Commencer les cours plus tard pour s'adapter au rythme biologique des adolescents

Le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer se dit favorable à l’expérimentation d’horaires plus tardifs dans les collèges et lycées, afin de respecter le rythme biologique des adolescents.

Sommaire

  1. Le cycle circadien chamboulé à l’adolescence
  2. Le manque de sommeil : des conséquences sur la santé et les études

Démarrer les cours après 9h serait profitable à la santé et aux bien-être des adolescents. L’idée n’est pas nouvelle, mais il semble qu’elle ait fait son chemin.La présidente du Conseil régional d’Ile de France, Valérie Pécresse a demandé, dans un tweet daté du 3 janvier dernier, au ministre de l’Education Nationale Jean Michel Blanquer de « lancer à la rentrée 2019, une expérimentation régionale : faire commencer tous les cours des lycées à 9h », au lieu de 8h ou 8h30 actuellement.  A  nos confrères de RTL, le ministre s’est dit favorable à une expérimentation « à une petite échelle ».Le cycle circadien chamboulé à l’adolescenceLes besoins en sommeil à l’adolescence sont de 8h à 10h par nuit. Pourtant, l’enquête Institut National Sommeil Vigilance/MGEN sur le sommeil des jeunes de 15 à 24 ans a révélé que

les adolescents et jeunes adultes ne dormaient pas suffisamment (en moyenne 7h17 par nuit en semaine) et que 99% d’entre-eux ressentaient ce manque de sommeil durant la journée, notamment par des épisodes de somnolence pour 36%.Dans une étude parue en 2017 dans le

Journal of Sleep Research, des chercheurs canadiens avaient constaté que les élèves qui commençaient tôt étaient moins susceptibles de dormir le nombre d’heures recommandé et étaient plus fatigués le matin. Selon la chercheuse Geneviève Gariépy « la puberté retarde de deux ou trois heure l’horloge biologique. Pour un jeune du secondaire, il est biologiquement très difficile de s’endormir avant 23 h et de s’extirper du lit avant 8 h. L’adolescent lutte contre son rythme biologique naturel pour arriver à l’école à temps. »Le manque de sommeil : des conséquences sur la santé et les étudesDéjà, en 2014, l’Académie américaine de pédiatrie avait préconisé de ne pas proposer des cours avant 8h30 aux élèves du secondaire. Une nouvelle étude, parue en décembre 2018 dans

Science Advances a appuyé cette recommandation en montrant que les adolescents qui commençaient l’école une heure plus tard augmentaient leur durée médiane de sommeil de 34 min, voyaient leurs notes augmenter de 4,5% et qu’ils moins enclins à sécher les cours.Si l’idée de permettre aux adolescents de se lever plus tard pour respecter leur rythme de sommeil est intéressante, encore faudrait-il qu’ils n’en profitent pas pour se coucher (encore) plus tard. Rappelons que

la lumière bleue des écrans perturbe l’horloge biologique et incite à veiller plus longtemps.

L’Institut national du sommeil et de la vigilance recommande notamment aux jeunes d’ instaurer un « couvre-feu digital » en éteignant tous les écrans 1 heure au moins avant de se coucher et pendant toute la nuit et d’adopter des horaires de couchers et levers réguliers pour synchroniser l’horloge biologique et le rythme veille/sommeil.Le projet de loi “pour une école de la confiance”, qui prévoit des expérimentations de ce type, sera débattu prochainement au Parlement.Click Here: Golf Equipment Online

Agnès Buzyn promet une enveloppe de 40 millions d'euros pour financer le “plan psychiatrie”

Lors du dernier Congrès de l’Encéphale qui réunissait les professionnels du secteur jeudi 24 janvier dernier, la ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé une enveloppe de 40 millions d’euros pour financer le "plan Psychiatrie". Ce budget sera notamment alloué à une meilleure formation des étudiants, au développement de la pédopsychiatrie, et à la prévention de la santé mentale.

Sommaire

  1. Un malaise dans la profession et dans la société
  2. Des engagements concrets
  3. Une feuille de route pour 2019
  4. Une enveloppe globale de 100 millions d’euros

Les

troubles psychiatriques concernent 12 millions de Français.  Mais le secteur est en crise depuis plusieurs années : des patients plus nombreux, un personnel en sous-effectif et de moins en moins de moyens. En juin 2018, lors du 1er Comité Stratégique de la Santé Mentale et de la Psychiatrie (CSSMP), la ministre de la santé Agnès Buzyn avait annoncé 37 mesures pour que la  psychiatrie ne soit plus “le parent pauvre de la médecine”. Lors du dernier Congrès de l’Encéphale qui réunissait les professionnels du secteur jeudi 24 janvier dernier, la ministre a réaffirmé son engagement et annoncé une enveloppe de 40 millions d’euros pour financer le “plan Psychiatrie”.Un malaise dans la profession et dans la sociétéLorsqu’elle évoque, lors de l’ouverture du congrès, un “malaise de la société toute entière”, Agnès Buzyn admet à demi-mots que les “remèdes” annoncés en janvier 2018 sont “sinon trop lents, à tout le moins trop tardifs”.Cet aveu intervient deux jours après la manifestation des syndicats de soignants, professionnels et familles de patients dans la capitale. Les manques de moyens financiers, de personnel et de formation sont au cœur des revendications. Linda, infirmière à Argenteuil,

