La France parmi les pays les plus chers en matière de services beauté et de cosmétiques

L’Hexagone se classe au 33e rang mondial en termes de coûts moyens de services beauté (coupe de cheveux), produits de cosmétiques, et procédures cosmétiques (augmentation mammaire), d’après l’Index du Coût de la Beauté 2017 dévoilé par le site de e-commerce Linio, rendu public ce mercredi 28 juin. Le Vietnam, l’Inde, et l’Afrique du Sud font partie des pays les moins onéreux sur l’ensemble des prix collectés, alors que le Venezuela, la Suisse et la Norvège sont les plus chers.

Un parfum revient en moyenne à 53,91 euros en France, contre 43,36 euros aux Etats-Unis.<br />
©Olgaorly/Istock.com

Linio.com s’est intéressé au coût moyen de plusieurs services beauté, procédures cosmétiques et produits de beauté dans pas moins de 50 pays à travers le monde, incluant tous les continents. Résultat, la France ne fait pas figure de mauvais élève, mais se classe tout de même parmi les pays les plus onéreux en la matière.En détail, les Français dépensent en moyenne 29,46 euros pour une manucure-pédicure. Un coût bien plus élevé qu’en Colombie où elle est facturée 3,68 euros, au Mexique (5,07 euros), ou encore au Vietnam (6,08 euros).Autre prestation parlante : la coupe de cheveux pour femme. Elle coûte en moyenne 44,46 euros dans l’Hexagone. Une facture qui paraît élevée puisque la France se place au 38e rang mondial en la matière. A titre de comparaison, une telle prestation vaut 4,84 euros en Egypte, 6,20 euros au Vietnam, et 8,24 euros en Thaïlande. Que les Françaises se rassurent, une coupe de cheveux pour femme est facturée 114,19 euros au Venezuela.Plus de 12.000€ le parfum au VenezuelaSi les Français estiment que les produits de beauté et cosmétiques coûtent trop chers dans l’Hexagone, les chiffres qui suivent devraient leur faire changer d’avis. Ils paient en moyenne 53,91 euros pour s’offrir un parfum, alors que les habitants du Venezuela doivent débourser environ 12.885 euros.L’Hexagone est plutôt bien classé en ce qui concerne le prix des ombres à paupières (12e rang, 6,35 euros en moyenne), et les crèmes anti-âge (13e rang, 40,79 euros en moyenne). Elle se positionne au milieu du classement (25e rang) en ce qui concerne le coût d’un vernis à ongles (11,22 euros). Cet essentiel beauté de l’été est facturé 4,27 euros aux Émirats arabes unis et 5,55 euros au Canada, soit quasiment la moitié du prix observé en France.Ces résultats ont été calculés en recherchant le coût moyen de prestations, services, et produits de beauté, incluant les taxes, dans 50 pays. Les prix ont été collectés en boutique mais aussi chez les détaillants en ligne, en utilisant au moins six marques par produit. Les prix des services beauté ont été recueillis dans les cinq villes majeures de chaque pays, et dix centres spécialisés dans l’épilation, la coiffure et la manucure par ville. Les prix des procédures ont été collectés auprès d’au moins trois cliniques par ville principale de chaque pays.(AFP/Relaxnews)

Du glyphosate trouvé dans des céréales pour petit-déjeuner, des légumineuses et des pâtes

Des résidus de glyphosate, substance classée "cancérogène probable" par une agence de l’ONU, ont été retrouvés dans des céréales pour petit-déjeuner, des légumineuses et des pâtes, a indiqué jeudi l’ONG Générations Futures qui a fait analyser une trentaine d’échantillons.

Selon les analyses réalisées, "7 céréales de petit-déjeuner sur 8" contenaient du glyphosate, "soit 87,5%". "7 légumineuses sur 12 analysées" en contenaient aussi, "soit 58,3%".

