La nouvelle politique d’Apple en matière de suivi des utilisateurs est entrée en vigueur sur iPhone avec le déploiement d’iOS 14.5. Cette mise à jour impose aux développeurs d’application d’obtenir le consentement de leurs utilisateurs s’ils veulent les suivre en dehors de leur app à des fins publicitaires. Un coup dur pour de nombreuses applications dont le modèle économique repose sur le suivi publicitaire. Pour pallier cela, certains développeurs pourraient tenter d’acheter leurs utilisateurs, afin qu’ils les autorisent à récolter des données à leur sujet en dehors de leur app. Un comportement qui n’est évidemment pas toléré par Apple.
Sur son site dédié aux développeurs, l’entreprise américaine détaille quel type de communication peut accompagner la fenêtre de demande d’autorisation de suivi et surtout ce qui n’est pas permis.
Il est notamment question des incitations financières qui ne sont pas tolérées par Apple. « N’offrez pas d’incitatifs pour répondre à la demande. Vous ne pouvez pas offrir aux gens une compensation pour avoir accordé leur permission, et vous ne pouvez pas refuser des fonctionnalités ou du contenu ou rendre votre application inutilisable tant que les gens ne vous permettent pas de les suivre », indique ainsi la firme de Cupertino.
Apple interdit également aux développeurs de précéder la demande d’autorisation de suivi par un message personnalisé pouvant mener les utilisateurs en erreur. « Les gens tapent parfois rapidement pour ignorer les alertes sans les lire. Un écran de messagerie personnalisé qui tire parti de ces comportements pour influencer les choix entraînera le rejet par App Store Review », indique ainsi l’entreprise à la pomme sur son site.
Si les développeurs ne respectent pas les règles d’Apple, leurs applications pourraient être supprimées de l’App Store.
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L’entreprise américaine Amazon va implanter un « centre de distribution » à côté de Metz, en Moselle.Cet entrepôt de grande taille sera implanté sur l’ancienne base aérienne du plateau de Frescaty, située dans la commune d’Augny, au sud de la capitale . Il représente une superficie « de 50.000 m2 au sol, optimisé sur quatre niveaux ».A l’origine, ce centre devait s’installer à Dambach-la-Ville, dans le Bas-Rhin, mais de fortes oppositions avaient fait reculer le projet.
Si ce n’est pas l’Alsace, ce sera déjà la Moselle. Longtemps intéressé par l’implantation d’un entrepôt de grande taille à Dambach-la-Ville, dans le Bas-Rhin, Amazon va finalement l’installer dans la métropole de Metz. Le géant américain a annoncé mardi le lancement de ce « centre de distribution » et promis la création de 1.000 emplois en CDI dans les trois ans.
Cet entrepôt de grande taille sera implanté sur l’ancienne base aérienne du plateau de Frescaty, située dans la commune d’Augny, au sud de la capitale mosellane. Il représente une superficie « de 50.000 m2 au sol, optimisé sur quatre niveaux » , selon un communiqué. Amazon, qui anticipe « 14.500 salariés en CDI en France » à fin 2021, « a déjà commencé à recruter pour ce site, notamment pour des postes de cadres et de techniciens de maintenance à pourvoir dès à présent ».
« Opportunité en termes d’emplois »
« La campagne de recrutement qui s’ouvre marque l’aboutissement d’un projet conduit main dans la main avec les acteurs locaux depuis plusieurs années », a plaidé dans le communiqué Ronan Bolé, directeur d’Amazon Logistics en France.
Parmi les élus locaux cités dans le communiqué d’Amazon, Cédric Gouth, vice-président de Metz Métropole et maire de Woippy, où Amazon a ouvert une agence de livraison en 2019, explique que l’avis favorable des élus à cette implantation « a pour principal objectif de préparer le bassin d’emplois à saisir cette opportunité en termes d’emplois directs et d’emplois indirects ».
Ce site est le huitième centre de distribution que compte Amazon en France, après Saran près d’Orléans, Montélimar (Drôme), Sevrey près de Chalon-sur-Saône, Lauwin-Planque près de Lille, Boves près d’Amiens, Brétigny-sur-Orge (Essonne) et Senlis dans l’Oise.