 interrogé par nos confrères de Libération, estime que les patients sont malmenés et que «”lhôpital psychiatrique est devenu uniquement un lieu de crise. Maintenant, pour être hospitalisé, il faut que les patients arrivent au stade de la crise”.Des engagements concretsDéterminée à s’engager en faveur du développement du secteur de la psychiatrie, la ministre de la Santé a annoncé que l’enveloppe de 40 millions d’euros dédiée à la psychiatrie et à la santé mentale serait accompagnée de “quatre engagements en réponses aux craintes qui ont pu être formulées” :

  • La pérennisation des moyens dédiés à la psychiatrie ;
  • Le renforcement,  dans tous les départements sous-dotés, de l’offre pédopsychiatrique et la consolidation de l’encadrement hospitalo-universitaire ;
  • Le déploiement d’une “politique ambitieuse de prévention, de lutte contre la stigmatisation et de développement de parcours de soins coordonnés” ;
  • La nomination d’un délégué ministériel à la psychiatrie et à la santé mentale.

Une feuille de route pour 2019La ministre a également réaffirmé les axes développés en juin 2018.Axe 1 : promouvoir le bien être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance et les troubles psychiques et prévenir le suicide.  L’expérimentation “Ecout’Emoi” sera lancée dans les régions Ile-de-France, le grand Est et les pays de la Loire. L’objectif est de prévenir et prendre en charge “la souffrance psychique chez les jeunes de 11 à 21 ans” en facilitant leur accès à des consultations de psychologue pris en charge par l’Assurance Maladie.Concernant la formation des étudiants en psychiatrie, “la première formation aura lieu à Clermont Ferrand au 1er trimestre 2019″. Enfin, la ministre a dévoilé que le dispositif de “VigilanS suicide” est “aujourd’hui déployé dans 5 régions” et qu’il sera développé dans 12 autres régions fin 2019 avant d’être généralisé en 2020.    Axe 2 : Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie accessible, diversifiée et de qualitéA l’horizon 2019, Agnès Buzyn prévoit de nommer six hôpitaux universitaires supplémentaires en psychiatrie “pour renforcer les capacités de formation”. Suite à la création de dix postes de chef de clinique en pédopsychiatrie courant 2018, elle promet également l’ouverture de dix postes complémentaires en 2019.  Elle a d’autre part évoqué “l’adoption dans la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2019 de l’article permettant le déploiement des plateformes d’orientation et de coordination et la création du forfait précoce pour les jeunes enfants présentant des troubles du neurodéveloppement”.Axe 3 : améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique.L’enveloppe dédiée à la généralisation de l’emploi pour les personnes en situation de handicap psychique passera de 5 millions d’euros en 2018 à 7 millions en 2019. Côté hébergement, 250 logements collectifs dits “habitats inclusifs” en faveur des personnes handicapées et des personnes âgées (entre le logement en établissement et le logement autonome) devraient être créés dans l’année. Quant aux logements autonomes, Agnès Buzyn affirme que le dispositif “Un chez soi d’abord”, qui met en place des hébergements d’urgence tout au long de l’année, sera étendu à 22 métropoles, contre 4 auparavant, d’ici 2020.Une enveloppe globale de 100 millions d’eurosEnfin, Agnès Buzyn s’est engagée à préserver le budget de la

psychiatrie. Elle promet en ce sens :

  •  “Le dégel intégral des crédits mis en réserve au début de l’exercice 2018 : 64 millions d’euros” pour “redonner du souffle aux établissements” accompagné des

    50 millions supplémentaires débloqués fin 2018. Tout en sachant que “ce financement est reconductible chaque année”, précise-t-elle.

  •  La création d’un fond d’innovation organisationnelle en psychiatrie à laquelle sera allouée 10 millions d’euros. 
  •  La possibilité, pour les établissements psychiatriques, d’”émarger aux financements nationaux en faveur de l’investissement qui sont prévus dans

    le plan Ma santé 2022 et engagés dans la loi de financement de la Sécurité sociale en 2019″.

Au terme de son intervention, la ministre de la Santé et des solidarités affirme qu’elle plaidera auprès de l’Organisation Mondial de la Santé pour qu’en 2020 la France accueille et organise le sommet mondial sur la santé mentale et le bien-être, avant de conclure : “Le chemin parcouru depuis notre précédente rencontre est donc conséquent. Celui qui nous reste à parcourir ensemble ne l’est pas moins”.

Echinococcose alvéolaire : une maladie grave de plus en plus répandue en France

L’échinococcose alvéolaire, ce nom ne vous dit sûrement rien. Cette maladie grave, parfois fatale est provoquée par le ver solitaire (Ténia) et se transmet à l’homme par le renard. Autrefois limitée à la Franche Comté, elle se répand désormais partout en France et inquiète les associations et les organisations de santé publique.