Plus de la moitié des produits analysés concernés”Seize échantillons sur 30 contenaient du

glyphosate, soit 53,3 % des échantillons analysés“, précise-t-elle dans un communiqué.Les analyses ont porté sur 18 échantillons à base de céréales: 8 céréales pour petit-déjeuner, 7 pâtes alimentaires, 3 autres (petits pains secs, biscottes).Douze échantillons de légumineuses sèches ont aussi été analysés : 7 de lentilles, 2 de pois chiches, 2 de haricots secs, 1 de pois cassés.Les céréales pour petit déjeuner, les plus polluésCes produits ont tous été achetés en supermarché, indique l’association.Selon les analyses réalisées, “7 céréales de petit-déjeuner sur 8” contenaient du glyphosate, “soit 87,5 %“. “7 légumineuses sur 12 analysées” en contenaient aussi, “soit 58,3 %“.La proportion est nettement plus faible pour les pâtes: “2 pâtes alimentaires sur 7 en contiennent, soit 28,5 %“.En revanche, “aucun des 3 autres produits à base de céréales (petits pains secs, biscottes)” ne contenait de glyphosate.Trois échantillons (deux sortes de lentilles et des pois chiches) contenaient aussi de l’AMPA, un produit de dégradation du glyphosate.Des concentrations très variables selon les produits”Les concentrations (de glyphosate) retrouvées vont de 40 μg/kg pour une céréale du petit-déjeuner à 2 100 μg/kg pour un échantillon de lentilles sèches“, relève Générations Futures.”Il n’y a, pour les aliments bruts (légumineuses), pas de dépassement de limite maximale en résidus (LMR, un seuil réglementaire de concentration de résidus de produits

pesticides, NDLR)“, précise toutefois l’association, pour qui toutefois cette limite est “très élevée” pour les lentilles séchées (10.000 μg/kg). Il n’existe pas de LMR pour tous les aliments transformés, ajoute-t-elle.Il est urgent d’abandonner cette moléculePour François Veillerette, porte-parole et directeur de Générations Futures, ces résultats montrent qu’il y a “urgence pour l’Union européenne à renoncer à l’usage de cette molécule (…) et à faire évoluer en profondeur son modèle agricole devenu trop dépendant des pesticides de synthèse”.L’Europe propose le renouvellement de  la licence du produit pour 10 ansEn juillet, la Commission européenne a proposé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire fin 2017. Cette substance active entre notamment dans la composition du Roundup, le produit phare de Monsanto. Le vote sur l’autorisation de cet herbicide controversé pourrait avoir lieu le 5 ou 6 octobre lors d’un comité d’experts.Mais la France s’y opposeLa France a annoncé fin août qu’elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle a une position-clé car une majorité qualifiée (55 % des États membres représentant 65 % de la population de l’Union) est requise dans ce dossier.Click Here: Cheap France Rugby Jersey

Barbra Streisand : elle clone deux fois sa chienne décédée

Endeuillée par la perte de son animal, Barbra Streisand a fait appel au clonage. Et ce n’est pas un, mais 2 chiens qui ont vu le jour ! Bienvenue aux génétiquement modifiées Miss Violet et Miss Scarlet.

Barbra Streisand a fait cloner sa chienne décédée Samantha et deux nouveaux toutous ont vu le jour.

Il est si triste de se remettre de la perte de son fidèle compagnon. Et ce n’est pas l’iconique interprète de “Woman in love” Barbra Streisand qui dira le contraire. 2017 est une année noire pour la chanteuse/actrice qui a vu sa chienne Samantha, un Coton de Tuléar âgé de 14 ans, partir pour un aller simple au paradis des animaux. N’acceptant pas ce décès, Barbra Streisand a donc fait appel aux pouvoirs de la science. Grâce au clonage, deux copies conformes de la chienne disparue, ont fait leur entrée dans la vie de la star, Miss Violet et Miss Scarlet.

