Schizophrénie : mieux lutter contre les idées reçues

Pour démystifier la schizophrénie, le photographe britannique Stuart Baker Brown apporte son concours à une vaste campagne d’information en Grande-Bretagne. Par sa présence et son discours, il entend lutter ainsi contre les idées reçues sur cette maladie qui touche près de 1 % de la population.

Son combat contre la schizophréniede Stuart Baker Brown l’a commencé en 1996 lorsqu’on lui a diagnostiqué cette maladie. Depuis cette date, son engagement a fait de lui un véritable symbole Outre Manche. Son engagement permet d’aborder la maladie sous un autre angle et de restituer une image plus réelle de la maladie. Alors qu’elle est synonyme dans l’imaginaire collectif de violence ou encore de folie, la schizophrénie a des manifestations très diverses et non, les malades ne sont pas tous des personnes violentes et dangereuses.En grande partie mystérieuse, la schizophrénie se traduit par des troubles de la pensée. Cela peut impliquer des délires, des hallucinations ou encore des émotions négatives, mais la violence ne touche que de très rares patients lors de crises aiguës.La schizophrénie débute généralement à l’adolescence. L’origine des troubles fait encore l’objet de nombreuses recherches. Des études récentes ont montré que des facteurs génétiques pourraient intervenir, même si son origine serait en réalité “multifonctionnelle“.Pour cette campagne en Grande-Bretagne, deux spots publicitaires ont été réalisés par Jonathan Pearson. Montés comme une bande annonce de film d’honneur, ces films permettent par leur chute d’apprécier le décalage qui existe entre les a priori et la réalité de la schizophrénie. Découvrez-les vite.

Source : time-to-change.org.ukClick Here: NRL Telstra Premiership

Grippe A : l'appel de Libération suscite le débat

Mardi, un appel signé par 50 personnalités, était publié dans les pages du journal Libération. Cet appel vise à interpeller le gouvernement concernant une prise en charge démocratique et collective de la pandémie de grippe A. Médecins, chercheurs, politiques, syndicalistes et associations, craignent “une seule riposte technico-médicale“, au dépend d’une “riposte collective, la solidarité“. Signé notamment par le prix Nobel de Médecine Françoise Barré-Sinoussi, Martine Aubry, première secrétaire du PS, ou encore Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé, cet appel reproche au gouvernement de prendre des décisions “dans un cénacle d’experts“.

La réponse de la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot ne s’est pas fait attendre. Dès hier, elle répondait, toujours dans Libération, aux craintes des personnalités signataires de l’appel. Vivant cet appel “d’une manière positive“, la Ministre se défend de “ne pas prendre de décisions seule“. Elle précise avoir “un système à trois étages, avec le comité de lutte contre le grippe avec des experts de tous genres, le comité technique des vaccinations a été saisi, le comité national d’éthique a été saisi. Enfin, le Haut conseil de santé publique s’est réuni“. Roselyne Bachelot a également exprimé son accord avec les signataires concernant une prise en charge collective de la pandémie, notant que “le tissu social est, pour nous, une force et une chance“.Malgré la réponse plutôt rassurante de la Ministre de la Santé, d’autres personnalités se sont aujourd’hui ajoutées à la signature de l’appel, telles que l’ancienne garde des Sceaux, Elisabeth Guigou, le député PS André Vallini, ou encore des représentants associatifs.Sarah LaînéSource : Libération – septembre 2009Click Here: camisetas de futbol baratas

Sniffer Daisy dans la rue

C’est la nouvelle technique d’approche commerciale qu’a trouvée Marc Jacobs pour faire la pub de son parfum Daisy. Les badauds qui se baladent dans les rues de Toronto peuvent en effet sniffer les affiches publicitaires de Daisy pour en découvrir la senteur. Nouvelle pollution publicitaire ou vraie innovation ?