Sommaire

  1. Une augmentation du nombre de cas
  2. Comment s’attrape l’échinococcose alvéolaire ?
  3. Les signes d’alertes
  4. L’echinoccose alvéolaire : diagnostic et traitement
  5. Quels sont les gestes pour l’éviter ?

Randonneurs, chasseurs, amateurs de nature, prenez garde à l’échinococcose alvéolaire !  Si cette maladie reste rare, le nombre de cas enregistrés dans le registre national 1 a doublé ces dix dernières années. Une augmentation alarmante, quand on sait que le pronostic de cette affection est complexe. En effet, les caractéristiques de cette maladie sont les même que celles d’un cancer du foie : évolution invasive, possibilité de métastases et difficultés thérapeutiques.Une augmentation du nombre de casBien que l’échinococcose alvéolaire (EA) reste aujourd’hui classée parmi les maladies rares (632 cas ont été recensés en France entre 1982 et 2015), le nombre de cas est en augmentation ces dix dernières années sur le territoire français. Selon le Centre National de Référence de l’Échinococcose Alvéolaire (CNR-EA),  le nombre de contamination par an a presque doublé :

  • entre 1982 et 2005 , le CNR-EA a relevé une moyenne de 19,2 cas/an.
  • alors qu’entre 2006  et 2015, le CNR-EA enregistre un nombre moyen de 29,3 cas/ an.

Autrefois limitée à la Franche-Comté (40% des cas recensés entre 1982 et 2016), la maladie s’est aujourd’hui propagée à la France entière, en particulier dans les régions de l’Est de la France mais aussi d’autres régions situées plus au centre comme  l’Aquitaine, l’Auvergne ou le Languedoc Roussillon.

Comment s’attrape l’échinococcose alvéolaire ?Selon l’OMS,  l’Homme est un hôte intermédiaire accidentel de la maladie : s’il peut la contracter, il n’est en revanche pas responsable de sa transmission et de sa propagation 2. L’Homme peut être contaminé par l’hôte définitif de la maladie qui est un animal d’espèce canine ou féline : chiens, chats (surtout lorsqu’ils sont sauvages) et les renards.  Dans les faits, le renard est l’hôte principal du ver adulte, hébergé dans son intestin grêle. “Les renards sont contaminés par les rongeurs. Les excréments des renards, mais aussi leurs poils logent les oeufs de ténia. Le ver se transmet ensuite à l’Homme et se développe dans la zone du foie. Il peut ensuite s’étendre à d’autres organes voisins” explique Philippe Wartelle fondateur de

  l’Association de soutien et de défense des Personnes contaminées par l’EA (ASDPCEA).Les signes d’alertesL’échinococcose alvéolaire se caractérise par une période d’incubation asymptomatique et très longue, comprise entre 5 et 15 ans.“Certaines personnes contaminées aujourd’hui ignorent la maladie et ne la découvriront que dans quelques années. C’est pourquoi, les chiffres que nous détenons à ce jour ne sont pas révélateurs du nombre de personnes touchées, qui est sans doute plus élevé que ceux décrivant les cas recensés”, explique Philippe Wartelle.Ce temps d’incubation s’explique par le lent développement d’une lésion primaire d’aspect tumoral généralement localisée dans le foie, selon l’OMS.Il n’existe donc pas de symptômes typiques permettant de détecter l’infection. Toutefois, on observe généralement :

  • une altération de l’état général
  • des douleurs abdominales (du côté droit de l’abdomen)
  • un ictère ( jaunisse)
  • une augmentation du volume du foie
  • une perte de poids
  • des signes caractéristiques d’insuffisance hépatique.

Cette affection ressemble beaucoup à

un cancer du foie, maladie avec laquelle l’échinococcose est souvent confondue. Les métastases larvaires peuvent se propager vers des organes voisins du foie (comme la rate) ou gagner des sites plus lointains (tels que les poumons ou le cerveau) par voie sanguine ou lymphatique. En l’absence de traitement, l’échinococcose alvéolaire est évolutive et fatale. “J’ai l’exemple d’un malade à qui on avait dépisté un cancer du foie. Ce dernier a finalement découvert tardivement qu’il avait l’EA. Le traitement lui a sauvé la vie. Hélas, ce n’est pas toujours le cas. Beaucoup de malades peuvent mourir d’une erreur de diagnostic dans la mesure où cette maladie reste mal connue. Un malade (aujourd’hui décédé) était soigné pour une forme de tuberculose qui n’avait rien à voir avec l’EA qu’on lui a dépisté bien trop tardivement” poursuit Philippe Wartelle.Si vous présentez l’un de ces signes, consultez un médecin. “Surtout si vous n’avez aucun problème avec l’alcool, explique le président de l’association ,dans ce cas, ces problèmes de foie doivent vous mettre la puce à l’oreille,” ajoute le fondateur de l’asdpcea.  L’echinoccose alvéolaire : diagnostic et traitementL’échographie est la technique employée pour le diagnostic de l’EA chez l’homme. Elle est généralement complétée ou validée par la tomographie informatisée (scanner) et/ou par

l’imagerie par résonance magnétique (IRM).Le traitement de l’EA est complexe, mixant le plus souvent une intervention chirurgicale lourde et/ou une chimiothérapie prolongée. “La chirurgie permet d’éviter la propagation à d’autres organes”, explique Philippe Wartelle.Le traitement est également très coûteux : “Le traitement de l’’EA a un coût variant entre 200 et 250 000 euros ! C’est un des enjeux de mon association. Nous militons afin que ces traitements soient systématiquement remboursés. Nous avons déjà obtenu gain de cause pour certains malades.” Quels sont les gestes pour l’éviter ?Pour éviter toute contamination, l’ASDPCEA recommande de :