Une soixantaine de personnes, issues de partis politiques et d’associations, ainsi que des riverains, avaient manifesté contre cette implantation en janvier 2020. A Dambach-la-Ville, en Alsace, cela avait conduit à l’abandon du projet. En novembre dernier, le directeur d’Amazon France, Frédéric Duval, avait assuré que sa société n’avait « pas de projet aujourd’hui en Alsace ». Y compris à Ensisheim, dans le Haut-Rhin, où des manifestations ont toujours lieu pour un projet d’entrepôt de 190.000 m².
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Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Click Here: Juventus soccer tracksuitAffaire Arthur Noyer : « J’ai rêvé qu’il disait Maman, viens me sauver »… Le bouleversant témoignage de la mère du caporal face à Lelandais
Elle s’est avancée d’un pas décidé à la barre avant de se retourner vers l’accusé pour le fixer droit dans les yeux. Et déverser élégamment toute sa peine, sa colère. La quatrième journée du procès de Nordahl Lelandais, jugé pour le meurtre du caporal Arthur Noyer devant les assises de la Savoie, a été marquée par le puissant témoignage de Cécile Noyer, la maman de la victime. Une mère venue crier sa douleur dans la plus grande dignité. Huit mois se sont écoulés entre la disparition de son fils et la découverte de son corps. « Ces 8 mois ont été un enfer », raconte-t-elle en tentant de maîtriser ses sanglots.
Lyon : Spectaculaire incendie dans un immeuble, seulement onze blessés légers
Un spectaculaire incendie a ravagé un immeuble d’habitation de huit étages jeudi soir à Sainte-Foy-les-Lyon, en proche banlieue lyonnaise, faisant onze blessés légers intoxiqués par les fumées, a-t-on appris auprès des pompiers. Les images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré la façade de l’immeuble attaquée par les flammes en de multiples endroits. Les pompiers ont été alertés à 22H10 et ont immédiatement engagé d’importants moyens, craignant la présence de personnes piégées par l’incendie. Il ont procédé à 60 évacuations. Le feu semble avoir trouvé son origine dans un appartement et s’est par la suite rapidement propagé.
Quelles sont les perspectives d’emploi pour les jeunes diplômés en 2021 ?
Ils ont eu la malchance de finir leurs études en pleine crise du coronavirus. Les jeunes diplômés ont subi de plein fouet la dégradation du marché de l’emploi. Selon une étude* de l’Apec, leurs recrutements ont en effet chuté de 26 % en 2020. « Comme lors des précédentes crises économiques, ils ont fait office de variable d’ajustement pour les entreprises », souligne Gilles Gateau, directeur général de l’Apec. Résultat : seuls 69 % des jeunes diplômés de la promotion 2019 se déclaraient en emploi douze mois après l’obtention de leur diplôme, contre 85 % pour la promotion 2018, selon le baromètre de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’Apec. Leur situation devrait un peu s’améliorer d’ici à la fin de l’année 2021. L’Apec prévoit ainsi que les recrutements de jeunes diplômés progresseront de 13 % par rapport à 2020. Les fonctions informatiques et en recherche et développement seront celles qui recruteront le plus.
Jusqu’au 20 juin, les Français sont invités à participer à une consultation citoyenne sur le tourisme responsable. Amélioration des véloroutes, régulations des flux de passage sur les sites naturels… plus de 400 propositions ont été déposées.
Les Entreprises du Voyage (EdV), qui représentent 1.600 entreprises, participent à cette consultation et ont lancé une campagne de communication – #JeRedécouvreLaFrance –, dans laquelle l’accent est mis sur le tourisme local. Cuisine de saison via des producteurs locaux, fermes urbaines, hébergements écoresponsables et solidaires, vignerons convertis à la biodynamie… Les Français, qui seront nombreux à rester dans l’Hexagone durant les vacances d’été à cause de la pandémie de coronavirus, répondront-ils à cet appel ?
Et vous, êtes-vous sensibilisé au tourisme local et écoresponsable ? Si oui, pourquoi ? Vous partirez en France cet été, et allez faire un séjour « vert » ? Quel sera-t-il ? L’aviez-vous déjà fait ? Si non, pour quelles raisons ? Anticipez-vous une différence de prix par rapport à un séjour classique ? Racontez-nous !
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Un jeune Nordiste installé au Japon a monté un business d’épicerie en ligne un peu par hasard.Il confectionne et envoie partout dans le monde des box contenant des snacks introuvables ailleurs qu’au Japon.En quelques mois, il est parvenu à atteindre un chiffre d’affaires mensuel de plus de 10.000 euros.
