Les ingrédients du "Spice" désormais considérés comme stupéfiants

Le ministre de la Santé et des Sports vient de décider d’attribuer aux substances contenues dans le “spice“ le statut de stupéfiants. Le “spice“ est un mélange de plantes, utilisé comme substitut du cannabis. Cette classification a pour but de prévenir et de limiter la consommation de ces mixtures, vendues comme encens sur Internet.

Les substances contenues dans le “spice“, encore connu sous le nom de “Gorilla“ ou “Sence“ sont désormais considérées comme des stupéfiants, d’après l’arrêté du 24 février 2009 publié aujourd’hui dans le Journal officiel de la République Française. Certaines de ses molécules sont effectivement des cannabinoïdes avec des effets psychoactifs démontrés. Les chercheurs n’ont pas détecté de delta-9-THC (principe actif du cannabis), mais ont toutefois trouvé des cannabinoïdes de synthèse qui possède le même mode d’action. Les effets sont d’égale voire de plus grande intensité. Les expérimentations montrent que les consommateurs peuvent abuser de ces produits et en devenir dépendants. Cet arrêté fait suite à une étude menée par l’Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Produits de Santé en lien avec la Direction Générale de la Santé. L’augmentation de l’intérêt suscité par ces mélanges de plantes a en effet inquiété les autorités sanitaires qui ont souhaité analyser le contenu du “spice“ afin d’identifier les dangers encourus par les consommateurs. Source : communiqué de presse, AFSSAPS, 27 février 2009

L'air des crèches pollué par des molécules cancérigènes

L’air des crèches a fait l’objet d’une recherche de cancérigènes. Les résultats de l’étude montrent que 2 établissements sur 3 présentent des taux importants de benzène et près d’une sur 2 dépasse la valeur toxique de référence du formaldéhyde.

L’Association Santé Environnement France (ASEF) a réalisé une étude de l’air de 9 crèches en France durant les mois de février et mars 2009. Les experts ont recherché la présence éventuelle de trois cancérigènes et leurs concentrations.
Les mesures se sont étalées sur une semaine, afin d’établir au mieux la composition réelle de l’air que respiraient les enfants. Les résultats sont assez inquiétants : – Le benzène : on le retrouve dans l’air extérieur et dans les peintures. C’est un cancérigène certain qui peut également provoquer des troubles neurologiques. Deux crèches sur 3 dépassent la valeur de référence préconisée par l’Organisation Mondiale de la Santé, au-dessus duquel un risque pour la santé existe ; – Le formaldéhyde : c’est un composant des agglomérés de bois, des mousses synthétiques et les peintures, qui irrite les muqueuses. C’est un cancérigène de classe 1 pour les cancers du nasopharynx. Il favorise également l’asthme chez l’enfant. Aucune crèche testée ne présentait la valeur cible de référence et près d’un établissement sur 2 avait une concentration en formaldéhyde supérieure à la valeur toxique de référence ; – Les phtalates : on retrouve ces molécules dans les plastiques PVC et les jouets. Ce sont des perturbateurs du système hormonal et sont responsables de troubles de la fertilité. Les taux de phtalates inhalés dans les crèches sont toutefois rassurants. Seuls les taux de benzène et de formaldéhyde inhalés sont inquiétants. Bien qu’elle n’ait concerné que trois cancérigènes, cette étude montre bien l’importance du lieu de construction des crèche et les matériaux utilisés.Source : Communiqué de presse ASEF, 26 mars 2009Click Here: NRL Telstra Premiership

Bientôt un congé maternité de 20 semaines ?

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La commission des droits de la femme du Parlement Européen a voté en première lecture, en faveur de l’allongement du congé maternité à 20 semaines, 100 % du salaire seront versés les 6 semaines après l’accouchement et 85 % au minimum pour les semaines suivantes. Ce texte n’a pas encore été adopté, mais pourrait l’être prochainement, au mois de mai.