  • vermifuger régulièrement chats et chiens,
  • ne jamais toucher de renard à mains nues,
  • toujours se laver les mains après une sortie en nature,
  • ne pas manger des fruits ou des végétaux dans la nature,
  • bien laver les aliments végétaux crus avant de les consommer (en utilisant du vinaigre blanc),
  • cuire les aliments comme les champignons ou les légumes du potager. Le ver solitaire est neutralisé à une température de plus de 60°, si vous cuisez les aliments, il n’y a donc pas de problèmes” , rassure Philippe Wartelle.

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Campagne d'information sur la prévention en matière de cancers

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Un tiers des Français pensent, à tort, qu’il n’y a rien faire pour éviter un cancer. Pour contrer ce fatalisme et les idées reçues, l’Institut national du cancer (INCa) lance une campagne d’information durant le mois de mars pour "prévenir 40% des cancers", soit 142.000 par an.

Chaque année en France près de 400.000 personnes sont touchées par un cancer et plus de 157.000 en meurent.

Chaque année en France près de 400.000 personnes sont touchées par un cancer et plus de 157.000 en meurent. La campagne propose 3 films de 20 secondes : le spot “Nous ne sommes pas impuissants face aux cancers” diffusé à la télévision et sur internet dès lundi et durant 3 semaines, qui délivre des exemples concrets de prévention (arrêt du tabac, réduction de la consommation d’alcool, alimentation équilibrée et activité physique régulière). Les deux autres, qui visent spécifiquement le tabac et l’alcool, seront soutenus par une campagne sur les réseaux sociaux, du 6 au 24 mars, précise l’INCa.

Objectif, combattre les idées fausses sur les principaux facteurs de risque évitables de cancers qui perdurent dans la population et l’empêchent d’agir au mieux pour sa santé.

En tête, le tabac, “le premier facteur de risque de cancer”, responsable chaque année de plus de 68.000 nouveaux cas de cancers et de 45.000 décès chez les adultes de 30 ans et plus.”Quand on fume, il y a un facteur de risque de cancers encore plus important que la quantité, c’est la durée. Et ce, même quand on fume peu. C’est bien de le savoir. Savoir c’est pouvoir agir“, assène l’INCa dans un des films.Pourtant, 33,7% des personnes interrogées, dans le Baromètre cancer 2015, continuent à penser que “fumer ne peut provoquer un cancer que si l’on fume beaucoup et longtemps”.L’alcool est le deuxième facteur de risque évitable. Il est responsable, chaque année, de 28.000 nouveaux cas de cancers et de 16.000 décès en France.”Vous savez que l’alcool peut provoquer des cancers du foie. Mais savez-vous qu’il provoque deux fois plus de cancers du sein, et aussi des cancers du colon et du rectum, de la bouche, du pharynx, de l’oesophage et du larynx ? Sept cancers sont liés à l’alcool“, souligne un autre spot.L’alcool, quel que soit son type (fort ou pas comme le vin ou la bière), est la cause de 8.081 cancers du sein et 6.654 cancers du côlon et du rectum, contre 4.355 cancers du foie, selon l’INCa.Pour diminuer son risque, il est recommandé de ne pas boire plus de deux verres par jour et pas tous les jours, ajoute l’institut.Ce dernier évoque également le rôle du surpoids et l’obésité, ainsi que de l’hérédité (transmission d’une mutation génétique). Contrairement à une opinion majoritairement répandue, cette dernière concerne moins de 10% des cancers.

Sept marques d'implants mammaires pourraient être interdites en France

Sept marques d’implants mammaires, "susceptibles de constituer un danger rare mais grave" de survenue d’un type de cancer chez les femmes qui en portent, pourraient être interdites en France, selon un "projet de décision" de l’Agence nationale des produits de santé (ANSM) soumis aux fabricants.

Sept marques d’implants mammaires, "susceptibles de constituer un danger rare mais grave" de survenue d’un type de cancer chez les femmes qui en portent, pourraient être interdites en France.

