Prévoir les maladies auxquelles on s’expose serait possible selon une étude qui a établi un lien entre le mois de naissance des individus et les maladies qu’ils risquent de développer tout au long de leur vie.
Selon une étude récente, les personnes nées en mai ont moins de risques de développer certaines maladies que celles nées en octobre.
Pour parvenir à ce constat étonnant, des chercheurs de l’Université de Columbia ont regroupé les données médicales des 1,7 million de patients traités au New York-Presbyterian hospital/CUMC entre 1985 et 2013. Ils ont ensuite comparé leur date de naissance avec 1 688 maladies. Après quoi, les scientifiques sont parvenus à créer un algorithme pour voir s’il existait des liens entre le mois de naissance des patients et les risques de maladies encourus par ces derniers.Quand le mois de mai rime avec bonne santéLeurs résultats indiquent qu’une personne née en mai a moins de risques de développer certaines maladies qu’une autre née en octobre. Par exemple, les bébés nés en juillet et octobre à New-York ont un risque plus élevé de développer de l’
asthme. Une étude danoise avait quant à elle relevé que le risque de développer de l’asthme était plus grand chez les personnes nées en mai ou en août, les mois pendant lesquels l’ensoleillement est semblable à celui de New-York entre juillet et octobre.En ce qui concerne les
troubles du déficit de l’attention, ils toucheraient plus particulièrement les personnes nées en novembre. Encore une fois, ce constat avait été signalé dans une précédente étude suédoise.Nés en mars ? Surveillez votre cœur…Mais ce n’est pas tout, les chercheurs de Columbia se sont aperçus qu’il y avait un lien entre le mois de naissance et neuf
maladies cardiaques qui sévissent particulièrement aux Etats-Unis. Ainsi, l’arythmie (ou
fibrillation auriculaire), l’insuffisance cardiaque congestive (ICC) et les troubles de la valve mitrale (PVM) toucheraient davantage les personnes nées en mars. Ces dernières auraient également une durée de vie plus courte que les autres.“Ces données pourraient aider les scientifiques à déterminer de nouveaux facteurs à risque de maladie“, s’enthousiasme Nicholas Tatonetti, co-auteur de l’étude. Toutefois les chercheurs rappellent qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter car “le risque lié au mois de naissance est relativement mineur quand il est comparé à d’autres variables plus influentes comme le régime alimentaire et l’exercice physique“.Annabelle IglesiasSource : “
Birth Month Affects Lifetime Disease Risk: A Phenome-Wide Method“, Nicholas Tatonetti and al, juin 2015, Journal of the American Medical Informatics Association.Click Here: Cheap France Rugby Jersey