Succes story inattendue. Coincé au Japon en raison de l’épidémie de coronavirus, Baptiste Delannoy, un jeune homme originaire de Bousbecque, dans le Nord, s’est mis à envoyer des colis aux membres de sa famille faute de pouvoir leur rendre visite. A l’intérieur de ces colis, des snacks japonais incongrus et quasiment impossibles à trouver ailleurs qu’au pays du soleil levant. Son initiative a suscité un engouement inattendu, et Baptiste a transformé cette opportunité en business.
Cela fait maintenant 5 ans que le jeune homme est installé à Tokyo, au Japon. Parti y faire des études, le Nordiste, aujourd’hui âgé de 24 ans, a enchaîné avec un stage qui s’est ensuite transformé en CDI. Puis est arrivée l’épidémie de coronavirus. « Je n’ai pas pu rentrer en France l’année dernière pour rendre visite à ma famille. Pour leur montrer que je pensais à eux et en attendant de pouvoir de nouveau voyager, j’ai décidé de leur envoyer des petits snacks que l’on trouve beaucoup ici », explique Baptiste.
Gaufrettes aux haricots rouges, snack à l’anguille
En octobre dernier, il a mis son idée à exécution. Au lieu de n’en faire profiter que ses parents, le jeune homme a voulu aussi faire plaisir à ses amis. A l’intérieur des colis, il mixe bonbons salés, sucrés, biscuits apéritifs… Des snacks improbables dont seul le Japon a le secret : gaufrettes fourrées aux haricots rouges, biscotte goût pain perdu ou encore snack à l’anguille. « Il y a surtout les Kitkat japonais avec plus de 50 goûts différents que l’on ne trouve qu’ici », assure Baptiste.
Les retours sur ses premiers colis lui ont mis la puce à l’oreille : « Tous étaient emballés et c’est là que j’ai commencé à penser à en faire un business », poursuit-il. Le jeune homme trouve un nom, « Tokyo snack box », monte un site Internet et lance son premier produit dès le mois de novembre. « Il s’agissait d’une box mensuelle avec un assortiment, vendue une trentaine d’euros », détaille Baptiste. Comme la demande est là, le jeune entrepreneur diversifie son offre. Fin janvier 2021, la centième box était vendue.
« Aujourd’hui, mon chiffre d’affaires est d’environ 10.000 euros par mois. Rien qu’en avril, j’ai expédié 300 box », calcule Baptiste. Et tout ça en plus de son emploi principal qui l’occupe déjà 11 heures par jour. Un emploi du temps bien chargé que le Nordiste assumera encore quelque temps : « Je ne sais pas comment va évoluer mon activité de box lorsque les voyageurs reviendront plus régulièrement au Japon », reconnait-il. D’ici là, Baptiste continuera de confectionner ses petites boîtes dans son petit logement tokyoïte pour ses clients français, suisses, belges ou anglais…
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Nouveau défi pour Paul El Kharrat. Après avoir marqué l’esprit du public de TF1 en devenant le troisième plus grand champion de l’histoire des Douze coups de midi en 2019, le jeune homme va faire son retour à la télévision. Samedi 5 juin, il fera partie des quatre candidats à battre dans Le club des invincibles, une nouvelle émission animée par Nagui.
Dans ce programme, quatre championnes et champions de jeux télé sont réunis sur le même plateau et font face à dix personnalités qu’ils vont tenter de battre dans une série de questions de culture générale. Dans ce « club » figure donc Paul El Kharrat et Romain, l’un de ses compagnons des Douze coups de midi, pompier volontaire et heureux propriétaire de 324.468 euros de gains et de cadeaux acquis en 60 participations.
À leurs côtés, on retrouvera deux championnes de Tout le monde veut prendre sa place. Marie-Christine, recordwoman du jeu avec ses 217 participations, sera bien évidemment de la partie. Sandrine, qui a totalisé 142 victoires dans l’émission du midi de Nagui, est le dernier membre du « club des invincibles ».
Le but du jeu : faire tomber les « Invincibles »
Face à eux, les quatre champions et championnes de jeux télé devront se défendre face à Valérie Damidot, Bruce Toussaint, Thomas Isle, Mélanie Page, Bruno Guillon, Florian Gazan, Sylvie Tellier, Franck Tapiro, Laurent Mariotte et Carole Tolila. Ces dix personnalités s’affronteront d’abord entre elles durant les trois premières manches. À l’issue de chaque session, la meilleure se qualifiera pour affronter le « club ».
