Cancer du côlon : généralisons le dépistage !

Le cancer colorectal est le plus fréquent des cancers, avec38 000 nouveaux cas par an, et c’est aussi un des plus meurtriers.Aujourd’hui, il entraîne 17 000 décès chaqueannée contre 7 000 en 1970. Face à cettepriorité de santé publique, la sociétéfrançaise d’endoscopie digestive (SFED) entend lui donnerune place prépondérante dans le « Plan NationalCancer ». A ce sujet, elle recommande de :
– Pratiquer une coloscopie à partir de 45 ans pour lespopulations à risque (antécédents familiaux ducancer du côlon ou de polype de type adénome) et pourles populations présentant des symptômes d’apparitionrécents ;
– Pour la population générale (pasd’antécédent de cancers familiaux, de polype ducôlon et asymptomatique) : pratiquer à partir de 50ans un test de dépistage Hemoccult II (test qui permet dedétecter la présence de sang dans les selles), suivid’une coloscopie si le test est positif.
On sait que le taux de survie des cancers est largementaugmenté par un dépistage précoce.
Une récente étude sur la prise en charge du cancercolorectal réalisée par l’URCAM d’Ile de Francemontre que sur 1 842 patients, seulement 3 % ont étédiagnostiqué par une coloscopie de dépistage pourantécédents familiaux et 55,1 % ont consultétrop tard, seulement quand ils avaient des symptômes. A cestade les chances de survie sont plus faibles…
Aujourd’hui, le dépistage systématique par Hemoccultn’est mis en place que dans 22 départements…Source : Communiqué de la SociétéFrançaise d’Endoscopie Digestive du 4 novembre 2004Click Here: camiseta rosario central

Nouveau test de dépistage du cancer du côlon

Le cancer colorectal est le plus fréquent des cancers dansles pays occidentaux. Et le nombre de cas augmenterégulièrement. Pour y faire face, laprévention repose sur le dépistage par un test dedétection de traces de sang invisibles à l’oeil nudans les selles. L’utilisation du test de référenceactuel permettrait théoriquement une diminution de 13à 18 % de la mortalité grâce à unestratégie de dépistage appropriée. Mais enréalité, ce test manque de sensibilité.Selon une équipe de l’Inserm, cet inconvénient majeurpourrait être contourné grâce àl’utilisation d’un test immunologique qui réagitspécifiquement en présence d’hémoglobinehumaine. Adoptés par les médecinsgénéralistes de la circonscription de Cherbourg, cetest a été proposé à leurs patientsâgés de 50 à 74 ans (soit 7421 personnes),durant l’année 2001. Résultat : la sensibilitéde ce nouveau test (c’est-à-dire sa fiabilité derésultat) est de 85 % contre 50 % seulement avec le testactuel. Ces résultats encourageants ont suscité lamise en place d’une étude comparant les deux tests sur unepopulation de 180 000 personnes dans la région Nord-Ouest.Si les nouvelles données confirment lasupériorité du test immunologique, une nouvellestratégie de dépistage de masse du cancer colorectalpourrait être envisagée.Source : Communiqué de l’Inserm, InternationalJournal of Cancer, édition avancée en ligne du 07février 2005Click Here: cheap Cowboys jersey

Cancer du testicule : vers des tests de dépistage ultra-précoce

Le nombre de cancers du testicule dans le monde aurait augmenté de 60 % en 25 ans, avec des disparités très importantes. Alors que les raisons de ce boom restent en grande partie mystérieuses, des chercheurs suédois ont découvert un nouveau moyen de dépistage efficace avant l’apparition des premiers symptômes.

