Hypertension : quel est l'âge de vos artères ?

Connaissez-vous l’âge de vos artères ? En France, avec plus de 15 millions de personnes concernées, l’hypertension représente le premier motif de recours au soin chez les médecins généralistes. Pour la première fois, un test permet de calculer l’âge de ses artères.

15 millions, c’est le nombre de Français hypertendus, dont 4 millions qui l’ignorent. En France, près d’une personne sur deux âgée de plus de 65 ans a de l’hypertension. Et 58 % des plus de 75 ans sont traités pour une hypertension artérielle. Ce trouble de la tension multiplie par deux le risque de maladie cardiovasculaire. Prendre soin de ses artères est donc indispensable.
L’hypertension et les artères
Transportant le sang du coeur vers tous les tissus et organes du corps, les artères permettent d’oxygéner l’organisme. Mais avec l’âge, leur qualité diminue. L’hypertension artérielle (HTA) est un des principaux facteurs de vieillissement artériel accéléré.
L’hypertension artérielle se manifeste par la persistance d’une augmentation anormale de la pression dans les artères. Si rien n’est fait, les artères finissent pas se modifier. La paroi des plus grosses se rigidifie et perd sa souplesse. Les petites artères s’épaississent et leur capacité de dilatation diminue.
Ainsi, les artères s’adaptent moins facilement aux besoins de l’organisme. A terme, l’irrigation des organes, tels que le coeur, le cerveau ou les reins, est perturbée. Le risque ? Les complications les plus courantes de l’HTA sont l’infarctus, l’accident vasculaire cérébral et l’insuffisance rénale. En effet, l’HTA multiplie par deux le risque cardiovasculaire. D’où l’importance d’un dépistage précoce, et d’une prise en charge adaptée.
“On a l’âge de ses artères“
“On a l’âge de ses artères“, cette formule traduit l’importance de l’atteinte des vaisseaux sur la santé. Selon une étude menée à la demande du Comité français de lutte contre l’hypertension (CFLHTA), 7 Français hypertendus sur 10 pensent que leurs artères ont leur âge, et seuls 10 % pensent qu’elles sont plus vieilles.
En réalité, 83 % des patients hypertendus et 44 % des non-hypertendus, ont un âge vasculaire supérieur à leur âge civil. La plus part d’entre nous surestime donc le bon état de ses artères. Pour permette une prise de conscience, le Comité de lutte contre l’hypertension propose pour la première fois aux personnes souffrant d’hypertension de calculer l’âge de leurs artères.
HTA, tabac, diabète, cholestérol, autant de facteurs qui augmentent l’âge de vos artères. Grâce à un questionnaire simple (disponible en ligne* ou en version papier), il est maintenant possible de calculer cet âge et d’estimer l’état de ses artères. “Connaître l’âge de ses artères, agir pour en ralentir le vieillissement, c’est diminuer son risque cardio-vasculaire“, assure le Pr Jean-Jacques Mourad, président du CFLHTA.
La Caisse nationale d’assurance maladie indique que l’augmentation de la prise en charge et des patients traités pour une HTA peuvent être “mise en perspective avec la forte baisse de la mortalité cardiovasculaire“ (- 15 % entre 2000 et 2004). Ce constat doit donc inciter les patients ainsi que leur médecin à dépister l’hypertension afin de trouver des traitements adaptés. C’est l’objectif de la journée nationale de lutte contre l’hypertension, le 15 décembre 2009.
Sarah Laîné
Source : Conférence de presse du CFLHTA – 3 décembre 2009
* Lien pour faire le test :http://www.comitehta.org/index.php?option=com_wrapper&view=wrapper&Itemid=110Click Here: All Blacks Rugby Jersey

Le patron du football Joseph Blatter fait le point

Dans une interview accordée à Sport et citoyenneté, le président de la Fédération internation de Football Association (FIFA), Joseph Blatter revient sur les grands enjeux du sport roi. Entre protection des joueurs, régularisation des transferts et lutte contre le dopage, il fait le point.

