Erotisme dans les musées et galeries parisiennes

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Un vent de luxure souffle dans la capitale à travers trois expositions, mettant la sexualité à l’honneur.

Plusieurs expositions parisienne mettent la sexualité à l'honneur.

Le marquis de Sade en mots et en imagesVoilà 200 ans que le sulfureux écrivain est mort. Pour commémorer cet anniversaire, le musée d’Orsay s’est offert les services d’Annie Le Brun, spécialiste de l’œuvre du marquis. Le résultat ? Une mise en lumières de l’influence de l’auteur dans la peinture. Parmi les descendants autoproclamés ou inconscients on retrouvera Delacroix, Ingres, Picasso ou encore Cézanne.L’exposition fait écho à la présentation publique du manuscrit des “Cents vingt journées de Sodome“ à l’Institut des lettres et manuscrits. Ecrit par le “divin marquis“ à la Bastille en 1785, le rouleau autographe a été acheté par son nouveau propriétaire pour 7 millions d’euros.

“Sade, Attaquer le soleil“, du 14 octobre 2014 au 25 janvier 2015 au musée d’Orsay.

“Sade : marquis de l’ombre et prince des lumières – L’éventail des libertinages du XVIe au XXe siècle“, jusqu’au au 18 janvier à l’Institut des lettres et des manuscrits.Aphrodisia, la science du désirInitié il y a deux ans, l’exposition-parcours Bizarro refait vivre le cabinet de curiosité dans le quartier de Saint-Germain-des-Près. Pour sa troisième édition, elle propose une exploration scientifique du désir. Au programme, des textes de Darwin, de Flaubert, mais aussi un traité sur le “fouet et de ses effets sur le physique de l’amour“ dans les librairies partenaires. On pourra aussi découvrir des pièces anciennes comme des “médaillons plus que suggestifs“, précise Géraldine Banier, à l’origine de l’événement.  Les curieux pourront aussi admirer les œuvres d’une vingtaine d’étudiants des Beaux-Arts de Paris dans les galeries participantes.

“Bizarro, Aphrodisia, la science du désir“ jusqu’au 1er novembre 2014 dans le quartier Saint-Germain-des-PrèsLe Kâma-Sûtra : spiritualité et érotisme dans l’art indienPrésenté en Occident comme un livre pornographique, le Kâma-Sûtra est en fait l’un des principaux textes de l’hindouisme médiéval. Attribué à un brahmane qui aurait vécu au IVème siècle avant JC., il est divisé en sept parties où sont abordés entre, autre, l’union sexuelle, l’épouse, la société, l’art de la séduction etc. Cette division sera reprise pour rythmer l’exposition. Celle-ci présentera près de 350 œuvres comprenant sculptures, peintures ou encore des ouvrages illustrés pensés pour l’éducation érotique.

“Le Kâma-Sûtra : spiritualité et érotisme dans l’art indien“ du 2 octobre 2014 au 11 janvier 2015 à la Pinacothèque.AFP/RelaxnewsCopyright : RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Gérard Blot; All rights reserved; Pinacothèque de ParisClick Here: cheap all stars rugby jersey