Dopage chez les jeunes athlètes : la pression parentale en cause ?

L’université de Kent, en Angleterre, a découvert pourquoi certains jeunes athlètes tentent d’améliorer leurs performances sportives en ayant recours au dopage. Surprise, les principaux responsables seraient leurs propres parents ! En effet, les enfants consommeraient des substances illicites principalement pour satisfaire les attentes de leur père et de leur mère.

L'étude a été réalisée sur des jeunes athlètes de sexe masculin et va bientôt être menée sur des jeunes femmes pour confirmer ce résultat.

L’étude, publiée dans le Journal of Sports Sciences indique que des chercheurs de la School of Sport and Exercise Sciences de l’université de Kent, au Royaume-Uni, auraient établis un lien entre la pression parentale et le

dopage chez les jeunes athlètes. Ils ont examiné la recherche de perfection et les attitudes face au dopage de 129 athlètes masculins britanniques (avec un âge moyen de 17 ans) autour de quatre aspects de perfectionnisme différents.L’étude a révélé que seule la pression exercée par les parents avait déclenché une réaction positive au dopage. Les autres facteurs étudiés étaient l’effort qu’ils fournissaient pour atteindre la perfection, leurs préoccupations par rapport aux erreurs qu’ils pouvaient commettre et la pression de leur entraîneur.L’étude va maintenant être élargie afin d’examiner si les jeunes athlètes féminines peuvent avoir des réactions similaires et si les conclusions sont les mêmes pour ceux qui pratiquent un sport d’équipe par rapport à ceux qui font un sport en individuel.“Le problème de la pression que déclenchent les parents qui regardent leurs enfants faire du sport est largement connue, tout comme celle exercée par les arbitres ou les instances sportives (…) Avec la montée du soi-disant parent “ tigre “, strict et exigeant, qui pousse ses enfants à des niveaux élevés de rendement, cette étude révèle le prix que les jeunes athlètes peuvent choisir de payer pour répondre aux attentes et aux rêves de leurs parents“, a expliqué Daniel Madigan, étudiant de doctorat à l’origine de cette étude.Source :
1 – “Perfectionism and attitudes towards doping in junior athletes“, étude menée par Daniel Madigan, Joachim Stoeber et Louis Passfield, publiée dans le Journal of Sports Sciences, le 15 juillet 2015 (

extrait en ligne). 
2 –

eurekalert.org