Le football est un sport fédérateur partout dans le monde et notamment en Europe. Mais le “grand rôle“ que joue l’Europe “tend à créer des déséquilibres entre les continents“ a expliqué le président Joseph S. Blatter. Et comme l’ont récemment rappelé certaines affaires*, les premières victimes de l’hégémonie de l’Europe et des disparités mondiales sont les footballeurs mineurs, parfois débauchés illégalement.
Le président de l’association a donc rappelé l’importance de protéger ces “jeunes joueurs contre les exploiteurs d’un système qui peut être parfois esclavagiste“. L’homme a ainsi souligné l’importance de laisser les jeunes grandir “sportivement“ dans leur club d’origine, tout en garantissant à ces clubs formateurs des retombées financières lorsque ces espoirs les quittent.En matière de transfert justement, la FIFA a tout récemment adopté un tout nouveau système d’enregistrement par voie électronique, le Transfer matching system (TMS). “Ce système représente une véritable révolution“, explique Joseph Blatter, “il apportera une plus grande transparence, un meilleur contrôle des flux financiers qui seront décisifs pour assurer la protection des valeurs du football tout comme la traçabilité des joueurs“.Côté lutte contre le dopage, Joseph Blatter ne tarit pas d’éloge quant aux dispositifs de lutte communs mis en place le 17 octobre 2009 entre la FIFA et l’agence mondiale antidopage (AMA). “La coopération avec l’AMA est excellente. Elle est basée sur une philosophie commune, des actions coordonnées sur la gestion des cas et la localisation des footballeurs, et maintenant, des recherches communes“. Il semblerait donc que les relations se soient réchauffées entre les deux organismes qui s’étaient farouchement opposés l’an dernier : la FIFA avait en effet refusé de soumettre ses footballeurs à l’obligation de signaler leur localisation à l’AMA.Rappelons que cette initiative devait permettre de faciliter les contrôles antidopage inopinés.Autre “responsabilité sociale“, la FIFA tient toujours à promouvoir le foot en tant qu’élément fédérateur. “Le football est aujourd’hui beaucoup plus qu’un jeu. Il éduque, intègre socialement, lutte contre le racisme et les discriminations, permet une plus grande égalité entre les sexes, rapproche les peuples“, a expliqué Blatter. D’où l’importance de l’engagement humain de la FIFA grâce à son désormais célèbre programme, “Football for hope“.Emmanuelle Vieillard – 5 janvier 2010© Europress Photo Agency /REX/SIPASource :

Sport et citoyenneté repris par Le Monde.fr – 4 janvier 2010* Le jeune joueur Kakuta a illégalement été “débauché“ par Chelsea alors qu’il était issu du centre de formation de Lens.Click Here: cd universidad catolica

Remplacement d'une valve cardiaque : de nouveaux progrès

L’équipe du Pr Cribier, chef du service de cardiologie du CHU de Rouen, a développé une nouvelle valve aortique artificielle pouvant être implantée sans effectuer aucun geste chirurgical, ni au niveau cardiaque ni au niveau de la peau. C’est une première en France.

Een cas de pathologie sévère, les valves aortiques ne sont plus forcément remplacées par une valve artificielle lors d’une grosse opération de chirurgie cardiaque, depuis 2002 : elles peuvent être mise en place en passant par l’artère fémorale, au pli de l’aine ; l’opérateur la pousse alors avec un cathéter pour qu’elle remonte jusqu’au coeur et prenne place à l’intérieur de la valve malade. Près de 10 000 patients ont été ainsi traités dans le monde.
La nouvelle valve mise au point par l’équipe du Pr Cribier simplifie encore cette opération, ce qui représente une nouvelle avancée pour les personnes souffrant d’un

rétrécissement aortique, pathologie cardiaque fréquente et aux conséquences souvent sévères (la valve aortique “malade“ réduit le passage du sang venant du ventricule gauche, ce qui augmente la pression dans cette partie du coeur et fait courir un risque de mort subite).Cette nouvelle valve artificielle est en effet introduite par simple ponction directe de l’artère fémorale sous contrôle radioscopique (grosse aiguille passant à travers la peau et injectant la valve dans l’artère), alors que jusqu’à présent, il fallait faire une incision au niveau du pli de l’aine afin de dénuder l’artère. De plus cette valve peut désormais être introduite dans des artères de calibre réduit, alors que jusqu’à présent l’étroitesse des artères fémorales de certains patients contre-indiquait l’utilisation de la voie fémorale. Cependant il y aura encore des patients chez qui cette voie sera contre-indiquée (artère fémorale trop étroite, même pour ce nouveau type de valve).Voilà plus de 20 ans que le Pr Cribier travaillait sur la création de cette valve artificielle. Deux patientes de 80 ans ont déjà pu bénéficier de cette nouvelle technique au CHU de Rouen.Il s’agit d’un nouvel espoir pour les malades qui ne pourraient supporter une intervention chirurgicale.Emmanuelle VieillardSource : “Cardiologie : dernière avancée en matière d’implantation percutanées de valves cardiaques“, communiqué du CHU de Rouen, 12 janvier 2010Click Here: Putters

Près de 10 000 malades restent en attente de greffe en 2009

Les prélèvements et greffes d’organes ont augmenté de 50 % depuis 1999. Maces progrès, le nombre de malades en attente ne cesse d’augmenter. Ainsi, sur 14 400 patients en attente d’un greffon, seuls 4 580 ont pu bénéficier d’une greffe d’organe en 2009.