Sommaire

  1. L’ANSM dément avoir pris une décision officielle
  2. Implants texturés majoritaires

L’ANSM dément avoir pris une décision officielle”Aucune décision n’a été prise à ce stade“, a toutefois averti le gendarme sanitaire, qui doit rendre “prochainement” sa décision officielle sur le sujet. “Toute information contraire qui pourrait circuler doit être considérée comme fausse et non validée par l’ANSM“, a ajouté l’organisme.Dans un courrier aux fabricants daté du 19 mars, la direction des dispositifs médicaux de l’ANSM prépare toutefois le terrain à une interdiction de sept marques.”Au vu des données scientifiques acquises, des données de vigilance nationales, des avis d’experts et recommandations nationales et internationales de professionnels de santé, il apparaît que les implants mammaires à enveloppe macro-texturée ainsi que les implants mammaires recouverts de polyuréthane présentent un risque de survenue de LAGC-AIM“, le lymphome anaplasique à grandes cellules associé au port d’implants mammaires, selon ce courrier dont l’AFP a obtenu une copie.Aussi, “l’ANSM, s’inscrivant dans une démarche de réduction du risque” a “l’intention d’interdire la mise sur le marché la distribution, la publicité et l’utilisation” de sept marques d’implants aujourd’hui utilisés en France, conclut ce “projet de décision de police sanitaire“.Une telle interdiction de l’ensemble des implants dits “macro-texturés” ainsi que de ceux à enveloppe en polyuréthane irait au-delà des recommandations du comité d’expertes réuni début février par l’ANSM.Ce comité se prononçait seulement pour l’interdiction des prothèses Biocell du fabricant américain Allergan, principal modèle mis en cause dans la survenue de LAGC.Depuis 2011, 56 cas de cette forme rare de cancer ont été recensés en France chez des femmes porteuses d’implants mammaires,

texturés pour la quasi totalité. Trois en sont décédées. Une maladie qui demeure rare, 500.000 femmes portant des implants en France.Implants texturés majoritairesLes implants mammaires en silicone sont classifiés en fonction de l’aspect de la pellicule qui les entoure entre lisses et texturés (microtexturés ou macrotexturés, selon le degré de rugosité).En France, les prothèses texturées (macro et micro confondues) représentent 85% du marché, car elles sont réputées rester mieux en place et provoquer moins de “coques” (durcissement des tissus autour de l’implant).Selon certains scientifiques, les inflammations provoquées par le frottement pourraient toutefois être à l’origine du LAGC.Une telle interdiction globale serait “délétère pour l’intérêt des patientes“, a réagi le Dr Sébastien Garson, président de la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens (Sofcep), qui craint notamment qu’une telle annonce ne crée la panique chez les femmes porteuses d’implants des marques concernées.Les fabricants disposent de “8 jours” après la réception du courrier pour envoyer leurs “observations” à l’ANSM, ajoute la lettre.”En fonction des commentaires que nous recevrons, la décision pourrait évoluer“, a assuré un responsable de l’ANSM à l’une des parties prenantes, dans un courriel que l’AFP a pu consulter.Les prothèses macrotexturées concernées sont celles de marque Biocell (du fabricant américain Allergan) – déjà retirées du marché en raison de la perte du marquage CE nécessaire à leur commercialisation -, LSA (laboratoire Sebbin), Polytext (Polytech) et Arion, ainsi que les implants Cristalline et Nagotex (groupe GC Aesthetics).Les implants à enveloppe polyuréthane sont ceux de la marque Microthane (Polytech), selon l’annexe du projet de décision de l’ANSM.”Nous allons leur expliquer que nous avons eu zéro cas (de LAGC) pour la marque Nagor (Nagotex NDLR) et deux cas pour la marque Eurosilicone (Cristalline NDLR), sur le marché depuis plus de 30 ans“, a déclaré à l’AFP Carlos Reis Pinto, directeur général de GC Aesthetics, l’un des fabricants destinataires du courrier.Selon lui, il n’y a “aucune relation de cause à effet démontrée” entre le caractère texturé des prothèses et le LAGC, “ni que c’est (leur classification) macro- ou micro- qui fait la différence” dans le risque encouru par les patientes.

81% des Français se disent "satisfaits" de leur système de santé

Dans le cadre de l’examen du projet de loi santé, le cabinet Deloitte a sondé les Français afin de connaître leurs attentes en matière de santé publique. Si une grande majorité se dit "satisfaite" du système actuel, la préoccupation des déserts médicaux est de plus en plus grande.

83% des personnes interrogées se sentent "fières" du système de santé français.