Le congé maternité varie en Europe de 14 à 28 semaines selon l’état membre. Il est actuellement en France de 16 semaines. Le projet d’allongement du congé maternité rendrait obligatoires les 6 semaines après l’accouchement afin d’encourager l’allaitement. “L’objectif est d’avoir une incidence positive sur l’état de santé des mères, de se remettre plus facilement de l’accouchement et d’établir une relation solide avec l’enfant“ a expliqué le rapporteur. Pour ne pas pénaliser les femmes actives qui ont un enfant, le texte prévoit de verser 100 % du salaire pendant les 6 premières semaines de congé. Au-delà, le salaire devrait être de 100 % et ne peut pas être inférieur à 85 % estime la commission des droits de la femme. Les mères seraient également protégées contre un éventuel licenciement pendant leur congé maternité et tout licenciement survenant dans l’année suivant l’accouchement ne devra pas être lié à la maternité. L’organisation et le rythme de travail devront être adaptés par l’employeur, qui devra également accorder une dispense de travail pour l’allaitement, soit 2 pauses d’une heure par jour. La directive européenne n’oublie pas l’autre parent : le congé paternité ou co-maternité serait de deux semaines minimum obligatoires après l’accouchement. Ce rapport a été adopté par 18 voix pour, 6 contre et 5 abstentions et sera peut-être adopté en plénière en mai, mais devra d’ici là convaincre les Etats membres réfractaires. Source : communique de presse Parlement Européen, 16 avril 2009Click Here: camisetas de futbol baratas

Nadine Morano lance les Jardins d'Eveil

Nadine Morano a annoncé lundi le lancement du projet de création de Jardins d’Eveil. Il s’agit en réalité d’un appel à candidature portant sur des projets d’accueil payant destinés aux enfants de 2 à 3 ans. L’objectif du gouvernement est de diversifier l’accueil des bambins et de développer le soutien aux familles.

“S’adapter aux contraintes des parents“, c’est ainsi que Nadine Morano, la Secrétaire d’Etat en charge de la Famille, présente son projet de création de Jardins d’Eveils destinés à accueillir les enfants de 2 à 3 ans. L’objectif est de créer 200 000 offres d’accueil des jeunes enfants à l’horizon 2012.Ces jardins d’éveil ont pour vocation d’être une structure intermédiaire entre la “nounou“ (la famille ou la crèche) et l’école maternelle. Même si certaines écoles maternelles acceptent les enfants de deux ans (à condition qu’ils soient propres), ce n’est pas toujours le cas. Les jardins d’éveil offrent donc une nouvelle solution. Tous les enfants ayant acquis un minimum d’autonomie seront acceptés, même s’ils ne sont pas propres. La mission de ces structures est de favoriser l’éveil progressif de l’enfant grâce notamment aux relations établies avec le personnel pédagogique et les autres enfants, grâce à la transmission de “l’envie d’apprendre“ pour mieux le préparer à sa première rentrée scolaire.L’appel a donc été lancé à toutes personnes porteuses de projet de création de Jardins d’éveil : associations, collectivités ou entreprises. Des aides peuvent être accordées pour la réalisation des dossiers retenus. Un an après cette phase d’expérimentation, une évaluation de la qualité des services et de la gestion des établissements sera conduite.
Cette initiative relance cependant la polémique sur l’accueil des jeunes enfants. A la rentrée dernière, la remise en question de l’utilité de école maternelle par Xavier Darcos avait provoqué un tollé dans l’opposition et au sein des associations d’enseignants. Aujourd’hui, l’annonce de Nadine Morano est vue comme un “subterfuge“ par l’association d’enseignants SNUipp – FSU.
Celle-ci dénonce la “volonté d’économiser des postes à l’école maternelle (…) et de remettre en cause le principe de gratuité“, alors que “14 000 élèves supplémentaires chaque année ne trouvent pas de place à l’école maternelle !“. Cette association avait auparavant souligné les effets bénéfiques prouvés de l’école maternelle dès 2 ans : acquisitions plus solides et meilleure réussite scolaire, en particulier pour les enfants de milieux sociaux défavorisés… Source : Ministère de la Famille, Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et Pegc, mai 2009Click Here: Putters

Pandémie grippale : bien faire circuler l'air

Alors que la pandémie de la grippe est annoncée sur le plan international par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (Afsset) publie un rapport sur la diffusion du virus par les systèmes de ventilation.

