Quand il y a du gène, il y a du désir ?

Chez les humains, le désir sexuel est-il guidé par les gènes ? Des scientifiques israéliens semblent le croire. Le chercheur Richard Ebstein a examiné l’ADN de 148 étudiants également interrogés sur leur sexualité via un questionnaire standard. Résultat : une corrélation entre les variations du gène D4 de la dopamine et la sexualité des jeunes gens semblent avoir été mise à jour. Selon leurs découvertes, une certaine variante induirait un effet dépressif sur le sexe, tandis qu’une autre aurait l’action inverse. Petit hic, le chercheur estime que seuls 30 % de la population hériteraient de la variante « libido plus ».
Très peu de travaux se sont intéressés à l’origine biologique des différences de comportements sexuels. Jusqu’alors, la plupart de ces variations sont généralement considérées comme le résultat d’apprentissages et de problèmes psychologiques. Même si ces résultats méritent être confirmés, ils pourraient, alliés aux neurosciences, changer notre point de vue sur la sexualité et offrir demain de nouveaux traitements contre les troubles sexuels.Source : Mol Psychiatry. 2006 Apr 18Click Here: West Coast Eagles Guernsey