Dans la seconde partie de l’émission, la célébrité répondra aux mêmes questions que les « Invincibles » sur son thème de prédilection. Si elle réussit à donner le plus grand nombre de bonnes réponses, elle remportera le match et récoltera de l’argent pour l’association qu’elle défend. En fin d’émission, les trois personnalités feront équipe pour tenter de détrôner les quatre champions et championnes.
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C’est désormais officiel : ASAP Rocky est en couple avec Rihanna ! Le rappeur a fait la révélation-choc dans une interview pour GQ. Dans l’entretien, il ne tarit pas d’éloges pour sa compagne : il la décrit tout simplement comme la femme de sa vie. « Je pense que quand vous savez, vous savez. C’est la bonne. Elle vaut plus que des millions d’autres femmes », a-t-il confié.
Les premières rumeurs autour d’une relation entre les deux stars remontent à 2013, quand le rappeur faisait la première partie de la tournée Diamonds de Rihanna. Depuis, s’ils ont tous les deux été en couple avec d’autres personnes, il restait évident qu’ils étaient proches. Ils se seraient retrouvés l’année dernière, après que l’interprète d’Umbrella se soit séparée de son précédent compagnon, le milliardaire Hassan Jameel, avec qui elle était restée pendant trois ans.
Bien ensemble
En juillet dernier, ASAP Rocky avait été recruté pour une campagne de la gamme de produits de beauté Fenty Skincare, créée par Rihanna, et les deux stars s’étaient prêtées au jeu de la promotion en apparaissant ensemble pour une série d’interviews. Ils étaient malgré tout restés très discrets et, d’après l’article de GQ, ils font tout pour éviter les paparazzis depuis les débuts de leur idylle.
Ils auraient malgré tout voyagé ensemble pendant une partie de la pandémie, dans un bus de tournée transformé en caravane grand luxe, grâce auquel ils ont visité des parcs nationaux mais également écouté de la musique. « Les Stones, The Grateful Dead et Curtis Mayfield », précise l’article. Et ASAP Rocky a rencontré une personne importante : « Moi-même », explique-t-il, sans plaisanter.
En fin d’année dernière, il a accompagné Rihanna à la Barbade, le pays de naissance de la chanteuse et dont le père d’ASAP Rocky est originaire, et il a eu une autre révélation. « C’était comme un retour aux sources. C’était fou. J’ai toujours imaginé ce que cela aurait été pour mon père, avant qu’il ne vienne en Amérique. Et j’ai pu visiter ces endroits, et croyez-le ou non, il y avait quelque chose de nostalgique. C’était étranger mais familier », a-t-il ajouté, tout en précisant qu’il se sent aujourd’hui « prêt à devenir père ».
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Se présentant comme « la poissonnerie du futur », ce magasin compte réinventer la façon de vendre et de consommer du poisson.Le client peut se servir parmi la vingtaine d’espèces proposées, déjà préparées et conditionnées sous vide.
La devanture a des airs d’agence immobilière. Et à l’intérieur, pas de grand étal recouvert de glace ou de merlan qui vous regarde la bouche ouverte. Pourtant, c’est bien du saumon, du rouget, ou des sardines que l’on vend chez Fish in town, un commerce unique en son genre qui a ouvert il y a un mois quartier Copernic à Nantes. Se présentant comme « la poissonnerie du futur », ce magasin à la déco sobre voire aseptisée compte réinventer la façon d’acheter et de consommer du poisson.
Dans de grands frigos sans porte, des dizaines de sachets en plastique pendent. Il suffit de choisir son menu et de se servir parmi la vingtaine d’espèces proposées, déjà préparées et conditionnés sous vide pour une, deux, ou trois personnes. Puis on passe à la caisse, où se trouve l’un des deux seuls employés du magasin. « L’objectif est de simplifier le poisson, pour des clients parfois mal à l’aise dans une poissonnerie traditionnelle, estime le patron, Benoît Isaia, qui ne vient pas du métier. Ici, il n’y a pas d’attente, on voit bien le produit, on peut le garder plusieurs jours au frigo, mais aussi le congeler… C’est facile, avec des produits de qualité. »
L’entrepreneur de 52 ans travaille avec le mareyeur Vives Eaux, à Bouguenais, où sont découpés et emballés les poissons provenant pour la plupart des criées de La Turballe, du Croisic, de Noirmoutier ou des Sables. Pour l’instant, entre 100 et 200 sachets sont livrés ici chaque matin, alors que « la clientèle est, depuis l’ouverture, deux fois plus nombreuse qu’on ne l’avait estimé », se félicite Benoît Isaia.