Mardi 11 juin, le Sénat a adopté le projet de loi santé en première lecture. Parmi les mesures phares de la loi, une réforme des études de santé avec la suppression du numerus clausus et une labellisation de plus de 500 hôpitaux de proximité pour lutter contre les déserts médicaux. 
Dans ce contexte, le cabinet d’audit Deloitte a interrogé les Français afin de jauger leur niveau de satisfaction à l’égard du système de santé. Premier constat : les habitants de l’Hexagone conservent un fort attachement à leur système de santé. En effet, 81% se déclarent satisfaits de la qualité des soins, de la sécurité des soins (80%) et de la pédagogie du personnel soignant (75%).
Les sondés expriment en revanche une préoccupation grandissante concernant les soins de proximité et les déserts médicaux. L’enquête montre une forte disparité de satisfaction en ce qui concerne l’accès aux soins et le temps d’attente. Si 60% des sondés s’estiment “totalement satisfaits”, ce n’est pas le cas des habitants des zones rurales qui sont 54% à déplorer le manque de soins à proximité de chez eux (contre seulement 28% dans l’agglomération parisienne).Pour les sondés, trois mesures sont prioritaires pour pallier les déserts médicaux : le développement de l’exercice en cabinet de groupe (39%), la fin du numerus clausus (27%) et la création de postes d’assistants médicaux (22%). “L’un des points majeurs du projet de loi sur la santé prévoit la mise en place d’hôpitaux de proximité et répond ainsi à une préoccupation qui grandit chez les Français“, souligne Michel Sebbane, associé conseil Secteur public Santé et Social chez Deloitte.La télémédecine ne fait pas l’unanimitéConcernant la télémédecine, 68% des personnes interrogées se disent prêtes à consulter un médecin en recourant à des outils d’intelligence artificielle d’aide au diagnostic. Toutefois, les Français se montrent hésitants face aux consultations à distance et ne sont pas prêts à se passer du contact humain. Pour une consultation standard, 43% des sondés préfèrent une téléconsultation avec la présence d’un médecin (contre seulement 9% des Français qui choisissent le format web sans présence ni interaction humaine).Le baromètre souligne par ailleurs de fortes attentes des Français, notamment le fait de pouvoir bénéficier de services tels que le maintien à domicile pour les personnes âgées (26%), les massages ou la méditation (26%) ou encore la médecine alternative (21%).Si beaucoup de Français sont prêts à investir dans des dispositifs de santé connectés (58%), dans le bien-être (57%), dans le sport (56%) et dans l’aide à domicile (56%), la majorité n’est pas disposée à faire de même pour des services médicaux qu’ils jugent “plus basiques et essentiels” comme les transports sanitaires, les réseaux de soins et les services d’hospitalisation.Click Here: new zealand rugby team jerseys

L’Américain tué par une tribu isolée dans l’océan Indien voulait l’évangéliser

Il se voyait comme un missionnaire. Le jeune protestant américain mort sous les flèches de la tribu d’une île indienne interdite d’accès souhaitait introduire le christianisme dans cette communauté coupée du monde moderne, selon son journal intime. Des extraits de ce document, et d’autres écrits, ont été révélés jeudi 22 novembre par sa mère à plusieurs médias, dont le Washington Post (article en anglais).John Chau a tenté une première fois, le 15 novembre, d’accoster sur la petite île (47 km2) de North Sentinel, située dans la mer d’Andaman, dans le golfe du Bengale. Il a accosté et des habitants de la tribu implantée sur l’île se sont approchés.  “Mon nom est John. Je vous aime et Jésus vous aime (…) Voilà du poisson !” aurait hurlé John Chau à deux autochtones armés. Il parvient alors à donner à un habitant de cette île, dont le visage est recouvert d’“une poudre jaunâtre”, des cadeaux. Mais un enfant lui décoche une flèche qui se coince dans sa Bible. Il prend alors la fuite à la nage jusqu’au bateau de pêcheurs qui lui avait permis de s’approcher de l’île.“JE NE VEUX PAS MOURIR !”, note-t-il ensuite en lettres capitales dans son journal, visiblement sous le choc. “Je pourrais rentrer aux États-Unis car rester ici semble signifier une mort certaine.” Finalement, il décide d’y “retourner” le lendemain. “Je vais prier pour que tout se passe bien”, indiquent ses dernières lignes, écrites à 6h20 le 16 novembre, jour de sa mort.”Vous pensez peut-être que je suis fou”Selon son journal intime, ce projet était préparé de longue date et dans le secret, “au nom de Dieu”“Vous pensez peut-être que je suis fou de faire tout ça mais je pense que ça vaut la peine d’apporter Jésus à ces gens”, écrit aussi John Chau à sa famille, dans une ultime lettre rédigée le matin même de sa mort. “Ce n’est pas en vain – les vies éternelles de cette tribu sont à portée de main et j’ai hâte de les voir adorer Dieu dans leur propre langue”, dit-il en référence à des versets de l’Apocalypse (7, 9-10). Peu après avoir écrit ces lignes, l’Américain a débarqué sur la plage de l’île. Il n’en est jamais revenu.Les pêcheurs ancrés au large, qui l’avaient illégalement transporté jusqu’à North Sentinel, l’ont vu recevoir une volée de flèches. Blessé, il a néanmoins continué de marcher vers les habitants de North Sentinel, avant de s’écrouler. Les îliens lui ont ensuite passé une corde autour du cou et ont traîné son corps. Selon le Washington Post, ils l’ont enterré sur la plage le lendemain.Dans un message publié mercredi sur son compte Instagram, sa famille exprime sa “tristesse”. “Pour les autres c’était un missionnaire chrétien”, mais “il était un fils bien-aimé, un frère, un oncle et un meilleur ami pour nous”. “Il n’avait que de l’amour pour le peuple des Sentinelles”, écrivent aussi ses proches. Ils demandent par ailleurs que les pêcheurs arrêtés après sa mort soient libérés : “Il s’est aventuré sur cette île de sa propre volonté et ses sources locales n’ont pas besoin d’être persécutées à cause de ses actions.”Voir cette publication sur InstagramJohn Allen ChauUne publication partagée par John Chau (@johnachau) le

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Flirter à l'adolescence ne serait pas gage de bien-être, au contraire

Des chercheurs américains ont montré que bien que l’on pensait que les rendez-vous galants entre adolescents aidaient ces derniers à développer leurs aptitudes sociales, il semblerait que les ados qui ne flirtent pas soient en fait moins déprimés que leurs pairs.

