Près de deux millions de Françaises ont adhéré au programme de dépistage organisé du cancer du sein. La participation a augmenté d’un tiers entre 2003 et 2005, selon un bilan effectué par l’Institut de veille sanitaire (InVS). Ce taux était de 33 % en 2003 et atteint 45 % en 2005.
Malgré une augmentation globale, ces bons chiffres traduisent mal une disparité régionale étonnante. Sur la période 2004-2005, la participation la plus élevée est observée en Bretagne (proche de 60 %), en Pays-de-Loire et dans le Limousin (taux proches de 55 %). En 2005, sept départements présentent même des taux supérieurs à 60 % : Cher, Loire-Atlantique, Lot-et-Garonne, Meuse, Morbihan, Pyrénées-Atlantiques et Val d’Oise. A l’inverse, la Corse, l’Ile-de-France et la Lorraine ont les taux les plus bas (respectivement de 31,5 %, 34,3 % et 32,1 %).
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“Deux ans après la généralisation du dépistage organisé, les résultats sont encourageants mais les efforts pour la promotion ne doivent pas être relâchés“ commente ainsi l’Institut de Veille Sanitaire.
Les taux de participation rapportés ici ne reflètent cependant qu’une partie du dépistage. En effet, 65 % des femmes de 50 à 74 ans interrogées pour le Baromètre santé en 2005, ont déclaré avoir effectué une mammographie au cours des deux dernières années.
La généralisation de ce dépistage depuis 2003 s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans, à raison d’une mammographie tous les deux ans. Ce programme a pour objectif de réduire la mortalité du cancer du sein. Chaque année, 12 000 femmes meurent de cette maladie en France et 46 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Source : Communiqué de l’Institut de Veille Sanitaire du 10 mai 2006