Le nombre de prélèvements et de greffe a augmenté en France de 50 % depuis 1999 et reste stable depuis 2008. Dans le détail, l’activité en 2009 est stable pour la greffe cardiaque, en retrait pour la greffe rénale (- 3,8 %) et en augmentation pour la greffe hépatique (+ 3,5 %). La greffe pulmonaire présente la plus forte progression depuis 2008 avec une augmentation de son activité de 18 %. Malgré ces progrès, la situation de pandémie perdure puisque chaque année, le nombre de personnes en attente de greffons augmente. Le décalage entre le nombre de patients ayant eu besoin d’une greffe (près de 14 400 en 2009) et le nombre de greffes réalisées (4 580) reste important. Par exemple, sur les 61 personnes figurant sur liste d’attente pour une double greffe coeur-poumon l’année dernière, seul le tiers a pu bénéficier d’un don. Pour améliorer cette situation, l’Agence de Biomédecine avance quelques pistes parmi lesquelles : – Le développement de prélèvements à partir de donneurs vivants en particulier pour les greffes de rein. Ce type de don très encadré n’est possible qu’au bénéfice d’une personne très proche: parent, frère, soeur, enfant, grand-parent, oncle, tante, cousin germain, conjoint pouvant personne justifiant de deux ans de vie commune avec le receveur ; – Le développement de prélèvement à partir de donneurs décédés après arrêt cardiaque à la suite de la publication de l’arrêté du 2 août 2005 autorisant à nouveau le prélèvement d’organes et de tissus “sur une personne présentant un arrêt cardiaque et respiratoire persistant“. Ce type de prélèvements nécessitant le suivi d’une protocole particulier, a permis de réaliser 70 greffes rénales en 2009 contre 52 en 2008 ; – L’amélioration du recensement et du prélèvement grâce à l’utilisation d’un outil – Crystal Action – et une amélioration de la formation des équipes hospitalières. Enfin, il est important pour chacun de discuter de sa position face à la greffe à ses proches. Chaque année, des prélèvements ne sont pas effectués sur des personnes décédées le permettant, faute de connaître leur volonté sur le don d’organe. Ioanna SchimizziSource : communiqué de l’Agence de la biomédecine, février 2010

Hypertension : bien la traiter pour qu'elle ne vous brise pas le coeur !

Longtemps silencieuse, l’hypertension peut entraîner de graves complications : infarctus, attaques cérébrales… Mais de nombreux patients ne se savent pas atteints ou négligent leur traitement. Comment améliorer leur prise en charge ?