La situation actuelle est quelque peu particulière : l’OMS a annoncé le passage en niveau d’alerte 6, signifiant que la pandémie est avérée, mais laisse chaque Etat disposer en fonction de leur situation. En France, la ministre de la santé Roselyne Bachelot a par exemple annoncé ce matin que la France ne suit pas cette élévation et maintient son niveau 5A.Même si le mystère persiste sur l’évolution du virus de la nouvelle grippe A (H1N1), notamment sur sa virulence et sa contagiosité, l’Afsset a établi les recommandations à suivre, valables pour le virus actuel de la grippe A (H1N1) mais aussi pour le virus de la grippe aviaire, du type H5N1.La transmission du virus se fait “à proximité immédiate“, c’est-à-dire lors de contacts directs ou de projections de gouttelettes par la toux, l’éternuement et la parole. Mais l’Afsset souligne que la climatisation peut s’avérer également une source de diffusion virale, surtout pour les systèmes recyclant l’air.En conséquence, l’Afsset insiste sur l’intérêt de la bonne maintenance des installations, de tenir à jour le schéma des installations et du registre d’entretien mais aussi de l’aération régulière des pièces. L’Agence appelle à être vigilant sur l’obstruction des entrées d’air et bouches d’aération qui nuisent à la bonne circulation de l’air. Des recommandations complémentaires aux gestes de base nécessaires : se laver les mains régulièrement et mettre sa main pour tousser ou éternuer puis se les laver ensuite.Rappel en vidéo des petits gestes du quotidien qui peuvent limiter la diffusion du virus…

 Source : Communiqué de presse Afsset, 11 juin 2009

Naissance de vraies triplées en Allemagne

A l’inverse des faux triplés ou quadruplés, les naissances de vraies triplées sont rarissimes. Pourtant une maman allemande de 34 ans a donné naissance à trois fillettes présentant le même patrimoine génétique en juin. Mais quel phénomène est à l’origine d’une telle naissance ?

Ces trois petites filles triplées qui se ressembleront probablement comme 3 gouttes d’eau sont nées par césarienne 5 semaines avant terme. En bonne santé, elles s’appellent Alexandra (44 centimètres, 1,7 kilo), Antonia (39 cm, 1,65 kg) et Adriana (44 cm, 1,96 kg).Les jumeaux dits “vrais“ sont issus d’un oeuf qui, lors de sa première division, s’est séparé en 2 parties distinctes au lieu de rester soudé. Cela concerne environ une naissance sur 100. Dans le cas de cette allemande, déjà mère de 2 autres enfants, le même phénomène s’est passé mais s’est répété : l’oeuf s’est coupé en 2 moitiés indépendantes, mais ensuite une de ces 2 moitiés a dû également, lors de sa première division, se couper à nouveau en 2 moitiés séparées. 3 oeufs contenant les mêmes chromosomes se sont ensuite développés dans l’utérus de la maman. Elle a donc donné naissance à des triplées monozygotes, c’est-à-dire possédant le même patrimoine génétique. Selon le magazine allemand Stern, il n’y a qu’une chance sur 1,6 million de voir ce phénomène se produire.
A notre époque, en raison de la stimulation ovarienne, les jumeaux, triplés voire quadruplés sont plus fréquents, mais les bébés sont différents génétiquement, leur naissance étant liée à la fécondation de 2, 3 ou 4 ovules par autant de spermatozoïdes. Dans ce cas allemand, un seul spermatozoïde a fait tout le travail…
Selon vous, les charmantes violonistes polonaises du trio Alizma, en vidéo ci-dessous, sont-elles de vraies ou fausses triplées ?

