Le beurre de cacahuète réduirait les risques de maladies du sein

Des chercheurs américains ont trouvé une corrélation entre la consommation à l’adolescence de graisses et de protéines végétales et la survenue à l’âge adulte de maladies du sein. Les jeunes filles qui en consomment plus diminuent leur risque de souffrir plus tard de cas bénins de ces maladies.

Les jeunes filles qui consomment au moins une portion de beurre de cacahuète à l'adolescence pourraient réduire leur risque de survenue de maladies du sein à l'âge adulte.

Il ne remporte pas (encore ?) un immense succès en France. Le beurre de cacahuète est plutôt une gourmandise prisée outre-Atlantique, chez nos amis américains. Souvent pointé du doigt du fait de sa très forte teneur en

matières grasses, cette pâte à tartiner pourrait avoir des effets bénéfiques et prévenir les maladies du sein, tout comme d’autres sources de graisses et de protéines végétales.Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs américains ont étudié la consommation de ces produits chez 9 039 jeunes filles, âgées de 9 à 15 ans au début de l’étude (1996). A partir de 2005, elles ont commencé à informer les scientifiques de survenues de maladies bénignes du sein (confirmées par biopsies). Ils ont observé que plus la consommation de ces aliments était importante, plus le risque de développer une maladie du sein était réduit.Les sources de graisses et de protéines végétales les plus importantes dans le régime des jeunes filles suivies était le beurre de cacahuète, les cacahuètes, les noix, les haricots et le maïs. Une seule portion de ces aliments était associée à un risque diminué de maladie, selon les auteurs de l’étude. Ils avancent même que les jeunes filles ayant un historique familial de

cancers du sein réduiraient aussi leur risque avec cette consommation.Bien évidemment, cette étude souligne un lien de statistiques et n’a pas vocation à prouver ces éventuels effets préventifs sur les maladies du sein. Pour cela, une recherche plus approfondie des mécanismes protecteurs sera nécessaire.Violaine BadieSource : Catherine S. Berkey, Walter C. Willett, Rulla M. Tamimi, Bernard Rosner, A. Lindsay Frazier, Graham A. Colditz : “Vegetable protein and vegetable fat intakes in pre-adolescent and adolescent girls, and risk for benign breast disease in young women“, étude publiée dans la revue Breast cancer, research and treatment, septembre 2013 (

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