« Faire évoluer » le secteur
Une nouvelle offre alors qu’en plus des marchés, les poissonneries se comptent sur les doigts d’une main en centre-ville de Nantes, comme ailleurs en France. Selon une étude publiée en 2017, il n’y avait, en moyenne dans les grandes villes, que quatre points de vente « sédentaires » pour 100.000 habitants. Si cette étude signalait un « arrêt du recul du nombre d’entreprises qui durait depuis plusieurs années », elle prévoyait un avenir « difficile » pour le secteur et lui préconisait « d’améliorer sa proximité et son attractivité pour un consommateur qui évolue ».
« C’est un métier pénible, qui n’attire plus les jeunes et qui génère des nuisances, complète le fondateur de Fish in town, chez qui l’idée a germé grâce à un ami d’enfance, ancien poissonnier, qui a jeté l’éponge. Il y avait des choses à réinventer car il y a toujours de la demande chez les clients. » Lesquels font de plus en plus attention à leur alimentation, alors que l’Anses recommande de consommer du poisson deux fois par semaine.
A quelques centaines de mètres de là, la célèbre poissonnerie Paon aurait « préféré voir s’installer un autre type de commerce » mais ne se dit pas inquiète de ce nouveau venu, « qui ne propose pas de poisson entier préparé à la demande, contrairement à nous ». Le fondateur de Fish in town, qui parle d’une « offre complémentaire », projette déjà d’ouvrir un second magasin à Nantes, puis d’autres ailleurs partout en France.
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Albert Dupontel avait déjà réuni 600.000 spectateurs pour « Adieu les cons » rien qu’en octobre 2020.Le film a également reçu sept César, dont ceux de meilleur film et meilleur réalisateur.L’acteur et réalisateur a profité des confinements pour voir des films et écrire un nouveau scénario.
Sept César et un sourire pour son retour dans les salles. Albert Dupontel est ravi de voir Adieu les cons revenir au cinéma le 19 mai, après avoir attiré près de 600.000 spectateurs sur le seul mois d’octobre 2020.
Rappelons à tous ceux qui l’ont manqué qu’il s’agit de la rencontre d’un employé suicidaire, d’une coiffeuse atteinte d’une maladie incurable et d’un archiviste aveugle a séduit le public en faisant rire, pleurer et réfléchir avec une grande tendresse. Souriant et modeste, l’acteur et réalisateur a reçu 20 Minutes pour reparler du film, mais aussi parler de ses activités pendant les confinements et clamer son amour intact pour le 7e Art.
Vous n’êtes pas intervenu après avoir remporté vos César, ça ne vous a pas fait plaisir ?
Les récompenses au cinéma, ce n’est pas forcément un signe de qualité. Je trouve ça même gênant d’être défini comme le meilleur. Je comprends qu’on puisse être le meilleur en foot ou en tennis, mais du point de vue de l’art, c’est subjectif. Le goût est quelque chose de très intime. Comme la sexualité et la religion, il ne concerne que les individus. Le meilleur film est celui que vous avez aimé. Le meilleur vin est celui que vous appréciez, même si c’est une piquette locale. J’ai connu des voyages culinaires dans des gargotes et je me suis emmerdé dans des restaurants gastronomiques.
C’est pour cela que vous n’êtes pas venu à la cérémonie ?
Je ne l’ai même pas regardée, je n’ai pas la télé. Je suis cohérent par rapport à cela. Déjà, quand Bernie a été cité dans la catégorie « premier film » en 1997, je n’y suis pas allé. Le film était une protestation, peut-être une protestation petite-bourgeoise, mais une protestation tout de même ! Cela aurait ridicule d’aller chercher un César. J’ai été soulagé de ne pas l’avoir pour Bernie, mais je ne suis pas arrogant. Entre cracher dans la soupe et se rouler dedans, il y a une nuance.