La campagne est pour le moins originale. Plus besoin d’aller en parfumerie pour quémander des échantillons du parfum Daisy de Marc Jacobs ! En ce moment, les habitants de Toronto peuvent humer le parfum de façon plutôt incongrue : en fleurant les affiches publicitaires dédiées à cette fragrance.Pour promouvoir son parfum qu’il n’a de cesse de réinventer au gré de nouveaux packagings, Marc Jacobs et son agence media OMD Canada ont donc décidé d’habiller de diffuseurs de parfum les affiches publicitaires et de les faire renifler par des acteurs ambassadeurs pour mieux attirer les passants.Est-ce que cela incitera à acheter le parfum ? Rien n’est sûr mais ce coup de pub inhabituel fleure bon le bon coup marketing… Source : Influencia.net – 23 septembre 2009Click Here: Golf special

Grippe A : davantage de formes sévères chez les jeunes

Publiées sur le site du très sérieux Journal of the american medical association (JAMA), deux études canadienne et mexicaine montrent que les cas sévères de grippe H1N1 touchent en particulier les enfants et jeunes adultes.

L’équipe canadienne dirigée par le Docteur Anand Kumar s’est penchée sur 168 patients, dont 162 cas avérés et 8 cas probables de grippe H1N1. D’avril à août, ces patients se sont présentés à l’hôpital et leur état s’est détérioré rapidement. L’âge moyen de ces patients est de 32 ans. Le taux de mortalité observé au bout d’un mois était de 14,3 %. Les auteurs indiquent que 80 % des patients ont bénéficié d’un système de ventilation mécanique. Parmi ces 168 patients, 50 étaient âgés des enfants âgés de moins de 18 ans. Selon les scientifiques, les cas graves ont donc été observés chez une population relativement jeune.Le constat est le même pour les scientifiques mexicains. Ces derniers, sous la direction du Docteur Guillermo Domínguez-Cherit, ont également suivi près de 900 patients dans 6 hôpitaux mexicains de mars à juin. Parmi ces malades, 58 ont été hospitalisés dans un état sévère et leur âge moyen était de 44 ans. Après deux mois, 24 de ces patients sont décédés. Comme leurs collègues canadiens, les auteurs concluent que les cas graves touchent majoritairement des patients jeunes.Ces dernières études suivent une tendance déjà observée. Contrairement à la grippe saisonnière, la grippe H1N1 touche plutôt des patients jeunes et les personnes âgées de plus de 65 ans sont relativement épargnées. Cette protection est probablement due au fait que les personnes âgées ont déjà rencontré un virus similaire à celui de la grippe A dans les années 50. Sarah LaînéSources :Critically Ill Patients With 2009 Influenza A(H1N1) in Mexico, JAMA – 12 octobre 2009Critically Ill Patients With 2009 Influenza A(H1N1) Infection in Canada, JAMA – 12 octobre 2009PHOTO : REAU ALEXIS/SIPAClick Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Deuxième naissance en France après greffe de tissu ovarien

Le CHU de Limoges réitère l’exploit de permettre à une femme rendue stérile par un traitement de chimiothérapie de donner naissance à une petite fille. Cette prouesse a été possible suite à une autogreffe de tissu ovarien, qui avait été congelé en 1999 ! La même procédure avait déjà été utilisée en

juin 2009. Mais c’est la première fois qu’il existe un délai aussi important entre la congélation du tissu ovarien et l’obtention d’une grossesse.

Atteinte d’une maladie du sang particulièrement grave, la patiente devait se résoudre à une chimiothérapie qui devait irrémédiablement la rendre stérile. C’est pourquoi les médecins du CHU de Limoges lui ont proposé en 1999, de congeler son cortex ovarien en vue de préserver sa fertilité. Au cas où… En effet, à l’époque, l’efficacité de cette technique n’avait été éprouvée que chez les animaux. En 2007, la patiente fait part de son désir d’enfant. Le Pr Piver procède donc à la greffe de ses tissus ovariens début 2008. Celle-ci se fait en deux temps afin de permettre la revascularisation du greffon. Un suivi régulier de la patiente au centre d’assistance médicale à la procréation (AMP) du CHU de limoges a permis de s’assurer de la réussite de la greffe, de la reprise de la fonction ovarienne et de la réalisation de fécondation in-vitro aboutissant à l’obtention de plusieurs ovocytes et embryons de bonne qualité. Résultat : la patiente a donné naissance, le 28 octobre dernier, à la petite Ophélie, 2,03 kg. Cette technique de greffe “représente un grand espoir pour les jeunes filles et les femmes devant subir des traitements castrateurs“, note le communiqué du CHU de Limoges. La réutilisation par autogreffe du tissu ovarien cryoconservé implique que la patiente soit guérie de sa maladie, qu’il n’y ait pas de contre-indication à la grossesse et que la greffe ne présente pas un risque de réintroduction de cellules anormales dans l’organisme. Emeline Dufour  Source : Communiqué de presse du CHU de Limoges, 3  novembre 2009