Avec l’âge, le tabac, l’hypercholestérolémie et le diabète, l’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque de maladie cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, artériopathie oblitérante des membres inférieures…). L’enquête Flahs (french League Against Hypertension Survey) menée en 2009 par le Comité Français de Lutte contre l’hypertension artérielle permet de dresser le profil du patient hypertendu et les leviers d’amélioration de sa prise en charge (1).
Le patient hypertendu cumule souvent plusieurs facteurs de risque
On estime qu’actuellement en France 10 820 000 patients hypertendus sont traités (soit 30,6 % des plus de 35 ans) et on estime à 4 214 000 (soit 17 % des plus de 35 ans) le nombre d’hypertendus non dépistés ou non traités. Or une personne sur deux de plus de 65 ans est touchée par la maladie. Après 75 ans, la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) passe à 58 %.
Au-delà de ces chiffres impressionnants, l’étude Flahs 2009 montre que les hypertendus cumulent plusieurs facteurs de risque :
– 40 % des sujets traités déclarent être traités pour au moins un des trois facteurs de risque : 30,2 % étaient traités pour l’HTA, 22 % pour une dyslipidémie et 7 % pour un diabète ;
– 46 % des hypertendus sont également traités pour un excès de cholestérol ;
– 17 % des hypertendus ont un diabète associé ;
– De plus, 12 % des hypertendus traités étaient des fumeurs actifs ;
– Le tour de taille (98,8 cm vs 90,7 cm) et l’IMC (kg/m²) (28,2 vs 25,2) des patients hypertendus étaient significativement supérieur à celui du reste de la population et 30 % des hypertendus étaient même obèses (versus 12 % dans la population non hypertendue).
Cependant, le Pr. Xavier Girerd, vice-président de la Société française d’hypertension artérielle, souligne que tous les patients hypertendus à âge et chiffres tensionnels équivalents ne présentent pas le même risque de faire un événement cardiovasculaire (2).
Tous les hypertendus n’ont pas les mêmes risques
Pour que chacun puisse évaluer ce risque sans devoir s’appuyer sur des échelles réservées aux professionnels de santé, le Comité Français de lutte contre l’hypertension artérielle a eu l’idée de proposer un outil simplifié aisément explicable aux patients et ne tenant en compte que des paramètres couramment disponibles en médecine générale.
Sur la base des données de la cohorte de Framingham comportant 8491 sujets âgés de 30 à 74 ans (3), l’équipe du Pr. D’Agostino a validé en 2008, une équation mathématique calculant à partir d’une combinaison de données simples, la probabilité pour un individu de développer une maladie cardiovasculaire dans les 10 ans à venir. Ainsi, deux équations spécifiques sont proposées, pour les hommes et les femmes, en utilisant l’âge, le cholestérol total et HDL, la Pression Artérielle Systolique, la notion d’HTA traitée ou non, le statut tabagique et l’existence d’un diabète. Ce test est disponible sur le site www.comitehta.org (4).
Pour être efficace, un traitement doit être pris
Aujourd’hui, la prise en charge de l’hypertension repose sur une prise en charge hygiéno-diététique et des traitements médicamenteux, le plus souvent associés (5). Mais souvent, le patient ne souffrant d’aucun symptôme a tendance à minimiser les risques cardiovasculaires et à “oublier“ son traitement. Chef de service de psychologie clinique (Hôpital Pompidou – Paris), le Pr. Silla Consoli explique le déni dont souffrent ces patients à l’égard des risques cardiovasculaires. Pour se soigner, pour prendre régulièrement son traitement, le patient doit reconnaître qu’il est à risque. “L’entourage s’oppose fréquemment à un patient qui est dans le déni, essaie de lui faire peur, de lui ouvrir les yeux, lui parle comme s’il n’avait pas compris… alors que le patient a parfaitement compris, mais que cela est trop difficile à intégrer pour lui“ explique le Pr. Consoli (2). Pour les proches comme pour le médecin, “il faut arriver à définir ce qui va toucher le plus ou ce qui va faire envie le plus à chaque patient et qui peut le faire changer d’habitudes de vie. Chacun a ses raisons personnelles : il faut trouver ce qui peut parler au patient et le motiver, plutôt que de vouloir le persuader à n’importe quel prix“.
Sachant que ces traitements sont prescrits à vie, ils doivent être simples à prendre et surtout particulièrement bien tolérés : les effets secondaires sont très souvent à l’origine d’arrêts du traitement, donc seule une bonne tolérance au long cours pourrait en garantir l’observance. “Pour être efficace, un traitement doit être pris“. Dans ce cadre, une réelle éducation thérapeutique s’avère particulièrement utile. Plusieurs initiatives ont pu localement démontrer l’importance d’une telle démarche. Ainsi l’initiative HTA Vasc dans le département du Nord permet au médecin généraliste de compléter la prise en charge de ses patients par un parcours de soins éducatifs.
Chef de service de médecine vasculaire au CHU de Lille, le Pr. Claire Mounier-Vehier résume bien l’enjeu de l’hypertension : “Les patients doivent recevoir un traitement antihypertenseur efficace sur les chiffres tensionnels, très bien toléré et assurant une protection cardiovasculaire“ (2). Aujourd’hui, les traitements mis à la disposition des médecins offrent ces trois avantages pour les patients à risque cardiovasculaire et permettent de réduire significativement la survenue d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC.
Luc Blanchot
1 – Enquête réalisée par THS Health Care menée par voie postale en mai 2009 au sein d’un échantillon représentatif de 3838 individus âgés de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine. L’intégralité du rapport est disponible sur le site www.comiteHTA.org2 – Conférence de presse “Aujourd’hui encore, des patients à risque cardiovasculaires s’ignorent : comment les protéger et les prendre en charge ?“ – Boehringer – 11 février 20103 – Circulation. 2008 Feb 12;117(6):743-53. Epub 2008 Jan 22.4 – Mise au point d’une équation de risque de prédiction des complications cardiovasculaires chez les hypertendus traités et suivis en France : Etude CARDIORENAL. Xavier Girerd, Jean-Claude Aldigier, Henri Gin et al. Poster présenté lors des 29èmes Journées de l’Hypertension artérielle, Paris, décembre 2009. 5 – Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle – Actualisation 2005 – Haute Autorité de santé

Des substances chimiques à l'origine des pubertés précoces ?

L’âge de la puberté chez les filles n’a cesse de diminuer. Il existe aujourd’hui de nombreux cas de puberté précoce, survenant avant 10 ans. Une étude américaine a tenté d’associer cette perturbation de la survenue de la puberté avec l’exposition à des substances chimiques couramment retrouvées dans l’environnement.

Depuis plusieurs années, les scientifiques ont constaté la diminution de l’âge de la puberté chez les filles. En effet, alors que cet âge est passé en moyenne de 17 à 14 ans entre 1850 et 1950, il existe aujourd’hui de nombreux cas de puberté précoces survenant avant l’âge de 10 ans ! Au delà de l’obésité, régulièrement mise en cause, les chercheurs du Docteur Mary Wolff du Mount Sinai Medical Center suspectent un lien avec l’exposition aux polluants. Parmi eux, on retrouve les perturbateurs endocriniens comme les phénols, phtalates et

phytooestrogènes.
Ces molécules, d’origine extérieure et que l’on peut trouver dans les eaux douces, l’alimentation ou même