Vous n’avez vraiment ressenti aucune joie ?
Depuis 30 ans, je me situe en équilibre sur le rebord de l’assiette. Je n’ai jamais fait ce métier pour la gloire, mais parce que j’en ai besoin. Je considère les échecs et le succès comme des dommages collatéraux. La joie n’est pas mon truc, dans le meilleur des cas, je suis satisfait. Quand je fais un film, j’ai un peu d’estime de moi pendant quinze jours, trois semaines. Pas plus. La seule chose qui m’a vraiment soulagé, c’est de me dire que ces récompenses allaient obliger le distributeur à ressortir le film en salle.
C’est important pour vous la salle de cinéma ?
Le rapport qu’on a avec un film est différent quand on le voit sur grand écran. Tellement plus forte. Ce lien existera longtemps. Le cinéma en salle va sans doute évoluer, mais il ne mourra pas. C’est une soumission joyeuse, le seul endroit où on peut se laisser emporter face à des personnages plus grands que soi ! Ce besoin-là existera toujours : on aura toujours envie de s’asseoir dans une salle devant un grand écran.
Cela ne vous a pas trop manqué pendant les confinements ?
J’ai vu pas mal de films conseillés par le grand Bertrand Tavernier, plusieurs par jour. Un le matin, un l’après-midi et d’autres pendant la nuit. Il m’envoyait des listes de films à voir, des merveilles à découvrir. Quand il ne m’a plus répondu, j’ai su qu’il n’allait pas bien. Peu de temps avant sa mort, il m’avait dit avoir revu Au revoir là-hautet que cela lui avait fait oublier sa pancréatite, tant le film l’avait fait voyager. Il aimait passionnément le cinéma. C’était un homme d’une grande générosité qui aimait faire partager sa passion.
Avez-vous eu des idées pour un nouveau film ?
J’ai écrit une première version d’un conte sur la politique dont le titre est Second tour. J’avais envie de parler des gens qui nous gouvernent et qui sont incapables de reconnaître leurs erreurs. J’y raconte l’histoire d’un quadragénaire lancé en politique et d’une journaliste qui enquête sur lui alors qu’elle l’a connu à l’école. Je sais que je raconte toujours un peu la même chose, mais je tends à me rapprocher de plus en plus de la réalité depuis dizaine d’années. En apprenant à mieux m’aimer, j’ai aussi appris à mieux apprécier les autres et à trouver comment me montrer plus compréhensif envers mes personnages.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Je vais peaufiner ce scénario, trouver des sous, réunir des acteurs et mon équipe, puis inventer des trucs rigolos sur le tournage. J’aimerais retrouver la joie furieuse qu’on ressent quand on fait du cinoche. En espérant qu’une résurgence de la pandémie ne reviendra pas torpiller mes plans. Quand Bertrand Tavernier est parti, cela m’a donné une puissante envie de me remettre au travail. C’est ce dont j’ai envie maintenant.
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La surprise n’en est pas vraiment une. D’abord parce que RMC avait fait fuiter l’info il y a quelques jours, mais surtout parce que tous ceux qui connaissent un peu le bonhomme savaient qu’il prendrait probablement cette décision : après deux échecs très cruels sur le Tour de France ces deux dernières saisons, Thibaut Pinot ne va pas inscrire la Grande Boucle dans son programme de 2021. A la place, son premier grand objectif sera le Tour d’Italie, à partir du 8 mai.
« Cette annnée, ce sera le Giro, je vais tout faire pour être à 100 % et faire le meilleur résultat possible là-bas, a-t-il expliqué lors de la conférence de presse de présentation de son équipe, la Groupama-FDJ. Ce n’est pas le bon parcours pour moi sur le Tour de France. J’espère y revenir dès 2022. Depuis que je suis pro, je n’ai raté qu’une seule fois le Tour. Ce sera du bonus si je peux revenir à 100 % l’année prochaine. »
Si ce n’est pas vraiment une surprise, c’est aussi effectivement parce que le parcours de ce Tour, bien plus roulant que les précédents, ne lui convient pas des masses. En tout cas moins que celui du Tour d’Italie, dont Pinot a toujours adoré les routes. « Le maillot rose fait rêver comme le maillot jaune, c’est la plus belle course à aller gagner, conclut-il. Je suis impatient de retouner sur le Giro et surtout d’etre à 100 %.»
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