Un nouvel antimigraineux, à prendre sans eau

MaxaltLYO ® est un nouveau médicament contre la migraine qui se prend sous la langue, sans eau, dès les premiers symptômes. Sa commercialisation enrichit la gamme des triptans, classe de médicaments antimigraineux plus efficaces que les antalgiques usuels.

La migraine touche des millions de personnes en France. Il s’agit d’une maladie plutôt féminine (3  femmes pour un homme migraineux). Elle

se différencie des “simples“ maux de tête par son caractère pulsatile, intense, commençant en général d’un seul côté du crâne. Elle peut être accompagnée de nausées, de vertiges, de tremblement, de frissons, d’intolérance à la lumière ou au bruit.Ces épisodes migraineux peuvent durer de plusieurs heures à plusieurs jours et se répéter, gênant parfois considérablement la vie quotidienne. Cependant depuis les années 90, une nouvelle famille de médicaments,

les triptans, a permis de mieux prendre en charge les patients, en particulier ceux chez qui les antalgiques usuels -paracétamol, ibuprofène- étaient inefficaces pour calmer la crise.Ces médicaments, prescrits par le médecin lorsque la migraine est avérée et que les autres traitements sont inefficaces, sont d’autant plus efficaces qu’ils sont pris dès les premiers symptômes, sans attendre l’installation de la douleur, qui devient alors plus difficile à traiter. MaxaltLYO ®, comme le souligne le communiqué de presse des laboratoires MSD, permet de réagir dès l’apparition de la douleur : ce triptan se présente sous la forme d’un lyophilisat, c’est-à-dire d’un comprimé aromatisé à la menthe poivrée qui fond sous la langue en quelques secondes, sans risque de rejet digestif en cas de nausées associées. Selon le Dr Dominique Valade, neurologue dirigeant le Centre d’Urgences des Céphalées de l’Hôpital Lariboisière (Paris), “en plus de son efficacité à soulager la douleur et les symptômes migraineux, MaxaltLYO ® peut être pris par les patients avec facilité et discrétion, même au beau milieu d’un film ou d’une réunion“.Ce médicament enrichit donc le panel des solutions médicamenteuses que le médecin peut prescrire à ses patients migraineux.Jean-Philippe RivièreSource : “Un nouveau traitement rapide et efficace contre la migraine à prendre sans eau dès les premiers symptômes“, MSD, communiqué de presse, 5 novembre 2009

Vaccination grippe A : les médecins et les hôpitaux prennent le relais

Alors que la première vague épidémique est terminée, plus de 5,7 millions de Français se sont fait vacciner contre la grippe H1N1. Hier lors d’une conférence de presse, le directeur général de la Santé Didier Houssin a confirmé la prise de relais de la vaccination par les médecins et les hôpitaux. En effet, tous les centres de vaccination seront fermés fin janvier. Le Comité technique de vaccination encourage toujours la vaccination pour les personnes à risques et les professionnels de santé “car une deuxième vague épidémiologique n’est pas exclue“. 