Cette nouvelle étude, menée par une équipe de l’University of Georgia, a pris en compte 594 étudiants suivis  de la sixième à la terminale. Chaque année, on leur demandait de rapporter s’ils avaient eu des rendez-vous et aussi leurs relations positives avec des amis, à la maison ou à l’école, et de noter s’ils avaient eu des idées suicidaires ou perçu des symptômes de dépression.Leurs professeurs devaient aussi remplir des questionnaires sur le comportement des jeunes, leurs aptitudes sociales, leurs qualités de meneurs ou meneuses et leur niveau de dépression.Leurs résultats, repris par la version digitale de 

The Journal of School Health, ont montré qu’en classe de seconde, les professeurs des sujets qui ne flirtaient pas enregistraient de meilleurs résultats concernant leurs aptitudes sociales et leurs qualités de meneurs en comparaison avec leurs camarades habituées aux relations amoureuses. Bien que les auto-évaluations des étudiants concernant leurs relations positives ne différaient pas chez les personnes qui flirtaient et les autres, l’auto-évaluation de dépression était bien plus basse chez les jeunes qui avaient rarement ou jamais de rendez-vous galants.Du côté des enseignants, leurs évaluations des symptômes de dépression des jeunes étaient aussi considérablement plus basses chez les personnes qui rapportaient ne pas flirter. “La majorité des ados ont eu quelques expériences romantiques entre 15 et 17 ans“, a noté Brooke Douglas, en charge de l’étude. “Cette forte fréquence a entraîné certains chercheurs à avancer que le flirt au cours de l’adolescence était un comportement normatif. Autrement dit, les adolescents qui ont des relations romantiques sont considérés comme à un stade normal de leur développement psychologique“, a continué la professeure Douglas.”Cela signifie-t-il que les ados qui ne flirtent pas soient inadaptés d’une manière ou d’une autre ? Qu’ils soient marginaux ? Peu d’études ont examiné les caractéristiques des jeunes qui ne flirtent pas au cours de l’adolescence, nous avons donc décidé d’en apprendre plus“.

Cependant, bien que les relations amoureuses soient considérées comme un comportement normal, et même essentiel au comportement des ados, leurs conclusions vont dans un sens différent.”En résumé, nous avons trouvé que les étudiants qui ne flirtaient pas allaient bien et suivaient simplement une trajectoire de développement différente et saine par rapport à leurs pairs“, a noté la co-auteure Pamela Orpinas.La professeure Douglas précise que leur étude encourage aussi à envisager le fait de ne pas flirter comme un comportement normal et sain à l’adolescence.Click Here: NRL Telstra Premiership

Madonna envoie une nounou à Mercy James

Le tribunal malawite vient d’accorder à Madonna la garde de Mercy James. Soucieuse du bien-être de sa fille adoptive, la Material Girl a aussitôt envoyé une nounou et installé Mercy dans un lodge luxueux.

La tribu Madonna, Lourdes, Rocco et David Banda attend avec impatience l’arrivée aux Etats-Unis de Mercy James, leur (future) petite sœur. En attendant que les tracasseries administratives nécessaires à l’adoption de Mercy soient réglées, la Material Girl commence déjà à prendre soin de sa petite fille. Certes, elle n’a pas pu se rendre au Malawi pour finaliser la procédure, mais elle a envoyé ses plus proches collaborateurs et les a mandaté pour veiller à ce que la petite ne manque de rien.

Fidèles aux ordres de la madone patronne, ces derniers veillent à ce que la Mercy James ne manque de rien. Tout d’abord, la Madone herself a envoyé une nounou qui va se consacrer à 100% à sa fille, qui a pris ses quartiers dans un lodge luxueux. Son père biologique, James Kambewa, qui a tenté de se battre pour garder sa fille auprès de lui, s’est fait une raison. «Ma fille peut rejoindre le foyer de Madonna, mais je veux qu’elle me tienne au courant de sa vie». Epilogue heureux, donc, pour un feuilleton qui avait plutôt mal démarré pour l’ex-femme de Guy Ritchie.

Lundi 15 juin 2009

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Europe’s last free-traders plan their counterattack

STOCKHOLM — Welcome to the home of Europe’s last arch-free traders.

Faced with the prospect of a more protectionist EU and a rumbling U.S.-China trade war, Sweden is seeking to build support for ideas it believes built its own prosperity: open markets and free competition.

It must do so without the U.K., long one of its closest EU partners on trade, and in the face of a major diplomatic push by the French to set European industrial policy on a more defensive and dirigiste course.

In what is widely seen as an attempt to sap Paris’s momentum, Swedish Trade Minister Anna Hallberg on February 18 gathered senior officials from five other “like-minded” European states in an attempt to galvanize them into a unit she hoped could “push the EU free-trade agenda.”

“The political landscape in Europe has been totally reshaped by Brexit,” Hallberg told POLITICO in an interview at her office. “For Sweden, as a country which always wants to promote free trade, it is very important for us now, when we have lost one of our closest allies, to shape new groups,” she said.