Une publication partagée par Barbra Streisand (@barbrastreisand) le 29 Nov. 2017 à 2 :04 PST

L’étape du clonageQuand Samantha était encore vivante, l’artiste a fait prélever des cellules de la chienne, souvent situées sous la peau, par un vétérinaire via une biopsie. L’entreprise américaine

Viagen Pets s’est ensuite chargée de la suite de la procédure.Tout comme le clonage de la fameuse brebis Dolly, le laboratoire a inséré le noyau contenant le génome complet de la chienne dans des ovules non-fécondés et énucléés (dépourvus d’information génétique) prélevés sur une chienne donneuse. Point de fécondation dite normale, dans ce cas précis la fusion et la division cellulaire sont déclenchées par stimulation électrique. L’embryon est ensuite transféré dans une chienne porteuse. Et magie de la technique, 60 jours plus tard, un chiot voit le jour. Ici ce sont deux chiens qui font dorénavant le bonheur de Barbra Streisand, qui a déboursé la jolie somme de 82 000 euros pour pouponner de nouveau.

Une publication partagée par Barbra Streisand (@barbrastreisand) le 11 Avril 2017 à 12 :10 PDT

Concernant les différences des deux Miss avec Samantha, elles ne partageront jamais à 100% la même personnalité.”Elles ont une personnalité différente mais j’attends de voir en vieillissant si elles ont le sérieux et les yeux de Samantha.“, s’est confiée la chanteuse au magazine

Variety.

How To Transition From City Life To The Suburbs

After years of living hard and fast in an urban jungle, many of us are ready to escape once we start a family. We might want to experience what it’s like to live outside of a two-bedroom apartment that is way too expensive. And we often find ourselves wondering, “Will we like our family more when there’s more space to breathe?”

We also hope to embrace that ideal slice of American suburban life — see the trees, have a nice backyard where our kids can play and be part of a community. (Unless you’re a city person down to your core — then that all sounds awful, especially the part about trees.)

I moved outside the city about seven years ago and never looked back. Luckily, I didn’t have to agonize about where I would move because I met a guy who was already living about 12 miles outside New York City in a quaint river town. I remember riding on the train to our date and feeling like I had arrived in a ghost town. But it wasn’t long before I fell in love with the quiet area and fell in love with the guy too! We married and eventually bought a place of our own, which our 3-year-old seems pretty content with, as far as toddlers can be content.

For many though, finding the perfect community outside the city can be stressful and confusing. I met a family at our library this past weekend checking out our hood. The wife knew nothing about the area and seemed clueless about where to move — she just knew she wanted out of the city and fast.

Another mom friend I know was in the same boat and used this service called Suburban Jungle, which helps you choose the best suburb to live in. I called the founder Alison Bernstein and asked her to share some points to think about when planning your city escape:


How Do You Want to Raise Your Family?

The first thing you want to contemplate is this: How do you want to raise your family compared to how you were raised? How do you want your life to be different or the same as how you grew up? Is it on the soccer field or in museums on weekends? If you grew up in a big town, did you love or hate that? Get down and deep about how you envision raising your family. This will be a huge indicator about your next move.


Don’t Just Focus on Taxes and Commute

Right now, people think about taxes and commute as their main concerns when finding a suburban home and community, but that shouldn’t dictate your next move. A lot of people will check off any town without a train, and you will lose out on opportunities. Remember, it’s the quality of the commute too. What is the train like? Will you have friends to commute with? People also tend to focus on taxes and real estate values, and while that’s an important piece, it shouldn’t be the only piece. Think about quality of life! It should never be about finding the deal but the right situation for your family.


Let Go of Great Schools

A great school that is ranked high on a list might be an awful place and too much of a pressure cooker for your kids. Do some investigating that goes beyond the test scores. Some people might like a small and nurturing school, while others want a school with more options. If you are big into the arts and the town is really focused on lacrosse, there might be a real disconnect. You can have the greatest schools, but the kids might be super stressed and feel like they need to overachieve. Can your kids handle that? They key is knowing that the list is subjective, and everyone defines a “good school” differently.