Les médecins généralistes pourront aller chercher les vaccins en pharmacie à partir de lundi prochain, cette modalité facilitera sans doute leur adhésion. Nombre d’entre eux s’étaient montrés réticents à aller s’approvisionner dans les centres, parfois éloignés de leur cabinet. A partir du 15 février, les patients pourront eux-mêmes aller chercher leur vaccin en officine, sur présentation d’une prescription médicale. Dès février, ce sont également 117 établissements de santé qui seront ouverts à la vaccination. Depuis le 26 janvier, déjà 45 d’entre eux accueillent les patients. Cette semaine, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a recensé 4 nouveaux cas de réactions graves au vaccin, dont un syndrome de Guillain-Barré, un cas de douleurs musculaires, une rechute d’une leucémie et un cas de mort subite quelques heures après la vaccination. L’Afssaps reste néanmoins prudente sur ces cas, puisque les données disponibles à ce jour “sont insuffisantes pour établir un lien avec le vaccin“.Par ailleurs, l’Institut national de veille sanitaire (InVS) a signalé 4 nouveaux cas graves et 12 nouveaux décès liés à la grippe A. Au total, 1 266 patients ont été hospitalisés depuis le début de l’épidémie et 275 personnes sont décédées des suites de la grippe H1N1. Parmi elle, 42 ne présentaient aucun facteur de risque connu.Sarah LaînéSource :Conférence de presse, ministère de la santé – 28 janvier 2010PHOTO : ZEPPELIN/SIPAClick Here: Cheap France Rugby Jersey

Médecine de proximité : les principaux points du rapport d'Elisabeth Hubert

La désertification médicale, liée à la baisse de l’installation des médecins en exercice libéral, touche de plus en plus de régions, de départements et d’agglomérations. Afin de tenter de garantir un accès pour tous à une médecine de qualité, le Dr Elisabeth Hubert a remis ce jour son rapport sur la médecine de proximité au Président de la République, dans le cadre de la mission qu’il lui a confiée le 27 avril dernier.

Ce rapport de l’ancienne ministre de la Santé (en 1995), médecin généraliste, pointe les soucis actuels de la médecine libérale et propose plusieurs pistes d’amélioration, en particulier sur la formation et la rémunération. Il est le fruit de 7 mois de travail, pendant lesquelles Madame Hubert s’est mise à l’écoute de l’ensemble des acteurs de la médecine de proximité, principalement les médecins libéraux, au travers de 80 rencontres et 15 déplacements sur le terrain.Une médecine libérale à bout de souffle…
Comme l’avait constaté

la mission Legmann, à l’occasion d’un précédent rapport également remis à Nicolas Sarkozy, les médecins d’aujourd’hui font face à :
– Une répartition inégale des effectifs,
– Des disparités régionales qui se creusent,
– Un vieillissement progressif faisant craindre des départs massifs à la retraite dans les prochaines années,
– Une féminisation de la profession. Or les femmes “produisent 30 % de soins de moins que les hommes, vraisemblablement en raison de leurs contraintes familiales“,
– Un intérêt croissant pour le choix d’un exercice professionnel non libéral
– Une diminution drastique des effectifs : un médecin diplômé (généraliste ou spécialiste) sur 10 seulement fait aujourd’hui le choix de l’exercice libéral.De plus, les médecins d’aujourd’hui font face à une bureaucratisation croissante (36 % du temps de travail consacré à l’administratif, en moyenne, pour un généraliste !), à des contrôles permanents de la Sécu, des horaires à rallonge, etc.En s’appuyant sur ces diagnostics et en allant à la rencontre des professionnels concernés et des étudiants, Madame Hubert propose plusieurs pistes destinées à contrecarrer ces contraintes et à moderniser la médecine libérale.Faire évoluer la formation médicale

Madame Hubert propose de systématiser la pratique d’un stage dans le cabinet d’un médecin généraliste pour tous les étudiants en médecine, en multipliant les maîtres de stage grâce à une augmentation du financement de leur formation et de leur rémunération. Des stages en dehors des centres hospitalo-universitaires devront également être proposés aux étudiants, afin de les familiariser avec d’autres formes d’exercice médical. La durée des études avant l’internat pourrait également être réduite d’une année.Par ailleurs, la formation médicale continue devrait être relancée et adaptée aux nouvelles conditions d’exercice. Améliorer les conditions du développement des Maisons de santéSelon l’analyse de l’ancienne ministre de la santé d’Alain Juppé, les Maisons de Santé pluridisciplinaires (