En 2000, on a compté en France 1 500 nouveaux cas dont 900entre 30 et 40 ans. Des chiffres qui témoigneraient d’uneaugmentation certaine. Mais cette même tendance s’observelargement à l’extérieur de nos frontières.Plus 60 % de cancers du testicule en 25 ansSi le cancer du testicule ne représente que 1 à 2 %des cancers masculins, c’est néanmoins le cancer le plusfréquent chez les hommes de 15 à 35 ans. Et seloncertaines études, on constate une augmentation des cas dansla plupart des pays occidentaux (1). Pour connaître l’ampleurde cette évolution, des chercheurs de l’institutaméricain du cancer ont épluché 21 registresdes cancers de plusieurs pays d’Amérique du Nord et Sud,d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Océanie (2). Grâceà leur enquête, l’évolution des taux de cancerdu testicule a été évaluée entre 1973et 1997 à travers le monde.Résultat : le nombre de cas a mondialement augmentéde 60 % en 25 ans. Au-delà de cette tendance globale, desdifférences très importantes ont éténotées chez certaines populations. La plus forteaugmentation sur 25 ans concernait Porto Rico qui connaîtplus qu’un triplement des cas de cancers du testicule (+ 220 %,passant de 0,5 cas à 1,6 cas pour 100 000 personnes) et leBas-Rhin qui a vu le nombre de cas plus que doubler (+ 130 %, de3,5 cas à 7,9 cas pour 100 000 personnes).Comment peut se justifier un tel boom ? Pour le moment, rien nesaurait complètement l’expliquer mais les médecinsavancent plusieurs hypothèses. L’augmentation dedifférents facteurs de risque pourrait jouer un rôle.Parmi les coupables potentiels : notre mode de vie, l’âge dela mère à la naissance, le faible poids à lanaissance et certains perturbateurs endocriniens dont lapollution…La pollution largement suspectéeInterrogé en février 2003, le Dr Patrick Thonneau,directeur scientifique du groupe de recherche en fertilitéhumaine, évoquait la piste environnementale. Les hommestouchés sont nés durant la période d’uneindustrialisation croissante et d’une agriculture intensive.Plusieurs indices laissent penser que cette coexistence n’est passans lien. Chez l’animal, l’exposition in utero à despolluants augmente le risque de malformations sexuelles et decancers du testicule. En Espagne, les régions d’agricultureintensives sont aussi celles qui présentent des plus fortstaux de malformations sexuelles et de cryptorchidie, qui constituele plus important facteur de risque du cancer du testicule.L’exposition du foetus dans l’utérus de la mèreà un polluant pourrait perturber la formation de l’appareilgénital. En fonction du degré de “malformations“, lestroubles pourraient prendre la forme d’une cryptorchidie, dedifficultés à concevoir et à un stade plusavancé, d’un cancer du testicule.Heureusement, le traitement a dans le même temps largementprogressé et permet aujourd’hui des taux de guérisondépassant les 90 %. Après ablation du testiculemalade (orchidectomie) avec parfois une extension chirurgicale(ablation des ganglions lymphatiques utilisés par lescellules cancéreuses pour se disséminer dansl’organisme), le traitement repose sur une radiothérapieet/ou une chimiothérapie. Mais le succès de la priseen charge augmente avec la précocité du diagnostic.Et dans ce domaine, une nouvelle découverte pourrait changerla donne.Demain, un test de dépistage plus précoceActuellement, le dépistage repose sur certainssymptômes : douleur testiculaire, augmentation indolore de lataille du testicule ou petite nodosité. Pour éviterde passer à côté d’une détectionprécoce, certains experts plaident en faveur d’uneautopalpation mensuelle, sur le modèle de l’autopalpationpour le cancer du sein.Quand la palpation détecte un signe inquiétant, uneéchographie et le dosage sanguins de marqueurscaractéristiques permettront de confirmer le diagnostic etd’identifier le stade et l’agressivité du cancer. Un scannerou une échographie abdominale pourra également jugerde l’extension de cancers à des stades plusavancés.Mais une récente découverte de chercheurssuédois pourrait prochainement révolutionner ladétection de ce cancer. Ils ont en effet réussià détecter un cancer du testicule avant mêmel’apparition des premiers signes.Une précédente étude (3) avait permis derelier la présence d’une protéine appeléeAP-2y et celle d’un cancer testiculaire. Partant de ce constat,l’équipe suédoise a recherché ce marqueur dansle sperme des patients (4). En analysant l’éjaculat de 12patients atteints de cancer et de 104 patients a priori sans cancermais souffrant uniquement de problèmes d’infertilité,les médecins ont retrouvé la protéine chez 5des 12 patients cancéreux. La faible sensibilité dutest (46 % des patients cancéreux identifiés)pourrait s’expliquer par le faible quantité de spermeutilisée. Mais plus étonnant, la protéine aégalement été retrouvée chez un hommede 23 ans a priori en bonne santé. Après examen, unebiopsie révélait la présence d’undéveloppement cancéreux avant même l’apparitiondu moindre symptôme.A condition d’en accroître la sensibilité et d’envalider l’efficacité, les médecins pourraient demaindisposer d’un moyen de dépistage simple et non invasifdestinés aux patients présentant des risquesparticuliers.David Bême1 – J Natl Cancer Inst. 1996 Jun 5;88(11):727-33.2 – Int J Cancer. 2005 Feb 9; [Epub ahead of print]3 – Clin Cancer Res. 2004 Dec 15;10(24):8521-304 – Hum Reprod.2005 Mar;20(3):579-82Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Nouvelles mesures face à la canicule