Source : Stern.de, YouTube, 7 juillet 2009 Photo : © Universität Bonn/DDP
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La créativité, domaine réservé ?

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La créativité est la capacité à produire du nouveau, à créer ou découvrir de nouveaux objets, de nouvelles idées… Mais cette qualité n’est pas exclusivement réservée aux artistes et autres inventeurs… Comment développer la créativité qui est en vous ? Comment faire pour l’entretenir ?

La créativité est intimement liée à l’histoire de l’évolution humaine ; sans elle, nous serions sans doute toujours au fond de nos cavernes ou, plus sûrement encore, aurions-nous disparu de la surface de la terre ; sans elle, le petit de l’homme ne saurait quitter le nid douillet du giron maternel pour investir le monde environnant. Or, si personne ne doute que la créativité soit un des plus beaux fleurons de notre humanité, peu de personnes ont le sentiment d’y avoir personnellement accès. Alors, cette qualité est-elle réservée à une élite ?
Nous sommes tous créatifs
La créativité reste souvent associée dans nos esprits à des domaines bien définis tels que l’expression artistique, la recherche scientifique ou encore les technologies nouvelles…
Pour beaucoup, elle ne serait que l’apanage de quelques “élus“ (grand inventeur, artiste célèbre) sur le berceau desquels les fées se seraient penchées. Elle serait donc inaccessible au commun des mortels.
C’est sans compter les milliers de mini-créations que nous demande chaque jour la conduite de notre vie ; c’est faire peu de cas de toutes ces petites nouveautés et ces petites différences qui ravivent notre quotidien et qui font de nous des êtres humains et non des robots : rajouter des épices à la recette habituelle, bricoler, chanter sous la douche, prendre une nouvelle route pour aller travailler… Tout cela est une forme de créativité.
La concevoir comme un domaine réservé à des champs d’activité définis ou à des personne particulières, c’est assurément l’une des multiples façons que nous avons d’étouffer notre créativité. Il en existe d’ailleurs beaucoup d’autres.
Eviter les obstacles à la créativité
L’un des obstacles les plus courants à l’expression de notre créativité est la difficulté que nous avons à sortir du cadre de nos habitudes (de penser, de faire, d’organiser notre vie). Ceci est à rapprocher de ce que la psychologie nomme “résistance au changement“, autrement dit, la tendance de tout individu à éviter ce qui risque de contrarier ses opinions, ce sur quoi repose son sentiment d’identité personnelle, son Moi. Tout bouleversement de nos repères provoque un sentiment de dépersonnalisation entraînant de l’angoisse et mobilisant des “mécanismes de défense“ visant à retrouver son assise ébranlée. Or, tout acte créatif, même le plus simple, a quelque chose d’un peu “révolutionnaire“, car il vient briser les limites du connu.
Heureusement, nous avons les moyens de dépasser nos structurations provisoires. A moins qu’elles ne soient entravées par des blocages psychologiques importants, des résidus du passé (peur du rejet, manque de confiance en soi, peur inhibante de l’échec), les facultés créatrices de l’être humain sont toujours là, disponibles et prêtes à se développer… pourvu toutefois qu’on les nourrisse.
Nourrir sa créativité
Tout acte créatif est vivifiant pour celui qui en est l’auteur. Avant de s’en trouver nourri, celui-ci doit l’aider à se développer. Car la créativité réclame le plus souvent d’être fortifiée. Non pas qu’elle nécessite des efforts, des exercices particuliers de musculation ou de concentration, comme on le ferait pour obtenir un meilleur rendement de son corps ou de son cerveau. Au contraire, il s’agirait plutôt d’en faire le moins possible… juste mettre un peu de jeu (dans les deux sens du terme) dans notre vie, comme le font si naturellement les enfants en bas âge. Ce n’est pas un hasard si les facultés imaginatives de l’enfant s’amenuisent à mesure que grandit sa raison. L’imagination, qui se trouve intimement liée au processus de créativité, ne fait bon ménage, ni avec la logique, ni avec la raison. Logique et raison éliminent ce qui est nouveau, inconnu, et le ramènent à du connu, de manière à pouvoir le traiter. Ce que réclame la créativité, c’est de l’espace, du temps et de la détente, autant d’éléments permettant de se déconnecter du raisonnable et d’oser entrer dans ce que Bachelard appelle le domaine du “pourquoi pas“ et du “surréel“.
Les dirigeants d’entreprise ne s’y trompent pas : pour trouver des idées nouvelles, ils réunissent de façon informelle des groupes de personnes qui expriment tout ce qui leur vient à l’esprit sur un thème donné… Et ces “brainstorming“ peuvent être extrêmement créatifs.
La créativité, entrée libre
Selon Paul Eluard, “Il y a bien un autre monde, mais il est dans celui-ci“. Ce monde auquel il fait allusion n’est donc pas réservé à quelques élus. Nous avons chacun notre autre monde. Notre propre créativité est là, et quoique nous ne la reconnaissions pas toujours, c’est elle qui donne de l’air à notre quotidien. Ainsi nous appartient-il soit de nous en tenir là et de la laisser vivoter à nos côtés, soit de lui aménager un peu plus d’espace dans notre vie et de la fertiliser.
Commençons déjà par la reconnaître en nous, même dans ses plus infimes manifestations. Le pas suivant est de prendre au mot nos envies fugitives, nos “Tiens, je ferais bien ça !“ et de s’y mettre. Il faut une certaine fermeté (l’entourage n’est pas toujours très encourageant), un brin d’esprit de rébellion (pour faire autre chose que de recopier), et suffisamment de confiance pour persévérer, en dépit des peurs et des frustrations qui pourraient, de temps à autre, prendre le pas sur le plaisir de créer.
Dominique Pir