qui satisfont 83 % des Français les ayant fréquenté) et Pôles de Santé gagneraient à être mieux structurés, afin d’optimiser la permanence des soins (et donc lutter contre les effets de la désertification). Ces regroupements de professionnels de santé permettent de “désengorger les services d’urgence hospitaliers, (…) de disposer de plages horaires d’accueil plus larges“. Madame Hubert recommande donc d’accentuer le déploiement de telles structures en facilitant les conditions d’installation : prêts à taux zéro pour une installation dans certaines zones, déductions fiscales et crédit-bails peuvent être des leviers d’encouragement.Fournir davantage de perspectives de mobilitéAfin de diminuer la peur du médecin de rester bloqué pendant 20 ans dans son cabinet libéral, Madame Hubert préconise de donner la garantie de “pouvoir revendre en un délai court, au prix de l’acquisition, ses parts de cabinet“.Elle souhaite aussi “valoriser l’expérience, privilégier les exercices mixtes, former à des activités de management, de gestion, d’enseignement, évoluer vers une autre spécialité ou vers une activité davantage axée sur la prévention, le contrôle ou l’inspection“.Développer la télémédecine et l’éducation thérapeutique

La télémédecine,

désormais reconnue par la loi, devrait permettre de faciliter certaines expertises médicales, les diagnostics spécialisés à distance, le conseil (prévention, observance, etc.) ou encore la prise de décision thérapeutique multidisciplinaire. Son déploiement sera facilité par

la mise en place du Dossier Médical partagé et permettra d’améliorer les conditions d’exercice de la médecine de proximité, en diminuant les transports et en accélérant les soins. Mais,

comme nous le soulignait Jean-Marie Le Guen il y a quelques semaines, elle ne pourra pas pallier à la désertification médicale.L’éducation thérapeutique,

amenée à s’amplifier, devrait aussi se développer dans les années qui viennent, ce qui soulagera peut-être les médecins généralistes d’une partie du travail lié au suivi des traitements et des conseils inhérents à toute maladie chronique.Faire évoluer la rémunération des soignantsMalgré la

promesse présidentielle de l’augmentation d’un euro de la consultation (après 6 ans d’attente…), le prix de 23 euros, applicable à une consultation de quelques minutes tout comme à une consultation complexe de 30 à 45 minutes, n’est pas satisfaisant ni encourageant pour l’installation en libéral. Madame Hubert propose aux autorités de santé de “reconnaitre l’obsolescence du système tarifaire actuel“ et d’en mettre au point un nouveau, qui modulerait par exemple la rémunération en fonction de l’acte et de la complexité de la situation rencontrée. Il faudrait pour cela hiérarchiser les situations et trouver un accord entre les médecins et les pouvoirs publics, via des réunions, conventions, etc. Les explications de Mme Hubert sur Europe 1 :

Vers une graduation de la consultation ?Conclusion : de nombreuses propositions, mais un financement à définir et des choix à faireCe rapport, fruit de l’analyse et du travail d’une femme investie depuis longtemps dans l’évolution de l’offre de soins, fourmille de propositions, qu’il serait trop long de lister. Mais étant donné les problèmes actuels, il est urgent d’agir (rappelons que les études médicales durent près de 10 ans). A la remise ce jour de ce rapport, le Président a “souligné son attachement à ce que des mesures fortes puissent être prises dès 2011 pour répondre aux défis et aux priorités identifiés par Mme Hubert : simplification des conditions d’exercice, modernisation des systèmes d’information, appui à l’exercice regroupé des professionnels, valorisation de la formation initiale de médecine générale, aide à l’installation dans les zones-sous denses“.Les ministres en charge de ce dossier-Xavier Bertrand, Nora Berra, Valérie Pécresse- devront donc “engager très rapidement les concertations avec les principaux acteurs concernés pour mener à bien ces différents chantiers“. Si les mesures restrictives envisagées précedemment semblent abandonnées, les nouvelles mesures, plutôt incitatrices, nées de ce rapport devront être financées, ce qui est loin d’être acquis dans le contexte économique actuel. Mais à l’heure où la permanence des soins est menacée, l’importance des arbitrages à venir est cruciale.
Jean-Philippe Rivière
Sources :
– “Médecine de proximité : des mesures fortes dès 2011 pour répondre aux défis identifiés dans le rapport HUBERT“, Elysee.fr, 26 novembre 2010,

accessible en ligne
– Le rapport de Madame Elisabeth Hubert, novembre 2010,

téléchargeable sur le site de l’Elysée (180 pages)
– Elisabeth Hubert, interviewée par Guillaume Cahour sur Europe 1, 26 novembre 2010Click Here: Geelong Cats Guernsey

