Depuis 2008, l’AFEV organise la journée du refus de l’échec scolaire en faisant valoir, à travers une enquête annuelle, le regard porté par les jeunes sur l’école. Cette année, la journée du 19 septembre est consacrée à la question de l’orientation chez les enfants de 4ème et 3ème issus de milieux populaires.
A l’occasion de la Journée du refus de l’échec scolaire,
l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) publie une enquête sur l’orientation des jeunes, avec pour question de fond : comment permettre à des jeunes inégalement outillés et préparés de s’orienter au 21ème siècle dans un monde complexe et incertain ?Réalisée auprès de 718 collégiens l’enquête s’est intéressée à « la manière dont les jeunes de 4ème et 3ème scolarisés en réseau d’éducation prioritaire perçoivent et construisent leur choix d’orientation». Résultat : si 94% des collégiens ont conscience de l’importance de leur choix d’orientation pour leur futur, 88% d’entre-eux s’appuient sur leur réseau familial pour prendre une décision. Lors du stage de 3ème, dans 62% des cas, c’est la famille qui aide l’enfant à trouver une entreprise d’accueil, bien que, pour se projeter dans l’avenir et choisir leur futur métier, les jeunes s’inspirent également des émissions et séries télévisées (36%), d’Internet et de discussions entre amis (27%).Face à ces chiffres, l’AFEV s’interroge sur l’importance du poids de la famille dans le choix d’orientation : « les familles des jeunes interrogés, résidant les quartiers de l’éducation prioritaire, ne possèdent globalement pas l’ensemble des ressources permettant d’éclairer pleinement les choix d’orientation : moindre connaissance des filières d’orientation, moindre diversité de métiers dans les quartiers, réseaux professionnels plus restreints ». En effet, les enfants dont les parents n’ont pas accès à toutes les informations nécessaires peuvent avoir tendance à s’orienter vers des métiers proches de ceux de leurs parents et de leur réseau, par dépit ou manque d’information.Toutefois, l’étude montre aussi qu’au contact de professionnels de l’orientation (conseiller d’orientation, professeur principal ou psychologue), et grâce à l’immersion dans la vie professionnelle qu’offre le stage de 3ème, les jeunes réussissent à élaborer des projets réalistes et cohérents.Click Here: gold coast suns 2019 guernsey