Identify the Childcare Culture

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Towns have very different personalities based on childcare. Understanding the type of help you need is key, as well as where your caretaker lives and how they’ll get around. Live-in nannies, au pairs, part-time sitters and day cares are all options, but most towns have certain trends that people tend to use the most.


Don’t Just Look at Homes

Don’t visit a town and only look at the homes. Also spend some time taking local mommy and me classes. Drive around and see what people are like on the soccer field. Go to the grocery store. Spend time in the community. Go on a school tour if they have one. Look inside the classrooms and see what the schools look like. Your home will only be a small picture of your new life.


Renting vs. Buying

The rental market is inefficient, and at times it is difficult to find a good rental. Also, in a town with multiple schools, you may find a rental that goes to one elementary school and a home to buy in another school system, even though they are in same town. Moving your family and having to make new friends yet again in a new school system can be tough. So why put yourself through that?


There is life outside a big city, and for some it’s a better one filled with nature, community and more living space so you can spread out and actually enjoy your family’s company again. Though the journey might be daunting, with a little soul searching you will land in the perfect suburban area, surrounded by the most beautiful trees ever. Those city folk just don’t know what they are missing.


Other Parenting News:

Boulder Attorney Dies On Mount Everest After Reaching Summit

BOULDER, CO — A Boulder attorney died Monday shortly after reaching the peak of Mount Everest. Tourism officials in Nepal said Christopher John Kulish, 62, died while he was descending the mountain, Reuters reported. The mountain has claimed 11 lives this spring season.

Nepalese officials said Kulish died suddenly at South Col, an area between Mount Everest and Mount Lhotse where the final camp for climbers is set up, according to the Reuters report.

Several of Kulish’s friends and former colleagues posted heartfelt messages on social media about the climber’s passion for Mount Everest, and his dream of reaching the summit of the famous mountain.

His friends said he was an experienced climber who earned the coveted title of “Seven Summiteer” — someone who has climbed the highest mountain on every continent.

“My heart goes out to the Kulish family as they grieve the loss of their son and brother,” Congressman Joe Neguse posted on Facebook. “Chris saw his last sunrise from the peak of Mount Everest this weekend after summiting the highest peak on every continent. His memory and courage will be cherished.”

The climber’s cause of death has not been confirmed, but an inital assessment indicates he died of cardiac arrest, according to a report by The Denver Post.

Recent photos have been circulating that show lines of climbers in a bottleneck near Mount Everest’s summit. Many climbers reported waiting more than two hours in the lines, according to multiple reports.

About 5,000 people have reached the Everest summit so far, and several hundred have died trying.

Diabète : des chercheurs développent un traitement permettant une seule injection d'insuline par mois

Des chercheurs de la Duke University (États-Unis) ont mis au point une méthode d’injection sous-cutanée unique qui permet de contrôler le taux de glucose dans le sang pendant plusieurs semaines sur des animaux de laboratoire. Cette découverte pourrait révolutionner le quotidien des personnes diabétiques, qui doivent aujourd’hui se faire plusieurs injections par jour pour contrôler leur glycémie.

Une nouvelle méthode d'injection sous-cutanée pourrait révolutionner le quotidien des personnes diabétiques, qui doivent aujourd'hui se faire plusieurs injections par jour pour contrôler leur glycémie.

Cette nouvelle thérapie, injectée via une aiguille standard, agirait jusqu’à trois fois plus longtemps que les traitements antidiabétiques actuellement présents sur le marché, selon des 

travaux menés par une équipe d’ingénieurs en biomédecine de la Duke University, à l’origine de la formule moléculaire.