Le 18 juillet, le ministre de la Santé et des Solidarités, Xavier Bertrand, a annoncé la publication de deux décrets permettant de mieux faire face à la canicule dans les maisons de retraites et les établissements de santé.
Daté du 7 juillet, un premier décret demande à tous les établissements hébergeant des personnes âgées de se doter d’un « plan bleu », décrivant le mode général d’organisation en cas de crise, et de s’équiper dès maintenant d’une installation de rafraîchissement dans une pièce au moins. Un décret du 11 juillet 2005 prévoit les mêmes dispositions d’équipement en pièces rafraîchies dans les établissements de santé. Initiées en mai 2004, ces mesures revêtent désormais un caractère obligatoire. Rappelons que l’accès régulier, quelques heures par jour en cas de canicule, à une pièce rafraîchie constitue une des réponses les plus efficaces pour lutter contre les très fortes chaleurs et les risques d’hyperthermie, pour les personnes âgées en particulier.
A ce jour 95 % des établissements de santé et 93 % des établissements accueillant des personnes âgées sont équipées en pièces rafraîchies (contre 58 et 18,5 % fin 2003). 81 % des maisons de retraites se sont dotées d’un plan bleu. « C’est bien mais cela reste insuffisant, l’objectif de 100 % doit être atteint le plus rapidement possible » avait insisté les ministres lors de la présentation du plan canicule 2005. Ces nouvelles règles s’accompagnent également d’une mesure d’aide financière.
Enfin, Xavier Bertrand et Philippe Bas, ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées et aux personnes handicapées, ont décidé de débloquer 26 millions d’euros pour aider les établissements hébergeant des personnes âgées et les services de soins infirmiers à domicile à renforcer leurs effectifs en personnels dès le déclenchement d’un niveau de pré-alerte du plan national canicule. Une circulaire du 13 juillet 2005 donne les instructions aux DDASS pour mettre en oeuvre cette mesure d’aide.Source : Communiqué de presse du Ministère de la santé du 18 juillet 2005Click Here: Kangaroos Rugby League Jersey