dans des cosmétiques, vont venir moduler l’équilibre hormonal en mimant l’action d’hormones endogènes. L’équipe de scientifiques a cherché à tester l’hypothèse selon laquelle une exposition à ces agents chimiques influencerait la survenue de la puberté ainsi que de complications survenant plus tard dans la vie.Pour y parvenir, l’équipe a effectué des prélèvements urinaires chez 1151 filles âgées de 7 à 9 ans afin d’analyser les concentrations en phénols, phytooestrogènes et en dérivés issus de la métabolisation des phtalates. Puis, un an plus tard, les chercheurs évaluaient l’évolution d’une puberté éventuelle, en observant le développement des glandes mammaires et des poils pubiens.Après analyses, les urines ont montré que les 3 familles de substances étaient largement présentes dans la population étudiée, et qu’une exposition forte à certains de ces composés serait reliée à un développement précoce des seins. Selon Mary Wolff, “nos recherches ont montré une connexion entre les substances chimiques auxquelles ces filles sont exposées quotidiennement et un développement avancé ou retardé de la puberté“.

D’autre part, les phtalates que l’on retrouve dans de nombreux produits cosmétiques (vernis à ongle, laques, shampooings …) seraient impliqués dans une croissance précoce des poils pubiens et un développement des glandes mammaires. Tandis qu’une combinaison entre un phénol, un phytooestrogène et plusieurs phtalates -servant entre autres à la fabrication de plastiques- retarderait quant à elle la puberté. Le Dr Wolff suppose qu’il y “aurait une période de vulnérabilité pendant le développement des glandes mammaires“. En outre, les taux de ces molécules sont susceptibles d’augmenter avec l’âge, retrouver des concentrations similaires à des âges si jeunes pourrait avoir des conséquences néfastes et entre autres “influencer le risque de cancer du sein à l’âge adulte“.Une autre étude montrait déjà l’influence des perturbateurs endocriniens chez la femme enceinte. Après mesure des concentrations urinaires en phtalates chez 177 femmes enceintes au 3è trimestre de leur grossesse, les enfants nés de ces mamans devaient effectuer des tests comportementaux et cognitifs à plusieurs reprises entre l’âge de 4 à 9 ans. Tests évaluant la capacité à mémoriser un mode d’emploi ou à contrôler ses émotions par exemple. Les chercheurs en avaient conclu que plus les concentrations en phtalates étaient élevées et plus les résultats aux tests étaient décevants.Malgré ces indices, cette piste divise. Lors d’un colloque organisé à Rennes il y a quelques jours au sujet des perturbateurs endocriniens, les scientifiques ont conclu que “les indices existent, mais ne sont pas encore suffisants aux yeux des chercheurs pour établir un lien direct de cause à effet“. La puberté précoce est-elle due seulement à des facteurs chimiques ou n’est-elle pas plutôt d’origine multifactorielle ?Frédéric Tronel
Sources :
– “Investigation of relationship between urinary biomarkers of phytooestrogènes, phtalates and phenols and pubertal stages in girls“ Mary Wolff et coll., Environnemental Health Perspectives, 22 mars 2010,

résumé accessible en ligne
– “Prenatal phtalate exposure is associated with childhood behavior and executive functioning“ Stephanie M. Engel et coll., Environnemental Health Perspectives, 8 janvier 2010,

résumé accessible en ligne
Photo : TEICH/CARO FOTOS/SIPAClick Here: cheap Cowboys jersey

Le paracétamol pourrait doubler le risque d'asthme à l'adolescence

Selon une étude néozélandaise, l’utilisation du paracétamol pourrait augmenter les risques d’asthme. Une utilisation mensuelle de ce médicament durant l’adolescence pourrait même doubler ce risque par rapport aux jeunes qui n’en utilisent pas du tout.

Les chercheurs ont envoyé trois questionnaires à plus de 300 000 adolescents de 13-14 ans dans 113 centres de 50 pays différents. Chaque jeune devait évaluer son utilisation de paracétamol (aucune, moyenne – une dans l’année précédente, ou forte – une dans le mois précédent) et les symptômes liés à un