D’après l’étude, le traitement a montré son efficacité sur une période de dix jours chez des souris et 14 jours chez des singes, ce qui porte à croire qu’une à deux injections par mois pourrait suffire à maintenir un taux de glucose normal dans le sang chez l’homme, étant donné que notre métabolisme est plus lent que celui des primates ou des rongeurs.Actuellement, le médicament antidiabétique dont les effets contrôlent le taux de glucose le plus longtemps est le Trulicity, composé de dulaglutide, qui fonctionne avec une injection hebdomadaire. Pour obtenir cette durabilité, les chercheurs ont créé une substance qui fusionne le GLP-1 (glucagon-like peptide-1), une hormone intestinale libérée avant les repas et stimulant la sécrétion d’insuline (elle est utilisée dans les injections actuelles), et un biopolymère sensible à la chaleur en solution.Les biopolymères sont des polymères issus de la biomasse, c’est-à-dire produits par des êtres vivants. Le plus connu d’entre eux est la cellulose.Une fois injectée, la solution réagit à la chaleur corporelle pour former un dépôt similaire à un gel biodégradable qui distille lentement le médicament dans le corps sous forme de filet.La prouesse technologique a consisté à porter le polymère à un niveau moléculaire pour affiner son design afin qu’il se diffuse sur une longue durée, souligne l’étude. Les chercheurs projettent maintenant d’étudier la réaction immunitaire face à des injections répétées et de tester le traitement sur d’autres animaux.Cette thérapie, basée sur une formule de distillation en continu de longue durée, pourrait avoir d’autres applications, comme la délivrance de traitements antidouleur, conclut l’étude. Autre avancée qui pourrait faciliter la vie des personnes diabétiques et sécuriser leur traitement : la création d’un pancréas artificiel, projet sur lequel travaillent plusieurs laboratoires (Cellnovo et Diabeloop en France). Il sera composé d’un capteur mesurant la glycémie, d’une pompe perfusant l’insuline et d’un algorithme capable d’interpréter les données du capteur pour calculer la quantité d’insuline à injecter, le tout embarqué dans un petit boîtier. Les premiers pourraient être commercialisés fin 2017.En France, 5,1 millions de diabétiques ont été répertoriés en 2016.

Cancer du sein non métastatique : levée de la recommandation d’éviter le docétaxel

L’INCa et l’ANSM lèvent la recommandation émise à titre de précaution en février 2017, d’éviter temporairement l’utilisation de docétaxel dans les cancers du sein infiltrants non métastatiques. Cette décision est prise en concertation avec les professionnels de santé (oncologues, médecins, pharmaciens). Elle fait suite à l’ensemble des investigations menées au niveau européen, après la survenue de cas d’entérocolites d’issue fatale chez des patientes atteintes d’un cancer du sein traitées par docétaxel. Ces investigations ne montrent pas d’augmentation de la fréquence des effets indésirables graves et des décès liés à cette molécule.

L’INCa et l’ANSM lèvent la recommandation émise à titre de précaution en février 2017, d’éviter temporairement l’utilisation de docétaxel dans les cancers du sein infiltrants non métastatiques.

Limiter les risques d’utilisationL’INCa et l’ANSM rappellent que les

taxanes (  

docétaxel et

paclitaxel) ont une place importante dans la thérapeutique de certains

cancers, pour lesquels il n’y parfois pas d’alternative. Comme de nombreux autres médicaments anticancéreux, ils peuvent être responsables d’effets indésirables. Afin de limiter les risques liés à leur utilisation et mieux encadrer les pratiques, l’INCa émettra en octobre 2017 un avis d’expert sur la place de ces molécules dans le traitement des

cancers du sein infiltrants non métastatiques et les conduites à tenir pour la gestion de certains

effets indésirables potentiellement graves. Dans l’intervalle, l’INCa et l’ANSM rappellent les mesures de gestion des risques auprès des professionnels de santé et des patients.Résultats des investigations avec de rares décès Les résultats des investigations menées par les laboratoires de contrôle de l’ANSM confirment la qualité de l’ensemble des spécialités de docétaxel commercialisées (princeps et génériques) en France. De fait, l’enquête nationale de pharmacovigilance qui a porté sur plus de 600 000 patients traités, diligentée par l’ANSM et partagée à l’occasion d’une