Shootings In Harford Spark Gun Violence, Mental Health Talks

HARFORD COUNTY, MD — A woman used a handgun to shoot seven people, three of whom ultimately died, at a Rite Aid warehouse in Perryman on Thursday. Because the shooter then also killed herself, her motives are so far unknown, but the third mass workplace shooting in Maryland in a year’s time has resurfaced a discussion about gun laws and mental health treatment.

Harford County Sheriff Jeffrey Gahler said Snochia Moseley, 26, of Baltimore County, was a temporary employee of the facility who was reporting for her normal work day when around 9 a.m. the shooting began. Two of the victims died at the scene and one died at the hospital, according to Gahler.

The shooter used a 9 mm Glock and began firing outside the building before moving inside, he added. It was not known whether the shooter had a relationship with any of the victims or if they were all employed by Rite Aid.

Baltimore County Executive Don Mohler said gun violence was a “cancer” that required a cure. “Doing nothing at a time when gun violence is terrorizing our communities is nonsense, plain and simple,” Mohler said in a statement. “Now, more than ever, is the time to act. … If we pass this cancer onto the next generation, the blood will be on our hands.”


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This “is becoming a too-often occurrence, not only in Harford County but in the country,” Harford County Executive Barry Glassman said.

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Initial comments by political leaders voiced support for the victims and first responders. Only Maryland’s junior senator, Chris Van Hollen, broached gun violence on Thursday morning. “My heart is with the families and victims of those impacted. But words are not enough, we must do more to end the toll of gun violence in our communities,” he tweeted.

While authorities say Moseley had legally purchased and registered the gun she used in the shootings, Sen. Ben Cardin said Thursday evening that “thoughts and prayers may provide some brief consolation, but taking definitive action so no other families have to go through today’s pain and suffering is what is required.”

Commonsense measures that have already been introduced in Congress can reduce gun violence, Cardin said. “There is no rational reason we should not close the loophole that allows some gun purchases to occur without a background check or reinstate the assault weapons ban.”

The Brady Campaign to Prevent Gun Violence said in a statement that while thoughts and prayers are with the victims and their families, that is not enough. “As a nation, we dishonor their memories if we do nothing further.”

The campaign noted the rarity of a female shooter; according to a 2014 FBI study, of the 160 active shooter incidents in the U.S. between 2000 and 2013, only 3.8 percent of attacks involved a female shooter.

Former Congresswoman Gabby Giffords, who was lobbied for gun control measures since she was seriously wounded by a shooter at a public event several years ago, tweeted, “Three workplace active shooting attacks in just the last 24 hours should spark outrage in every American. No matter where you work, learn, play, or live — you have a right to feel safe, and I’m horrified that that’s no longer the reality in America.”

Maryland Gun Laws, Proposals

The state’s gun laws were in the spotlight a month ago when David Katz of Baltimore was the gunman in a mass shooting at a video game convention in Florida. Police said Katz killed three people, including himself, at the Madden NFL 19 tournament in Jacksonville. Katz brought two handguns and extra ammunition with him to the gaming tournament; he had purchased the guns in Maryland.

Katz underwent hospitalization at Sheppard Pratt in Towson before his parents divorced, according to The Baltimore Sun. The hospital specializes in mental health treatment. He also spent more than 90 days in a wilderness program for troubled teens in Utah and had stays in other treatment centers for mental health issues that ranged from dysthymia (persistent depression) to schizophrenia, WBAL reported. At one point, he reportedly experienced a schizophrenic break. At other times, he was violent with his mother, according to the news station.