asthme, un

eczéma ou une

allergie. Résultat : le paracétamol était associé à une augmentation significative des risques liés à l’asthme, à l’eczéma et aux allergies. Ainsi, le risque de développer de l’asthme est 43 % plus élevé chez les utilisateurs moyens de paracétamol que chez les non utilisateurs, alors qu’il est 2,5 fois plus élevé chez les adolescents qui en absorbent régulièrement. En outre, des utilisations élevée et moyenne du médicament sont associées à un risque plus élevé de rhinite-conjonctivite (respectivement 2,4 fois et 38 % de plus). Dernier enseignement de l’étude, le paracétamol peut également favoriser le développement d’eczéma, une maladie inflammatoire de la peau (respectivement +99 % et +31 % de plus). L’étude ne permet cependant pas d’établir un lien de cause à effet. Il est possible que les personnes atteintes par ces maladies aient une tendance plus importante à prendre ce médicament. Néanmoins, plusieurs indices plaident en faveur d’une telle association. La même équipe avait ainsi déjà mis en évidence un tel lien chez des enfants plus jeunes (6-7 ans). Enfin, dans le même numéro de la revue American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, l’équipe du Pr. Alemayehu Amberbir de l’Université de santé publique d’Ethiopie (Addis-Ababa) a suivi 1 006 enfants éthiopiens. Leurs résultats montrent que l’utilisation de paracétamol avant leur premier anniversaire a été associée à une augmentation du risque d’asthme. “Sachant que l’utilisation de paracétamol précède la survenue de la maladie, un lien de cause à effet devient fortement plausible“ écrivent les auteurs de cette étude.Partant de l’augmentation du risque d’asthme associé à l’utilisation de paracétamol découvert dans leur étude, le Dr Beasley et ses collègues du Medical research Institute of New Zealand ont calculé que le risque attribuable à la population – le pourcentage de cas qui pourraient être évité si le facteur de risque était éliminé – révèlait un impact très important de l’usage de ce médicament. “Si l’association est causale, cela constitue un important problème de santé publique“ déclare le Dr Beasler. “L’utilisation du paracétamol à l’adolescence a été associée à un risque d’exposition accru d’asthme. Il est donc désormais urgent d’enquêter sur cette relation et d’encadrer l’utilisation des antipyrétiques, pas uniquement pour les enfants, mais aussi pour les femmes enceintes ou les adultes“.Luc Blanchot
Source :
Acetaminophen Use and Risk of Asthma, Rhinoconjunctivitis and Eczema in Adolescents: ISAAC Phase Three – Am. J. Respir. Crit. Care Med. 2010 – publié le 13 août –

(abstract accessible en ligne)The Association of Acetaminophen, Aspirin, and Ibuprofen with Respiratory Disease and Lung Function – American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine Vol 171. pp. 966-971,   (2005)

(abstract accessible en ligne)The role of acetaminophen and geohelminth infection on that incidence of wheeze and eczema: a longitudinal birth-cohort study – Am. J. Respir. Crit. Care Med. 2010 – publié le 13 août.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Conflits d'intérêts : la Haute Autorité de Santé retire ses recommandations sur Alzheimer

L’affaire Mediator ® et son cortège de révélations sur les anomalies criantes du circuit du médicament en France n’en finissent plus de faire des vagues. Dernières victimes en date : les recommandations de bonne pratique sur la maladie d’Alzheimer, émises en 2008 par la Haute Autorité de Santé et retirées le 20 mai 2011. Un retrait “spontané“ effectué sans même attendre le résultat des actions judiciaires intentées par le Formindep, association de professionnels de santé militant “pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes“.

En avril, le Conseil d’Etat abrogeait déjà les recommandations Diabète
Par une décision du 27 avril 2011, le Conseil d’État a abrogé la recommandation de la Haute autorité de santé (HAS) sur le traitement médicamenteux du diabète de type 2. Cette décision a fait suite à une plainte du Formindep déposée fin 2009 pour “non-respect des règles de gestion des conflits d’intérêts des experts de la HAS ayant élaboré ces recommandations“ (voir notre article :

Conflits d’intérêt : La Haute Autorité de Santé sanctionnée par le Conseil d’Etat).
Le Formindep avait également déposé un recours contre les recommandations concernant le diagnostic et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, pour les mêmes motifs.
La HAS retire d’elle-même les recommandations Alzheimer

Sans même attendre une nouvelle abrogation par le Conseil d’Etat suite à l’action du Formindep,

la HAS vient donc de retirer ce texte qui datait de mars 2008 et sur lequel pesait des soupçons de conflits d’intérêt : outre le fait que 3 des experts n’avaient fait aucune déclaration d’éventuels conflits, plusieurs des experts du groupe de travail de la HAS ayant élaboré ces recommandations avaient en effet affaire “avec des laboratoires fabriquant les médicaments mis en œuvre dans les traitements préconisés par la recommandation attaquée (Eisai, Novartis, Janssen-cilag, Lundbeck, …)“,

comme l’a souligné le Formindep dans son argumentaire.
Or, au-delà du fait que de tels conflits jettent un doute sur la pertinence des recommandations, l’utilité de ces médicaments est très contestée : leurs bénéfices thérapeutiques sont inexistants ou très modestes, à l’inverse de leurs effets secondaires et des risques d’interactions médicamenteuses…
4 médicaments inutiles, voire dangereux