réunion d’experts en mars 2017, a montré que les cas d’effets indésirables graves, de type colite ou choc septique, et les décès, restent rares au cours des vingt années de commercialisation de ce médicament, de l’ordre de 1 pour 10 000 patients exposés au docétaxel. Des décès n’incriminant pas la moléculeL’analyse clinique, conduite par l’INCa à partir des fiches de pharmacovigilance qui lui ont été transmises, des 47 cas de décès survenus par

entérocolite ou

choc septique entre 1996 et février 2017 toutes indications confondues ne permet pas d’incriminer une spécialité particulière de docétaxel.L’entérocolite, un effet indésirable rareCes données ont été partagées à l’Agence européenne des médicaments (EMA) afin qu’une évaluation européenne du profil de tolérance du docétaxel soit conduite. Tenant compte des données disponibles dans l’ensemble de l’Union Européenne, le Pharmacovigilance Risk Assessment Committee (PRAC),

lors de sa réunion de juin a clos le signal de pharmacovigilance émis par la France. Il conclut que l’entérocolite sur terrain

neutropénique associée au docetaxel demeure un effet indésirable rare de ce médicament, justiciable d’une surveillance de routine et d’évaluations régulières afin d’en réduire la survenue. Il ajoute que l’augmentation du nombre de cas déclarés en France pourrait être liée à une hausse de la vigilance des professionnels de santé. Levée de la recommandation d’éviter le docétaxelUne enquête nationale de pharmacovigilance portant sur le profil de sécurité de l’ensemble des taxanes (docétaxel et paclitaxel) a été présentée au comité technique du 4 juillet, en présence d’oncologues. Elle confirme le profil des effets indésirables graves de ces médicaments.En conséquence, et après avis des professionnels de santé, l’INCa et l’ANSM ont décidé de lever la recommandation d’éviter temporairement l’utilisation du docétaxel dans les cancers du sein infiltrants non métastatiques.Mesures de réduction des risques associés aux taxanes Le docétaxel et le paclitaxel constituent des options thérapeutiques importantes et ont permis de réduire la mortalité dans de très nombreux cancers, pour certains desquels il n’existe pas d’alternative. Comme de nombreux autres médicaments anticancéreux, ces molécules ont des effets indésirables et leur utilisation comporte des risques. L’INCa et l’ANSM considèrent que ceux-ci doivent être pris en compte et anticipés, mais ne doivent pas priver les malades de ces médicaments efficaces. Sensibiliser professionnels et patients sur les risques d’effets secondairesLes effets indésirables potentiellement graves susceptibles de survenir lors d’un traitement par ces taxanes sont connus et décrits de façon détaillée dans les résumés des caractéristiques des produits (RCP) de chaque spécialité disponibles dans la

Base de données publiques des médicaments. Cependant, afin de réduire les risques et renforcer l’encadrement de l’utilisation des taxanes (docétaxel et paclitaxel), l’INCa et l’ANSM sensibilisent les professionnels de santé et les patients sur les risques de neutropénie, entérocolite, neuropathies et réaction d’hypersensibilité, notamment. Un avis de l’INCa prévu prochainementL’INCa va émettre dans les prochains mois un avis d’experts sur la place de ces molécules dans le traitement des cancers du sein infiltrants non métastatiques et les conduites à tenir pour la gestion de certains effets indésirables potentiellement graves.

La transmission du virus du Zika par un simple baiser est improbable

Le virus du Zika, qui se transmet par des piqûres de moustique ou des rapports sexuels, ne peut vraisemblablement pas s’attraper par un simple baiser ni en utilisant les couverts d’une personne infectée, selon une étude publiée mardi et menée sur des singes.

