou les filles du cabaret, en s’adaptant à leur nature. 

S.T. : Les gens interprétant leur propre rôle n’ont pas à jouer les rapports entre eux. La famille par exemple vit le rapport avec Angélique de façon naturelle. C’est aussi ce qui fait la particularité de leur rapport.

C.B. : La complicité préexiste… Ou les tensions.

S.T. : Elle n’est pas inventée. Et dans un certain hors-champs, elle travaille la question de cette famille. 

Parlons de la direction d’acteur. Votre méthode consiste à commencer par une discussion…

C.B. : L’idée, c’est de leur raconter la scène avant de la jouer, de leur dire quels sont les enjeux, mais de leur dire de façon légère, sans trop leur rentrer dans le crâne des choses précises. Mais en leur disant voilà la situation, voilà ce que tu dois défendre, voilà ce que tu essayes de faire entendre.

Puis, nous formulons quelques dialogues qu’ils pourraient dire, mais un peu à la va-vite ; l’idée n’étant pas de les répéter tel quel. Mais surtout qu’ils comprennent ce qui se joue entre eux, quel est leur objectif dans la scène. Ensuite, ils se lancent, proposent des choses avec leurs propres mots, les idées qui leur viennent par rapport à la situation. Et au fur à mesure, à chacune des prises, on recadre en disant « ça, tu continues, ça c’était super, ça par contre c’était une mauvaise piste ».

S.T. : Parfois, on intervient pendant. 

C.B. : Parfois, dans les silences, on les recadre. Finalement, c’est comme une sorte d’entonnoir. C’est à dire qu’au départ, on essaye de faire très large pour qu’il y ait des propositions, une authenticité, etc. Et à partir de là, on recadre, on recadre pour finir d’être au plus proche de la scène dans ce qu’elle veut raconter. 

S.T. : Nous, nous avons des dialogues écrits. On sait ce qu’elle doit contenir et la durée approximative de la scène. Eux n’ont rien lu, ils arrivent sur le plateau vierges de ce qu’on va leur faire faire, et donc tout le processus, c’est de les amener petit à petit vers ce que nous on a pensé en amont. 

C.B. : Et en conservant, à la fin, dans les dernières prises, les propositions qu’ils ont faites, qui nous paraissent intéressantes pour nourrir la scène. Mais pour qu’ils puissent le faire, il ne faut pas trop les contraindre au départ. 

Garder la fraicheur des premières prises

Et du coup, il y a énormément de montage après ?

S.T. : On a l’impression que c’est prolifique et qu’on les fait improviser énormément et qu’on ne sait pas nous même ce qu’on recherche. Mais on sait vraiment ce qu’on cherche. Au final, on a quand même des scènes qui ressemblent à ce qu’on voulait au départ. 

C.B. : On tourne tout. Ca pourrait être des répétitions. Mais on tourne tout car on veut aussi garder la fraicheur qu’il peut y avoir dans des premières prises, dans des premières propositions. Donc on reconstitue la scène avec cette fraicheur, ces moments d’authenticité, ces propositions, ces choses beaucoup plus écrites et indispensables à la scène, et tout ça se reconstitue au montage dans une forme de 2e écriture. 

Cette méthode n’est pas très répandue. Elle se rapproche me semble-t-il un peu de celle de Laurent Cantet par exemple ?

M.A. : Il faudrait lui poser la question. 

S.T. : Abdellatif Kechiche travaille peut être un peu comme ça.

M.A. : Il y a des films naturalistes mais ça ne veut pas dire que la méthode pour y arriver est la même. Kechiche travaille parfois avec des non-professionnels, mais aussi avec des gens qui sont comédiens. Il essaye de trouver une spontanéité dans le jeu des comédiens, mais il part de gens qui ont des techniques d’acteur malgré tout. 

Utiliser l’improvisation comme un outil qui nourrit le réalisme du film

C.B. : Ce qu’il peut y avoir de commun entre Kechiche, Cantet, parfois Céline Sciamma et nous, ce sont les non-professionnels et le fait d’utiliser l’improvisation comme un outil qui nourrit le réalisme du film. Après, les méthodes, la façon dont chacun monte, écrit ou met en scène, je pense, sont très différentes. Et d’ailleurs les films n’ont pas la même esthétique, ou ne dégagent pas tout à fait les mêmes choses.

S.T. : Même si c’est très improvisé, ou si le langage est assez réaliste, en terme d’images aussi, il y a de la fiction partout. Il est pensé partout comme une fiction avec du romanesque, des lignes dramaturgiques fortes. 