Quelques semaines après l’émission de ces recommandations,

la revue indépendante Prescrire a rappelé, en juillet 2008, que les 4 médicaments principalement utilisés -le

donépézil (Aricept ®), la

galantamine (Reminyl ®), la

rivastigmine (Exelon ®) et la

mémantine (Ebixa ®)- n’avaient au mieux qu’un effet “modeste et transitoire“, chez un petit pourcentage de patients seulement. Cette revue de référence précisait qu’“à long terme, un essai comparatif randomisé d’une durée de 3 ans a montré que le donépézil ne retardait ni l’entrée en institution ni la perte d’autonomie chez les malades atteints d’une forme légère à modérée de la maladie d’Alzheimer“.
S’ensuivait ensuite une longue liste d’effets indésirables possibles et d’interactions qui auraient pu (dû ?) limiter très fortement l’utilisation de ces médicaments.
Ces médicaments, bien plus utilisés en France qu’ailleurs, ont également été pointés par les syndicats de médecins généralistes,

qui s’inquiétaient début février du rapport bénéfices-risques défavorable de ces produits et de leur coût astronomique pour l’assurance maladie : en 2009, le remboursement des médicaments anti-Alzheimer a coûté plus de 262 millions d’euros, et les généralistes soulignent qu’avec l’augmentation du nombre de cas, ce coût devrait exploser…

Alzheimer : vers une réévaluation des médicaments et de nouvelles recommandations
La HAS a annoncé

dans un communiqué publié le 20 mai la mise “en chantier de nouvelles recommandations sur le sujet après l’été, une fois qu’elle disposera de la réévaluation des médicaments anti-Alzheimer par la Commission de la Transparence prévue en juillet“. Cette réévaluation se fera, contrairement à ce qui se pratiquait jusqu’à présent, de manière publique : “pour plus de transparence, la HAS s’engage à retransmettre les débats de la Commission de la Transparence sur son site Internet avec comme premier rendez-vous la réévaluation de la classe des médicaments anti-Alzheimer en juillet“.
Gageons que les 4 médicaments cités ci-dessus disparaîtront de ce nouveau texte, ou en tout cas que leur usage sera certainement bien plus encadré, le traitement de cette pathologie grave ne comportant malheureusement pas à l’heure actuelle de produit réellement efficace et bien toléré.
Vers une remise à plat de toutes les recommandations de la HAS

Même si le nouveau président de la HAS, le Pr. Jean-Luc Harousseau, nommé en janvier 2011, d

éfendait début mai l’indépendance de son agence sanitaire suite à l’abrogation de la recommandation Diabète, force est de constater que les experts utilisés actuellement ont le plus souvent des conflits d’intérêt, ce qui peut nuire à la pertinence des avis rendus par l’HAS comme par l’Afssaps. Ces avis sont d’ailleurs encore contestés aujourd’hui, avec des doutes sur la persistance de conflits d’intérêt freinant la prise de décisions tranchées (

maintien sur le marché pour le moment de l’Actos ® et

du Vastarel ® malgré les données scientifiques inquiétantes,

maintien du remboursement à 65 % du Multaq ® malgré une efficacité contestée et des doutes sur un risque hépatique, etc.).
La HAS s’engage cependant à lancer “l’analyse de toutes les recommandations élaborées entre 2005 et 2010 pour vérifier qu’elles sont conformes aux règles en matière de déclarations publiques d’intérêt. Cette mission est confiée au groupe Déontologie et Indépendance de l’expertise de la HAS présidée par Christian Vigouroux, conseiller d’Etat. La HAS suivra les conclusions de cette mission et s’engage à retirer immédiatement les recommandations qui seraient concernées et à réinscrire les thèmes à son programme de travail“.
Cette remise à plat, combinée à la réorganisation du système du circuit qui devrait suivre les

Assises du médicament,

le rapport de l’Igas ou encore

le rapport Even-Debré, pourrait permettre d’éviter que se reproduise à l’avenir les situations dénoncées notamment par Prescrire et le Formindep : l’émission d’autorisations de mise sur le marché de médicaments et l’élaboration de recommandations qui semblaient guidées au moins autant par l’intérêt du laboratoire pharmaceutique fabriquant que par celui du patient, alors que ce dernier devrait bien entendu être prioritaire…
Jean-Philippe Rivière
Sources :
– “La HAS retire également la recommandation sur la maladie d’Alzheimer“, Formindep, Philippe Foucras, 22 mai 2011, communiqué

accessible en ligne
– “Renforcer la transparence et la gestion des conflits d’intérêts“, HAS, 20 mai 2011, communiqué

accessible en ligne
– “Requête en annulation du Formindep contre la recommandation sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer“, 8 décembre 2009, document

téléchargeable en ligne
– “Les médicaments de la maladie d’Alzheimer : efficacité modeste, effets indésirables parfois graves, voire mortels, nombreuses interactions médicamenteuses“, Prescrire, juillet 2008, article

accessible en ligne
– “Alzheimer : 260 millions d’euros par an pour des médicaments inutiles“, France Soir, 7 février 2011, article

accessible en ligne
– “Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées“, recommandations professionnelles, HAS, mars 2008,

téléchargeables en ligne via le site

plan-alzheimer.gouv.fr
Photo : Pr Jean-Luc Harousseau,

banque d’images du site de la HASClick Here: st kilda saints guernsey 2019

Postal Worker Dumps Hundreds Of Letters On NJ Road, Then Quits

A postal worker in New Jersey found a new way to quit his job in style.