Adeptes du vélo : gare au coup de pompe sexuel

Les adeptes de la pédale ont du mal à prendre leur pied ! C’est la conclusion de chercheurs qui ont mené des études sur les cyclistes aux Etats-Unis et en Italie. On savait déjà que la pratique du vélo pouvait menacer la fertilité, c’est cette fois la santé sexuelle qui est sur la sellette : les hommes risquent des troubles de l’érection, et les femmes des difficultés à atteindre l’orgasme.
Bien sûr, c’est la selle qui est mis en cause. En appuyant au niveau du périnée, elle empêcherait une bonne irrigation sanguine des parties génitales (pénis chez les hommes mais aussi clitoris chez la femme), provoquant des troubles circulatoires et à terme des problèmes sexuels.
Les troubles apparaîtraient dès que le cycliste dépasse les trois heures de vélo par semaine. Selon l’éditorial du Dr Steven Schrader, urologue américain, les risques sont très élevés : “Certes, de nombreux cyclistes continuent de prétendre qu’ils ont des érections d’acier après des heures de vélo, mais c’est exactement comme les gens qui disent qu’ils ont fumé toute leur vie sans avoir eu de cancer du poumon…“.
Mais pas question d’arrêter le sport pour autant ! Car d’autres études soulignent au contraire que l’activité physique est essentielle pour la santé sexuelle. Rester en forme chasse notamment le risque de souffrir de troubles de l’érection. Alors quelle est la solution pour éviter le coup de pompe sous la couette ? D’abord, vous pouvez opter pour les nouvelles selles avec un rembourrage en “gel“. Vous pouvez également choisir une tige de selle équipée d’une suspension, qui devrait rendre l’assisse plus confortable. Enfin, pour préserver ses orgasmes, il faut changer régulièrement de position… toujours sur la selle bien sûr !
Sources :
Journal of Sexual Medicine, septembre 2005 ; vol. 2 : p. 594 -619
BJU Int, septembre 2005 ; vol. 96 : p. 595-597.Click Here: camiseta boca juniors

Quand il y a du gène, il y a du désir ?

Chez les humains, le désir sexuel est-il guidé par les gènes ? Des scientifiques israéliens semblent le croire. Le chercheur Richard Ebstein a examiné l’ADN de 148 étudiants également interrogés sur leur sexualité via un questionnaire standard. Résultat : une corrélation entre les variations du gène D4 de la dopamine et la sexualité des jeunes gens semblent avoir été mise à jour. Selon leurs découvertes, une certaine variante induirait un effet dépressif sur le sexe, tandis qu’une autre aurait l’action inverse. Petit hic, le chercheur estime que seuls 30 % de la population hériteraient de la variante « libido plus ».
Très peu de travaux se sont intéressés à l’origine biologique des différences de comportements sexuels. Jusqu’alors, la plupart de ces variations sont généralement considérées comme le résultat d’apprentissages et de problèmes psychologiques. Même si ces résultats méritent être confirmés, ils pourraient, alliés aux neurosciences, changer notre point de vue sur la sexualité et offrir demain de nouveaux traitements contre les troubles sexuels.Source : Mol Psychiatry. 2006 Apr 18Click Here: West Coast Eagles Guernsey

Un parfum pour Kate Moss

Surfant sur la vague des stars qui ont du nez, Kate Moss s’apprête à commercialiser un parfum portant son nom. Après Sarah Jessica Parker, les soeurs Olsen, ou Kylie Minogue, le top anglais lance sa propre eau parfumée, simplement baptisée : Kate.
En véritable femme d’affaires qui gère au doigt et à l’œil son image, Kate Moss est sur le point de lancer sur le marché un parfum au savant mélange de notes fleuries, d’ambre et de vétiver.

Créée en association avec Coty Beauty, la fragrance sera mise en vente en Europe et en Asie à partir de septembre prochain. Il faudra débourser entre 18 et 50 € pour s’offrir l’effluve de la star. Pour les Kate addict, la fragrance est déclinée en lait pour le corps, en déodorant et en gel douche.
Après le succès de sa ligne de vêtements vendue chez TopShop, Kate Moss semble avoir pris goût aux affaires.

Salmonella Outbreak Linked To Turkey Sickens People In 26 States

A salmonella outbreak linked to turkey has sickened 90 people in 26 states, according to the Centers for Disease Control and Prevention.

According to the CDC, 40 people have been hospitalized in the outbreak but no deaths have been reported.

The outbreak has sickened people in Alaska, California, Colorado, Florida, Georgia, Hawaii, Iowa, Illinois, Indiana, Kansas, Kentucky, Massachusetts, Michigan, Minnesota, New Jersey, New York, North Carolina, Ohio, Oregon, Pennsylvania, South Carolina, South Dakota, Tennessee, Texas, Virginia and Wisconsin.