C.B. : Et c’est rarement de la captation. Il y a des systèmes assez classiques de champs – contre champs. On a une seule caméra. Si on voulait être dans le documentaire ou la captation pure, il y aurait 3-4 caméras. Là ce n’est pas du tout le cas, c’est très construit. 

Vous avez tourné à Forbach, en Lorraine. Pendant longtemps cette ville était connue pour être la ville de Patricia Kaas ! A présent, la ville sera donc également connue pour ce film, et votre court métrage « Forbach »…

S.T. : Ca reste toujours la ville de Patricia Kaas ! Quand on dit Forbach, on nous parle toujours de Patricia Kaas ! Lorsque nous étions jeunes, c’était des blagues qu’on faisait même nous mêmes. D’ailleurs, on connaît très bien le frère de Patricia Kaas, c’est un ami ! (rires)

Il y a du foot aussi…

C.B. : Oui, il y a plein de trucs à Forbach. Au sujet de la ville ressort souvent le coup de grisou qui a fait beaucoup de morts.

ST : Il y a le FN…

M.A. : … Et le nuage de Tchernobyl s’est arrêté juste avant Forbach ! C’était une vraie nouvelle à l’époque. (sourire)

C.B. : On dit même que Jean Moulin est mort dans le train à Forbach. 

S.T. : J’ai des copains qui me font des blagues, qui m’appellent la « fille de l’Est » ! (rires)

C’est vrai que ce n’est pas un endroit que l’on voit souvent au cinéma

Mis à part le court métrage que vous aviez tourné là-bas, savez-vous si Forbach a inspiré d’autres cinéastes ?

C.B. : Oui, il y en a eu d’autres. Par exemple un film sur la mine. Il y a aussi eu des documentaires. Il y a plein de sujets là bas. C’est vrai que ce n’est pas un endroit que l’on voit souvent au cinéma, ça c’est certain. Peut être qu’il faudrait qu’on aille tourner ailleurs.

Pour vous, était-ce une évidence de tourner là bas, ne serait ce que pour vos personnages ?

S.T. : A vrai dire, la question s’est posée de délocaliser nos personnages, puisqu’à un moment donné, pour des questions de financement, nous devions nous retrouver au Luxembourg. 

M.A. : Oui, il était question qu’on tourne la moitié du film au Luxembourg.

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S.T. : Mais finalement la commission du Luxembourg ne nous a pas suivi. Nous avons donc tout rebasculé en Lorraine. Mais ça nous arrangeait au final car on aime bien rester assez proche de la réalité. 

C.B. : Oui, car c’est un film portait avec des gens qui, d’une certaine façon, racontent des événements qui ont eu lieu dans leur vie, qui sont ancrés dans une situation géographique, économique locale assez forte etc. Avec des décors qui doivent raconter l’histoire de cette région.

M.A. : Et une langue…

C.B. : … Oui un accent, une mélodie. C’était quand même compliqué d’imaginer de tourner ailleurs. Ca n’avait pas vraiment de sens.

Quels sont vos projets ?

S.T. : En ce moment, je joue dans le spectacle Cabaret. C’est la comédie musicale de Broadway, qui a ensuite inspiré le film. Je vais tourner dans le film de Rémi Bezançon [Nos Futurs]. Il y a d’autres projets, mais pour l’instant, il faut que ça reste encore secret. 

M.A. : Il se trouve que je suis scénariste par ailleurs. J’ai travaillé avec Cyprien Vial [Bébé Tigre] et je travaille actuellement avec Guillaume Gouix. Je reviens justement d’une semaine à Marseille avec lui car le film se passera là-bas. Le projet ne s’appelle plus “Réparer les vivants” : ce n’est pas l’adaptation du livre. Il y a un autre titre provisoire que je ne peux pas communiquer. 

C.B. : Je commence mes premiers rendez-vous de travail pour un long métrage que j’espère pouvoir faire bientôt. Mais c’est très difficile quand on se lance dans un long métrage, on ne sait jamais trop combien de temps, ça va prendre. 

En tant que réalisatrice en solo ?

C.B. : Oui.

Et j’ai entendu que vous rêviez de réaliser une série sur le foot féminin…

M.A. : Oui, ça fait longtemps. Je travaille par ailleurs à l’écriture d’une série. On verra si elle voit le jour. Mais c’est vrai qu’on avait déliré sur une série de football féminin car il se trouve qu’on fait du foot. Mais ce n’est pas sur celle-là que je travaille. 

Et qui compose cette équipe de foot ? 

M.A. : Ah non ! (sourire). C’est secret !

C.B. : On peut juste dire qu’on s’appelle Baston et courtoisie !

Propos recueillis par Brigitte Baronnet, à Paris, le 9 juillet 2014

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