Hypertension : bien la traiter pour qu'elle ne vous brise pas le coeur !

Longtemps silencieuse, l’hypertension peut entraîner de graves complications : infarctus, attaques cérébrales… Mais de nombreux patients ne se savent pas atteints ou négligent leur traitement. Comment améliorer leur prise en charge ?

Avec l’âge, le tabac, l’hypercholestérolémie et le diabète, l’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque de maladie cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, artériopathie oblitérante des membres inférieures…). L’enquête Flahs (french League Against Hypertension Survey) menée en 2009 par le Comité Français de Lutte contre l’hypertension artérielle permet de dresser le profil du patient hypertendu et les leviers d’amélioration de sa prise en charge (1).
Le patient hypertendu cumule souvent plusieurs facteurs de risque
On estime qu’actuellement en France 10 820 000 patients hypertendus sont traités (soit 30,6 % des plus de 35 ans) et on estime à 4 214 000 (soit 17 % des plus de 35 ans) le nombre d’hypertendus non dépistés ou non traités. Or une personne sur deux de plus de 65 ans est touchée par la maladie. Après 75 ans, la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) passe à 58 %.
Au-delà de ces chiffres impressionnants, l’étude Flahs 2009 montre que les hypertendus cumulent plusieurs facteurs de risque :
– 40 % des sujets traités déclarent être traités pour au moins un des trois facteurs de risque : 30,2 % étaient traités pour l’HTA, 22 % pour une dyslipidémie et 7 % pour un diabète ;
– 46 % des hypertendus sont également traités pour un excès de cholestérol ;
– 17 % des hypertendus ont un diabète associé ;
– De plus, 12 % des hypertendus traités étaient des fumeurs actifs ;
– Le tour de taille (98,8 cm vs 90,7 cm) et l’IMC (kg/m²) (28,2 vs 25,2) des patients hypertendus étaient significativement supérieur à celui du reste de la population et 30 % des hypertendus étaient même obèses (versus 12 % dans la population non hypertendue).
Cependant, le Pr. Xavier Girerd, vice-président de la Société française d’hypertension artérielle, souligne que tous les patients hypertendus à âge et chiffres tensionnels équivalents ne présentent pas le même risque de faire un événement cardiovasculaire (2).
Tous les hypertendus n’ont pas les mêmes risques
Pour que chacun puisse évaluer ce risque sans devoir s’appuyer sur des échelles réservées aux professionnels de santé, le Comité Français de lutte contre l’hypertension artérielle a eu l’idée de proposer un outil simplifié aisément explicable aux patients et ne tenant en compte que des paramètres couramment disponibles en médecine générale.
Sur la base des données de la cohorte de Framingham comportant 8491 sujets âgés de 30 à 74 ans (3), l’équipe du Pr. D’Agostino a validé en 2008, une équation mathématique calculant à partir d’une combinaison de données simples, la probabilité pour un individu de développer une maladie cardiovasculaire dans les 10 ans à venir. Ainsi, deux équations spécifiques sont proposées, pour les hommes et les femmes, en utilisant l’âge, le cholestérol total et HDL, la Pression Artérielle Systolique, la notion d’HTA traitée ou non, le statut tabagique et l’existence d’un diabète. Ce test est disponible sur le site www.comitehta.org (4).
Pour être efficace, un traitement doit être pris