L'étude a été menée sur des macaques car ils sont physiologiquement proches de l'homme, y compris dans la manière dont ils sont infectés par le virus. ©jarun011/Istock.com

Cette étude publiée dans la revue Nature Communications montre que le

virus Zika peut entrer dans le corps par la bouche mais qu’une infection par la salive d’un malade est improbable, car le virus n’y est pas assez concentré.D’autres voies de transmission possibles”D’autres fluides corporels, comme le lait maternel ou le sperme, peuvent contenir plus de virus que la salive“, a expliqué à l’AFP l’auteur principal de l’étude, Thomas Friedrich, professeur de virologie à l’Université du Wisconsin.”Notre étude montre que la transmission du Zika par les baisers ou en partageant des couverts est peu probable (…) mais nous ne connaissons pas le risque que représente le sexe oral ou l’allaitement maternel“, a-t-il poursuivi.Une étude conduite sur des macaquesL’étude a été menée sur des macaques car ils sont physiologiquement proches de l’homme, y compris dans la manière dont ils sont infectés par le virus.”Nous pensons que nos résultats s’appliquent aux hommes“, a souligné le professeur Friedrich.Cette étude a été menée pour savoir si le Zika pouvait se transmettre par la salive, comme un cas observé dans l’état américain de l’Utah l’an dernier avait pu le laisser craindre. Un homme avait contracté le virus en s’occupant de son père mourant.L’étude s’est déroulée en deux temps. D’abord, un échantillon de virus extrêmement concentré et cultivé en laboratoire a été appliqué sur les amygdales de trois macaques. Tous ont été infectés, ce qui prouve que le virus peut se transmettre par la bouche.Dans un deuxième temps, les chercheurs ont voulu vérifier si un malade infecté par une piqûre de moustique pouvait transmettre le virus via sa salive.Aucun macaque infecté dans cette expérienceDes macaques ont été infectés par injection, pour imiter une piqûre de moustique. Leur salive a ensuite été prélevée et appliquée sur les amygdales, les narines ou les yeux d’autres singes. Aucun d’entre eux n’a été infecté.Un risque potentiel”Le cas observé dans l’Utah montre qu’un nombre très réduit de personnes peuvent avoir des niveaux de virus beaucoup plus élevés dans leur sang et leurs fluides corporels que le commun des mortels. La salive de ces individus très rares peut représenter un risque, mais il est infime“, a noté le professeur Friedrich.Dans le cas observé dans l’Utah, la concentration de virus dans le sang du père était 100 000 fois supérieure à celle de la plupart des malades. Depuis l’émergence du Zika pendant l’été 2015, plus de 1,5 million de personnes ont été infectées, pour la plupart au Brésil.Des malformations congénitalesS’il n’est généralement pas dangereux pour les adultes, le Zika peut provoquer des malformations congénitales chez les bébés dont la mère a été infectée pendant la grossesse, dont la

microcéphalie, un développement insuffisant de la boite crânienne.Click Here: All Blacks Rugby Jersey

Thyroïde : le fabricant exclut de revenir à l'ancien Levothyrox

Le fabricant du Levothyrox a annoncé mercredi à l’AFP qu’il excluait de revenir à l’ancienne formule de ce médicament pour la thyroïde, alors que la polémique en France sur les effets secondaires de sa nouvelle version s’intensifie.

Le fabricant du Levothyrox a annoncé mercredi qu'il excluait de revenir à l'ancienne formule de ce médicament pour la thyroïde.