The meeting — which pulled in the Danes, Dutch, Germans, Czechs and Finns — represented a drawing of potential battlelines as the new European Commission sets a far-reaching industrial strategy due March 10, intended to give EU businesses a shot in the arm in their rivalry with the U.S. and China.

For the French, the strategy is a prime opportunity to erect stronger defenses against Beijing, partly through forging European champions.

But the Swedes are cut from a different cloth. In the EU’s trade defense instruments’ committee in Brussels, they are famous for voting against every tariff that the EU wants to slap on ultra-cheap goods from China and elsewhere. China has also made deep investments in Swedish industry — including car brands such as Volvo.

As part of the new industrial strategy, France and Germany are pushing for the EU to loosen competition rules, reckoning that would help some of their big domestic players — from carmakers to battery suppliers — on the global stage.

But in Sweden, this is anathema. Stockholm has long been one of the strictest devotees of the idea that free markets and competition weed out the weak and allow the strong to prosper. Policymakers here see looser competition rules and greater state subsidies as a recipe for bloated state-supported inefficiency.

Rebel alliance

Until recently, the two camps were quite evenly matched at the EU level, with the Swedes leaning heavily on the votes of the British, along with the likes of the Netherlands and Denmark.

Without U.K. support, however, Stockholm is struggling for critical mass to maintain the status quo.

“Of course it is more difficult,” said Jonas Berggren, analyst at the Confederation of Swedish Enterprise, a Stockholm-based pro-business lobby group.  “But on the other hand, Brexit forces the smaller countries to show their colors, and you see France grouping with some countries and Sweden trying to group with some other countries,” he said.

The debate over competition and subsidies has swung in both directions recently.

The pro-free traders chalked up a win last year with the EU’s rejection of a mega-merger in the rail sector between Alstom and Siemens on the grounds that it would hurt consumers. That frustrated French and German officials who saw the tie-up as a necessity for the companies’ success abroad.

Meanwhile, the free-traders have had to swallow plans to allow more state funding, and a relaxation of EU subsidy law, for so-called Important Projects of Common European Interest. An €8 billion multicountry investment plan for car batteries, involving €3.2 billion of public money, also was approved in December.

A draft of the industrial strategy seen in January said the EU would “review” its rules on competition, but it was unclear what that meant. It also pledged work on a foreign subsidies instrument, but it was again vague about what this might entail and whether it might mean that Chinese or Gulf investors would have to be more transparent about their state support if they wanted to do business in Europe.

“I think the jury is still out when it comes to which direction we will go,” analyst Berggren said of the EU’s overall stance on competition and subsidies.

No tariffs for Norsemen

Sweden’s advocacy of free trade has deep roots. In the medieval period, the Vikings fanned out across the known world, trading amber and fur for spices and silk along trade routes that criss-crossed Europe and reached the Middle East.

Later, Hanseatic League traders were key to the Swedish economy, establishing themselves in Stockholm and in the walled island town of Visby as part of a network stretching from London to northwest Russia.

In the modern age, Sweden’s openness to global trade has been cited as key to the rise of some serious commercial players, from telecoms company Ericsson to truck maker Volvo, and from flat-pack specialist IKEA to video gamemaker Mojang.

Since it joined the EU in 1995, Sweden has been one of the loudest voices for free trade.

In 2007, when Italy, France, Spain and Poland pushed for tougher EU trade defenses to slow Asian imports, Sweden sided with the U.K. and the Netherlands and got the changes shelved.

In recent years, as the EU and U.K. have sketched out scenarios for their post-Brexit future relationship, Stockholm has consistently pushed for the tightest possible economic ties.

It has also bemoaned the escalation of the trade war between the U.S. and China and chafed against U.S. President Donald Trump’s tariffs on steel imports, among other things.

“Swedish prosperity was built on cooperation, competitiveness and free trade,” Prime Minister Stefan Löfven said at a 2018 White House press briefing, just as Trump was ramping up the tariffs. “I am convinced that increased tariffs will hurt us all in the long run,” Löfven said.

Last week’s meeting of “like-minded” EU members in Stockholm, now dubbed the “Stockholm six,” is Sweden’s latest attempt to imprint its free-trading mindset on its neighbors. It has previously courted similar groupings under names like the New Hanseatic League.

Germany was the most interesting attendee, as it is yet to be seen whether Berlin will throw its full diplomatic weight behind France or the free traders.

Like Sweden, it depends on its export industry, but it also has a much more central role in holding the EU together politically, and must manage its relationship with the more protectionist French and Italians more carefully, experts say.

Swedish Trade Minister Hallberg was positive about the role Germany played at the Stockholm meeting.

“It was a positive to have Germany on board in these discussions and playing a very ‘forward-leaning’ role,” she said. “I think they have the same angle into this as we have.”

Hallberg said the ‘Stockholm six’ plan to meet again later in the spring in Helsinki for a second round of talks on how to promote the group’s free-trade agenda.

“I am deeply concerned about growing protectionism around the world and not just around the EU, it is also spreading within the EU,” she said. “This is urgent.”

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