Aujourd’hui, la prise en charge de l’hypertension repose sur une prise en charge hygiéno-diététique et des traitements médicamenteux, le plus souvent associés (5). Mais souvent, le patient ne souffrant d’aucun symptôme a tendance à minimiser les risques cardiovasculaires et à “oublier“ son traitement. Chef de service de psychologie clinique (Hôpital Pompidou – Paris), le Pr. Silla Consoli explique le déni dont souffrent ces patients à l’égard des risques cardiovasculaires. Pour se soigner, pour prendre régulièrement son traitement, le patient doit reconnaître qu’il est à risque. “L’entourage s’oppose fréquemment à un patient qui est dans le déni, essaie de lui faire peur, de lui ouvrir les yeux, lui parle comme s’il n’avait pas compris… alors que le patient a parfaitement compris, mais que cela est trop difficile à intégrer pour lui“ explique le Pr. Consoli (2). Pour les proches comme pour le médecin, “il faut arriver à définir ce qui va toucher le plus ou ce qui va faire envie le plus à chaque patient et qui peut le faire changer d’habitudes de vie. Chacun a ses raisons personnelles : il faut trouver ce qui peut parler au patient et le motiver, plutôt que de vouloir le persuader à n’importe quel prix“.
Sachant que ces traitements sont prescrits à vie, ils doivent être simples à prendre et surtout particulièrement bien tolérés : les effets secondaires sont très souvent à l’origine d’arrêts du traitement, donc seule une bonne tolérance au long cours pourrait en garantir l’observance. “Pour être efficace, un traitement doit être pris“. Dans ce cadre, une réelle éducation thérapeutique s’avère particulièrement utile. Plusieurs initiatives ont pu localement démontrer l’importance d’une telle démarche. Ainsi l’initiative HTA Vasc dans le département du Nord permet au médecin généraliste de compléter la prise en charge de ses patients par un parcours de soins éducatifs.
Chef de service de médecine vasculaire au CHU de Lille, le Pr. Claire Mounier-Vehier résume bien l’enjeu de l’hypertension : “Les patients doivent recevoir un traitement antihypertenseur efficace sur les chiffres tensionnels, très bien toléré et assurant une protection cardiovasculaire“ (2). Aujourd’hui, les traitements mis à la disposition des médecins offrent ces trois avantages pour les patients à risque cardiovasculaire et permettent de réduire significativement la survenue d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC.
Luc Blanchot
1 – Enquête réalisée par THS Health Care menée par voie postale en mai 2009 au sein d’un échantillon représentatif de 3838 individus âgés de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine. L’intégralité du rapport est disponible sur le site www.comiteHTA.org2 – Conférence de presse “Aujourd’hui encore, des patients à risque cardiovasculaires s’ignorent : comment les protéger et les prendre en charge ?“ – Boehringer – 11 février 20103 – Circulation. 2008 Feb 12;117(6):743-53. Epub 2008 Jan 22.4 – Mise au point d’une équation de risque de prédiction des complications cardiovasculaires chez les hypertendus traités et suivis en France : Etude CARDIORENAL. Xavier Girerd, Jean-Claude Aldigier, Henri Gin et al. Poster présenté lors des 29èmes Journées de l’Hypertension artérielle, Paris, décembre 2009. 5 – Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle – Actualisation 2005 – Haute Autorité de santéClick Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks

SoCal Wedding Ends In Illness, Hospitalization For Dozens

RIVERSIDE COUNTY, CA – Two days after dozens of wedding guests gathered at a Southern California venue near Beaumont and became mysteriously ill, sheriff’s investigators say they are investigating the possibility of criminal activity in connection to the strange and scary situation. In total, at least 25 people ended their Saturday night celebration with a trip to the Emergency Room.

Five people suffered serious symptoms, nine were in moderate condition and 11 had minor signs of sickness, a county fire department spokesperson said following the ordeal.

As of Monday, the Riverside County Sheriff’s Department said that they had “assumed the investigation into any criminal culpability” and say the case is still an “active investigation.”

No other official details or updates were provided, but a guest who was at the wedding described the scene as chaotic as people all around her began to get sick around 7:30 p.m. The woman, who wished not to be identified, tells Patch that “most of us tested positive for cannabinoid” once at the hospital — though none of them had knowingly or purposely consumed the drug.

The guest Patch spoke with said she and her friends “felt super drunk” and mysteriously confused and dizzy, despite not drinking much.

“This was when the DJ was trying to do the toast… people puking and crying, going pale,” she said of the scene.

Riverside County firefighters, paramedics, and sheriff’s deputies were dispatched at 8:02 p.m. Saturday to the wedding venue in the 31100 block of San Timoteo Canyon Road, near the Riverside-San Bernardino line and adjacent to Redlands. Beaumont police and firefighters and police from neighboring cities and San Bernardino County were also called in.

Five people were vomiting violently and 20 others also suffered illness from a cause that had yet to be determined, said Jody Hagemann of the Riverside County Fire Department.

The ill were transported by ground ambulance and a Pass Transit bus provided by the Beaumont Police Department to area hospitals, Hagemann said. Others transported themselves, witnesses say.

“We just wanted to get out of there,” the wedding guest told Patch. “People were acting so strange.”

The Riverside County Fire Department Hazardous Materials Team has ruled out hazardous materials, however, the investigation continues, she said.

— Contributed image / City News Service contributed to this report

California Girl Can Bring Cannabis Drug To School, Judge Says

SANTA ROSA, CA — A California judge recently ruled that a 5-year-old girl can bring her emergency cannabis medication to school to treat her seizures as needed. The Press-Democrat reported Judge Charles Manson ruled in favor of Brooke Adams, who suffers from a “rare form of epilepsy.”

The ruling comes after the Rincon Valley Union School District stated allowing medical marijuana at schools would violate laws, the Press-Democrat reported.

“Joe Rogoway, the Santa Rosa-based cannabis attorney representing the Adams family, argued that Brooke’s genetic condition, known as Dravet Syndrome, clearly qualified her to attend school under federal law,” the Press-Democrat reported. “He also believed the school district misapplied state statutes that prohibit medical marijuana on campus in its rationale for denying her access, namely given Brooke’s diagnosed need for the drug.”

The newspaper reported that schools around the Bay Area have also “created policies to make exceptions for students with disorders requiring medical marijuana.”

For Brooke’s mother, Jana, she’s thankful the battle is over. (Get Patch real-time email alerts for the latest news from your California neighborhood. Also, download the free Patch iPhone app or free Patch Android app. Also, be sure to follow your local Patch on Facebook!)

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“I’m grateful that we had this ruling so she can just go to school like any other child and we don’t have to keep pushing to get what she needs,” Jana Adams told the newspaper.

Read the full story here.

–Shutterstock image