Succes story inattendue. Coincé au Japon en raison de l’épidémie de coronavirus, Baptiste Delannoy, un jeune homme originaire de Bousbecque, dans le Nord, s’est mis à envoyer des colis aux membres de sa famille faute de pouvoir leur rendre visite. A l’intérieur de ces colis, des snacks japonais incongrus et quasiment impossibles à trouver ailleurs qu’au pays du soleil levant. Son initiative a suscité un engouement inattendu, et Baptiste a transformé cette opportunité en business.
Cela fait maintenant 5 ans que le jeune homme est installé à Tokyo, au Japon. Parti y faire des études, le Nordiste, aujourd’hui âgé de 24 ans, a enchaîné avec un stage qui s’est ensuite transformé en CDI. Puis est arrivée l’épidémie de coronavirus. « Je n’ai pas pu rentrer en France l’année dernière pour rendre visite à ma famille. Pour leur montrer que je pensais à eux et en attendant de pouvoir de nouveau voyager, j’ai décidé de leur envoyer des petits snacks que l’on trouve beaucoup ici », explique Baptiste.
Gaufrettes aux haricots rouges, snack à l’anguille
En octobre dernier, il a mis son idée à exécution. Au lieu de n’en faire profiter que ses parents, le jeune homme a voulu aussi faire plaisir à ses amis. A l’intérieur des colis, il mixe bonbons salés, sucrés, biscuits apéritifs… Des snacks improbables dont seul le Japon a le secret : gaufrettes fourrées aux haricots rouges, biscotte goût pain perdu ou encore snack à l’anguille. « Il y a surtout les Kitkat japonais avec plus de 50 goûts différents que l’on ne trouve qu’ici », assure Baptiste.
Les retours sur ses premiers colis lui ont mis la puce à l’oreille : « Tous étaient emballés et c’est là que j’ai commencé à penser à en faire un business », poursuit-il. Le jeune homme trouve un nom, « Tokyo snack box », monte un site Internet et lance son premier produit dès le mois de novembre. « Il s’agissait d’une box mensuelle avec un assortiment, vendue une trentaine d’euros », détaille Baptiste. Comme la demande est là, le jeune entrepreneur diversifie son offre. Fin janvier 2021, la centième box était vendue.
« Aujourd’hui, mon chiffre d’affaires est d’environ 10.000 euros par mois. Rien qu’en avril, j’ai expédié 300 box », calcule Baptiste. Et tout ça en plus de son emploi principal qui l’occupe déjà 11 heures par jour. Un emploi du temps bien chargé que le Nordiste assumera encore quelque temps : « Je ne sais pas comment va évoluer mon activité de box lorsque les voyageurs reviendront plus régulièrement au Japon », reconnait-il. D’ici là, Baptiste continuera de confectionner ses petites boîtes dans son petit logement tokyoïte pour ses clients français, suisses, belges ou anglais…
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