The CDC says they have found evidence that indicates raw turkey products from a variety of sources are contaminated with salmonella. Ill people have reported eating different types and brands of turkey products from many different locations, the CDC says.

A single supplier or raw or live turkeys has not been identified but officials said the outbreak strain has been identified in samples taken from raw turkey pet food, raw turkey products and live turkeys.

No recall has been issued as a result of the outbreak.

The CDC says the strain of salmonella related to the outbreak may be widespread in the turkey industry.

You can read more about the outbreak from the CDC here.

Photo via Shutterstock

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Première greffe de visage

La première greffe partielle de visage (triangle nez/lèvres/menton) a été réalisée en France le dimanche 27 novembre 2005. La receveuse, une femme de 38 ans, avait été gravement défigurée par une morsure de chien. Au-delà des conséquences esthétiques, la blessure s’est avérée très invalidante tant au niveau de l’élocution que de la fonction de mastication. Ce type de lésion est extrêmement difficile voire impossible à réparer par les techniques de chirurgie maxillo-faciale habituelles. Le greffon a été prélevé chez une donneuse en état de mort encéphalique avec l’accord de la famille.
A ce jour, la patiente est en excellent état général et l’aspect du greffon est normal. Cette transplantation est le résultat d’une collaboration étroite entre le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU d’Amiens (Pr. Bernard Devauchelle) où l’intervention a été réalisée et le service de chirurgie de la transplantation de l’hôpital Edouard Herriot du CHU de Lyon (Pr. Jean Michel Dubernard, qui est également connu pour avoir conduit la première greffe de main en 1998, ainsi que la première double greffe bilatérale des mains et des avants-bras en 2000) où le choix, la mise en œuvre et le suivi du traitement immunosuppresseur ont été effectués. Cette transplantation a été réalisée en liaison avec l’Agence de la biomédecine. Aujourd’hui, la receveuse souhaite garder l’anonymat.
Cette intervention intervient un an et demi après que le comité consultatif national d’éthique (CCNE) ait prononcé début mars 2004 un avis défavorable au “projet de reconstruction totale du visage par allotransplantation de tissus composites“. Alors que beaucoup hésitent encore entre les souffrances physiques et psychologiques des personnes défigurées et les réserves techniques et éthiques, cette première mondiale pourrait précipiter les choses.Source : Communiqué conjoint des hôpitaux de Lyon et du CHU d’Amiens du 30 novembre 2005Click Here: All Blacks Rugby Jersey

La maladie d'Alzheimer est-elle génétique ?

La maladie d’Alzheimer correspond à une dégénérescence des cellules du cerveau. Elle touche 2 à 3 % des personnes de 65 ans, et 20 à 50 % des plus de 85 ans. En grande partie mystérieuse, cette pathologie est en général attribuée tant à des facteurs environnementaux qu’à des facteurs héréditaires. Mais selon une récente étude américaine, jusqu’à 80 % des cas auraient une origine génétique !
Les chercheurs ont examiné le registre des jumeaux de Suède, identifiant 392 paires dont au moins un des membres était atteint de la maladie. Les études de jumeaux sont particulièrement intéressantes pour distinguer les influences génétiques et environnementales dans le développement des pathologies.
Par exemple, si des vrais jumeaux (monozygote) n’ont pas la même maladie, les facteurs environnementaux peuvent être plus impliqués dans sa survenue. Après avoir conduit sur chaque membre un diagnostic de la fonction cognitive, une évaluation des facteurs environnementaux partagés… Les chercheurs ont estimé que l’héritabilité de la maladie d’Alzheimer oscille entre 58 et 79 % ! Cette influence est retrouvée chez les deux sexes.
Cette découverte souligne l’importance d’un dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer chez les personnes ayant une histoire familiale de la maladie. Toujours dans l’attente de traitements efficaces, les médecins pourraient alors jouer sur les facteurs environnementaux, cibles privilégiées d’intervention pour éviter ou retarder la survenue de la maladie. Source : Arch Gen Psychiatry. 2006 Feb;63(2):168-74.