A South Jersey man posted a photo that’s been shared more than 3,000 times showing hundreds of letters stuff in boxes that were dumped on the side of a road.

Kewnoneal Bennett said he posted the photo after the letters were found on the 3900 block of River Road in Pennsauken.

“If you’re looking for your mail, it may be on River Road by the 36th station,” Bennett wrote.

The mail, which was discovered Sunday, was dated Aug. 8. It was due for delivery from the Roxborough Station Post Office in Philadelphia, according to the U.S. Postal Service Office of Inspector General.

The postal service does not plan to take any action against the postal worker, saying it learned that the individual resigned from the job on Sept. 8. The office had to track the mail carrier down first in order to discover that the employee quit.

The identity of the postal worker was not revealed.

There are hundreds of comments on the Facebook post. Here is the post:

Photo courtesy of Kewnoneal Bennett

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Is Exercise Still Important To Weight Loss? Absolutely

“Exercise isn’t really important for weight loss” has become a popular sentiment in the weight loss community. “It’s all about diet,” many say. “Don’t worry about exercise so much.”

This idea crept out amid infinite theories about dieting and weight loss, and it quickly gained popularity, with one article alone citing 60 studies to support and spread this notion like wildfire.

The truth is that you absolutely can – and should – exercise your way to weight loss. So why is anyone saying otherwise?

For 10 years, I have been studying the epidemic of failed weight loss attempts and researching the phenomenon of hundreds of millions of people embarking on weight loss attempts – then quitting. In the meantime, exercise remains the most common practice among nationally tracked persons who are able to maintain weight loss over time. In fact, 90 percent of people who lose significant weight and keep it off exercise at least one hour a day, on average.

How the myth got started, and rebuttals

There are a few reasons that exercise for weight loss gets a bad rap. First, the public is looking, in large part, for a quick fix – and the diet and weight loss industry exploits this consumer desire for an immediate solution.

Many studies have shown that exercise changes your body’s composition, improves your resting metabolism and alters your food preferences. These plain and simple facts have stood the test of time, but go largely unnoticed compared to most sensationalized diet products (change through exercise over time is a much tougher sell than a 5-day “cleanse”). Moreover, many people consider one hour a day for exercise to be unreasonable or undoable, and find themselves looking elsewhere for an easier fix.

Second, the unknown. Doctors and nutritionists have done a poor job of explaining the link between exercise and dietary habits, perhaps because they often exist as separate camps.

Exercise directly changes our dietary habits, which means we actually have an easier time making healthier choices when engaged in exercise over time. Without exercise, abrupt changes in dietary habits, especially if they result in calorie restrictions, are very difficult for dieters to sustain. In addition, the longer we make those healthy choices, the more likely they will become habit.

For example, when a 42-year-old female who is 5 foot 4 inches and 240 pounds decides to lose weight on her own, she is likely to struggle with abruptly switching her food choices to vegetables and broiled fish, mostly because she will feel overwhelming hunger pangs (but also for other reasons, like new onset fatigue, soreness, depression and irritibality, among other things). However, if we take that same person and increase his or her exercise capacity to a critical point, those choices become much easier to endure.

Third, limited capacity. Exercise originally got demoted following a series of studies that enrolled overweight or obese folks looking to lose weight who had limited ability to exercise. Asking someone with limited ability to exercise to lose weight using exercise is like telling someone to empty a pool full of water with a plastic cup. It cannot be accomplished in any reasonable amount of time. So, when you measure how much weight they can “burn off” over time, the answer is not much, because most sedentary patients can burn 500 or fewer calories a week. As a result, the shaky conclusion that exercise was less important for weight loss emerged and was quickly sensationalized.

What is missing from this logic, though, is that people can change exercise capacity. As exercise capacity goes up for an otherwise sedentary individual and approaches that of a lean person, the ability to lose weight with exercise dramatically changes.


This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.


If you give a man a bucket…

It’s like giving the participant in our pool-emptying example a bucket, or even a hose. The ability to jog for 30 minutes uninterrupted, or ride a bicycle for 60 minutes, is what separates so many would-be dieters from their lean counterparts and accounts for most tried and failed weight loss attempts. Moreover, once a person achieves a critical point of exercise capacity, the experience of exercise itself becomes more pleasant, and the experience can even be fun.

So, can you exercise your way to weight loss? Absolutely. Of course abrupt calorie restrictions will result in weight loss for the short run, but it is extremely difficult for folks to maintain that restriction for significant lengths of time, and most either end up quitting or regaining lost weight. Exercise, though, is a tried and true way to make dietary changes more tolerable. Focusing on exercise and changing exercise capacity first makes it easier to ultimately make better food choices and enjoy clean living, which in the end means significant weight loss that can be maintained over time.

By David Prologo, Associate Professor, Department of Radiology and Imaging Sciences, Emory University

Photo via Shutterstock

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