Il n’est pas du tout question de revenir à l’ancienne formule” du Levothyrox, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la filiale France du groupe allemand Merck KGaA.”Nous comprenons la détresse des patients, mais il n’y a pas de solution miracle. Il faut voir avec son médecin s’il y a un besoin de nouveau dosage, et si ce n’est pas le cas, il faut attendre que le corps s’habitue” à la nouvelle formule, a ajouté cette porte-parole.La nouvelle formule de ce médicament a été élaborée “à la demande de l’ANSM“, l’Agence nationale de sécurité du médicament, et “dans l’intérêt du patient“, car elle permet d’avoir une teneur en principe actif “beaucoup plus stable” que précédemment, sur la durée et d’un lot à l’autre, a-t-elle rappelé.”A ce stade il n’y a aucun effet indésirable dont la cause est liée au médicament. Les symptômes relatés sont classiques d’un dysfonctionnement thyroïdien, lié à une quantité de principe actif moins (BIEN moins) importante” dans la nouvelle version, ce qui peut “dérégler” certains patients, a-t-elle encore expliqué.La principale pétition en ligne citoyenne circulant depuis fin juin pour exiger un retour à l’ancienne formule, ou la mise à disposition des deux, avait dépassé les 200.000 signatures mercredi en fin d’après-midi.Depuis la commercialisation du nouveau Levothyrox ce printemps, 5.000 déclarations d’effets indésirables ont été enregistrées, selon l’ANSM, précisant qu’il est encore trop tôt pour savoir combien sont réellement liées au traitement.Les témoignages se multiplient de patients décrivant crampes, maux de tête, vertiges ou encore palpitations cardiaques, apparus selon eux avec la nouvelle version du médicament.La ministre de la Santé Agnès Buzyn recevait mercredi après-midi les associations de patients concernées, pour faire un point sur la situation.La France est le premier pays où le nouveau Levothyrox a été introduit, a précisé à l’AFP la porte-parole de Merck KGaA, mais des procédures d’homologation de la nouvelle formule sont en cours dans d’autres pays également.L’Hexagone est le premier marché mondial du Levothyrox, avec 3 millions de patients. Le laboratoire allemand réalise un chiffre d’affaires annuel de 50 millions d’euros avec ce traitement en France, selon la porte-parole.Click Here: Golf special

Grossesse : éviter à tous prix les AINS

Une seule prise d’anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) pendant la grossesse peut entraîner la fermeture du canal artériel et des risques cardiaques pour le fœtus, selon la revue .

Selon la revue Prescrire, une seule prise d’anti-inflammatoire non stéroïdien peut avoir des conséquences cardiaques craves pour le bébé.

Alerte de malformations après une prise unique d’AINS pendant la grossesseLe Centre de pharmacovigilance de Nord-Pas-de-Calais a rapporté une observation de fermeture prématurée du

canal artériel chez un fœtus après une prise unique d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (

AINS) par la mère.Des dommages immédiats à 8 mois de grossesseCette femme, enceinte de 8 mois, a consulté aussitôt après avoir pris par erreur un comprimé d’ibuprofène à 400 mg. L’

échographie réalisée dans les heures suivantes a montré une

tachycardie fœtale et une fermeture prématurée du canal artériel qui ont conduit à une césarienne en urgence. Il n’a pas semblé y avoir eu de conséquences pour l’enfant.Une cascade d’évènementsLe canal artériel est un vaisseau qui relie l’

artère pulmonaire à l’

aorte du fœtus, permettant à la circulation sanguine du fœtus d’éviter les poumons. Le canal artériel se ferme spontanément dans les 24 premières heures de vie. Sa fermeture in utero entraîne une

hypertension artérielle pulmonaire et une

insuffisance cardiaque droite. L’

ibuprofène, comme les autres AINS, cause la fermeture du canal artériel. Il est d’ailleurs utilisé chez les nouveau-nés pour lesquels la fermeture spontanée du canal artériel n’a pas eu lieu à la naissance.Les AINS, dangereux durant la grossessePour diverses raisons, les AINS sont dangereux durant la

grossesse, assure la revue Prescrire. Le message à largement diffuser auprès des femmes et leur entourage est simple : JAMAIS D’AINS PENDANT LA GROSSESSE.Click Here: cheap nrl jerseys