During the primary season, Gov. Hogan told WBAL for its voters guide that the rights of gun owners can be upheld while making it harder for criminals and the mentally ill to obtain firearms. He supports “red flag” legislation that would allow family members or law enforcement to seek a court order that would keep someone from possessing firearms or ammunition if they were deemed by a judge to be a danger to themselves or others.

Hogan also backs legislation to strengthen an existing law to prohibit anyone convicted of domestic violence from possessing firearms. He also wants Maryland to ban “bump stocks,” devices that turn legal firearms into prohibited automatic weapons.

And Hogan said he has previously called for federal action to institute a universal background check system.

Image via Shutterstock

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Stormy Daniels' Lawyer Taunts Trump Over Planned Texas Rally

AUSTIN, TEXAS — In Texas, certain sentiments expressed in the form of confrontation are often categorized as “fightin’ words.” Most political pundits might reckon a Wednesday tweet to Donald Trump by the lawyer representing a porn actress with whom the president allegedly had an affair asking about his planned Texas rally for Sen. Ted Cruz might fit the bill.

“When are we heading down to TX for our competing rallies?” attorney Michael Avenatti tweeted Trump. “Or have you decided to blow off @tedcruz because you are concerned about the reception you might receive? Based on my exp there (mother born in Lueders), not many gold toilets or silver spoons in Texas.”

Ouch.

After seemingly making up with his erstwhile nemesis, U.S. Sen. Cruz — who ran against Trump in the 2016 presidential election in what devolved into an exchange of insults between the two men — Trump has vowed to stage a rally in support of the Texas senator in “the biggest stadium in Texas we can find.”

Avenatti appears now to be searching for his own large venue in Texas for a competing rally. The attorney is representing Stormy Daniels, a porn actress who claims to have had a brief affair with Trump. After denying a $130,000 hush payment was made to Daniels to deter her from publicly speaking of the encounter, verification of said payment was later made. Trump’s former attorney and now-nemesis, Michael Cohen, has acknowledged having made the payment to keep the actress from airing her story.

It didn’t work. Daniels later wrote a book describing the encounter with Trump in excruciating detail. Cohen has been ensnared in the probe into Russian meddling into the presidential election, and is reportedly cooperating with investigators.

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Back in Texas, Cruz is fighting for his political life as he faces Democratic rival Beto O’Rourke, an El Paso, Texas, congressman who is giving him a real run for his money. The contest has become so implausibly competitive (after all, this is deeply red Texas), that Trump announced via Twitter of his plans to rally for Cruz somewhere in the Lone Star State. Ahead of his trip, Donald Trump Jr. was stumping for Cruz on Wednesday with stops in Austin, Conroe and Wichita Falls.

At one point in the heated presidential race, Trump created the nickname “Lyin’ Ted” to refer to the presidential also-ran. The moniker stuck, and Trump used it liberally while on the stump. Along the way, Trump suggested Cruz’s Cuba-born dad had something to do with the assassination of John F. Kennedy and implied his wife, Melania, was prettier than the senator’s wife. Cruz gave as good as he got, labeling Trump a “sniveling coward” while suggesting his tax returns could reveal mob connections. To date, Trump has refused to release his tax returns to the public.

Which is all to say that Texas has fast emerged as a hotbed for political drama, with twists and turns worthy of a southern novel a la “Gone With The Wind.” Where will the Cruz rally be staged? Does Avenatti really plan a competing political gathering? Who’ll emerge the victor in the primary election for the contested senatorial seat? Will Ted and Donald remain friends? And who knew Avenatti’s mom was born in Texas? Where is this town of Lueders?

The bottom line is, everything is bigger in Texas — including, it would seem, political feuds. The eyes of Texas are upon this latest skirmish, and it’s sure to be a hootenanny. All characters in this Texas drama are in a horn-tossing mood, and one reckons each will tell us how the cow ate the cabbage with things getting as hot as a billy goat in a pepper patch.

Keep your eyes on the Lone Star State for this Texas political showdown. Oh, and Katy: Bar the door.

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>>> Top image of U.S. Sen. Ted Cruz (left) and El Paso, Texas, congressman Beto O’Rourke via Getty Images file photos, Scott Olson, Joe Raedle